Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
RuedeC : Un supplicié
 Publié le 24/07/21  -  4 commentaires  -  600 caractères  -  111 lectures    Autres textes du même auteur

Une promesse dans les pupilles.


Un supplicié



Un bref instant suffit
Tes yeux dans les miens suscitent
Un feu de forêt intérieur
Comme un mégot mal éteint
Ravage des hectares de collines

Seigneur
Que tu es belle ce soir
J'attends que l'ombre tombe
Pour te voir
Quand le monde autour est aveuglé
De vin noir
Sous la langue

Je te veux fille de pasteur amoureuse du serpent
Je veux un lit pour royaume
Et deux heures pour te couronner

Ma reine, mon feu

Tu as fait de moi un château assiégé,
Un supplicié dans la foule.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
7/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je trouve ce poème intense ; le sujet, bon, il a été traité trois cent milliards de fois et une, mais j'admets avoir été accrochée comme malgré moi. C'est à partir de
le monde autour est aveuglé
De vin noir
Sous la langue
que pour moi les choses basculent. L'insolite quelque peu sinistre de l'image (du vin noir sous la langue, je pense à du sang alors qu'on me parle peut-être simplement d'une soirée dégustation de beaujolais nouveau...) fait clash, dans mon esprit, avec la beauté qui bouleverse le narrateur, et en conséquence rend tout plus contrasté. La suite et la fin sont à mes yeux à la hauteur et je ne crache pas, loin de là, sur la fille de pasteur amoureuse du serpent, qui se fait "couronner", pendant deux heures, dans le lit. Chaud !

Pour une fois je ne vais pas râler contre la majuscule systématique en début de vers, en l'occurrence je me dis qu'elle apporte un plus "épique" à l'épisode. Selon moi, ça fonctionne.

   papipoete   
24/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour RuedeC
Quand je te vois, comme seul je peux te voir, alors s'allume en moi ce brasier où je me sens Lucifer, te rêvant " fille de pasteur amoureuse du serpent "... pas besoin d'en dire plus, le poète se frotte les mains...
NB même avec une femme " colombe ", il peut arriver qu'on ait des idées... oh ! et le héros se brûle de l'intérieur, de songer à ces idées, mon dieu vous n'y pensez pas ?
j'aime bien le premier tercet en particulier

   sauvage   
26/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour RuedeC,

il manque quelque chose pour que ce poème m'emballe. Par exemple, ce "mégot mal éteint" m'éloigne un instant de cet embrasement; J'eus préféré à la place une étincelle !

J'apprécie davantage le travail sur la deuxième strophe, le jeu de lumière.

La troisième strophe est très directe, c'est acté ! L'introduction du "serpent" est-il indispensable à votre propos ?

Le "ma reine, mon feu" accumule les poncifs. C'est cependant rattrapé en partie par les deux derniers vers, mieux dits à mon goût.

Un peu retravaillé, il pourrait gagner en force.

Merci de ce partage.

sauvage

   Lariviere   
26/7/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Seigneur
Que tu es belle ce soir
J'attends que l'ombre tombe
Pour te voir
Quand le monde autour est aveuglé
De vin noir
Sous la langue"

Bonjour j'ai aimé ce poème, pour son découpage qui donne un rythme qui colle bien au fond, pour ses images assez minimalistes mais qui font mouche...

Merci pour cette lecture et bonne continuation !


Oniris Copyright © 2007-2023