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Anonyme
6/6/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
Un titre anglais, soit, un exergue qui donne un mince indice de lecture (je ne connais ni l'anglais, ni James Bond) Présenté en contemporains, il n'est pas facile à la lecture de trouver le bon rythme : vers allant de quatre à huit syllabes sans que ce soit régulier. Cependant, j'aime assez le style, un minimum de verbes, parfois des mots qui peuvent être des noms communs, des verbes ou des adjectifs. Je lis au fil des vers, des associations d'idées qui amènent le vers suivant, j'aime bien. Un poème sur l'écriture, mais aussi sur les rapports humains, sur le "cosmos", bref sur la vie dans son ensemble. Le ciel tombera-t-il ? Un poème sympathique qui manque de rigueur dans la composition. Bonne continuation, Éclaircie |
Anonyme
20/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une écriture performative qui accomplit ce qu'elle décrit : un déluge météorique décrit par un déluge de mots.
J'aime la poésie qui tient ses promesses et ne ment pas au lecteur. La forme même ne m'avait pas vraiment convaincu en première lecture mais après réflexion c'est bien la forme la mieux appropriée pour donner une idée de cette chute de mots, c'est presque un calligramme en soi ! Bravo, c'est tout mais c'est beaucoup ! |
Vincente
20/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Il y a de l'intention, de la prégnance à fleur de sang, de l'interrogation à fleur de songe. Ce poème semble bouillonner de turbulences inachevées, de bulles en instance.
J'ai été pris à parti dans ce questionnement. Si le narrateur s'exprime directement, évoquant l'inquiétude qui l'habite face au spectacle existentiel auquel il prend part, il n'en est pas moins porteur d'étonnements ou de doutes auquel chacun peut s'associer ; j'ai apprécié cette façon de s'épancher tout en se proposant au partage, alors que dans le premier temps de l'écriture l'on peut l'imaginer comme un geste intimiste. La forme m'a cependant posé quelques soucis. L'exergue, qui fait un détour inopportun dans la trivialité d'un James Bond, n'est pas le bienvenu. C'est dommage de devoir entrer dans un texte profond par un petit écart bien léger ; à mon sens, il va ainsi à l'encontre de sa nécessité. Pourtant je comprends l'inquiétude de l'auteur face au risque d'une confusion. Je pense qu'il y avait trois possibilités permettant d'éviter ce problème. Partir sur un autre titre. Orienter l'exergue de façon introductive à ce qui se développe dans le poème. Ou, le plus simple, ne rien mettre en amont et laisser entrer le lecteur avec sa relative candeur ; j'aurais choisi cette dernière option, sachant que dès les premier vers, le champ investi s'impose dans une approche métaphysique. La syntaxe, d'autant plus qu'elle se trouve privée de ponctuation, n'offre pas une lecture directe aisée. Le propos étant "difficile" par les concepts abstraits qu'il entreprend mériterait à mon sens que la formulation soit moins alambiquée. L'emploi des impératifs, "Lie – Noie – Fixe – Signe" donne un ton incantatoire au poème, cela va à l'encontre de la posture d'un humble regardant que je devine par ailleurs, celui-là même qui portait à une certaine empathie. Par contre, je comprends et apprécie cette tentative de se révolter contre l'insupportable ; mais elle aurait pu être moins "commandeuse". De belles expressions ça et là : "L'effort d'un geste vide – Si je saigne ces lignes – Averses à bout de mine". Je n'ai pas aimé le vers "Suivant les scènes désastre". Par contre la strophe finale est pleine d'intérêt : " Couleur passion dédain Divin pastel rouille D'un vers qui se déteint Lorsque le ciel s'écroule " |
papipoete
20/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonjour Sadbutfun
" tombé du ciel " comme chanté par Higelin, votre texte semble une clepsydre dont vous auriez ôté le fond, et depuis le haut du ciel s'en écoulleraient des mots... jusqu'au sol devenant " land'art ". En effet, je ne cherche pas à trouver signification à chaque pavé, chaque galet peint. Je note cependant quelques bémols dans cette partition ; - fonçant/sans - pour l'âme/un de... ( point n'est utile, en libre, de commencer la ligne par une majuscule ) mais le poème bien que fort abstrait pour moi, joue une musique agréable ! |
Pouet
22/6/2020
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Slt,
j'avoue ne pas trop savoir comment prendre le texte. Il m'a semblé en premier lieu que le rythme ne facilitait pas forcément la lecture, ce n'est pas très "coulant", plutôt heurté dans le cadre d'une lecture à voix haute, mais ce n'est que mon ressenti bien sûr. Concernant le sens, je pense y voir une rupture amoureuse décrite d'un point de vue "cosmique", le "tombé du ciel" étant la "chute" de cet "amour étoilé"... Après les quatrains ne m'ont pas tous parlé, j'en ai trouvé certains un peu délicats à appréhender dans leurs tournures, par exemple le 3 ou le 4. En revanche, j'ai trouvé le dernier quatrain particulièrement réussi dans son ensemble, j'ai beaucoup apprécié aussi: "Averse à bout de mine/Noie l'envers du refrain". Au final je n'ai pas été réellement convaincu tout en reconnaissant à l'auteur une liberté d'écriture intéressante ainsi qu' une belle aptitude à créer des images. A plus. |
PPeronne
1/7/2020
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Bonsoir,
une mosaïque très inégale de mots et d'images d'où n'émerge que trop rarement la poésie, et qui ne suscite, j'en suis désolé aucune émotion. Il y a vraisemblablement des qualités d'écriture dans votre plume ; elle ne me sont pas apparues dans ce texte. Ne voulant pas rester sur une appréciation que pourrait nuancer une relecture, je préfère différer mon "évaluation". PPeronne |
Malitorne
5/7/2020
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Je n’aime pas beaucoup quand on utilise de l’anglais dans une poésie. Notre langue est suffisamment riche, déjà envahie par des termes d’Outre-manche, inutile d’en rajouter. Ensuite le gros souci de ce poème, à mon sens, c’est le rythme. Haché, saccadé, sans la musicalité que doit apporter l’écoulement des vers. Ce n’est pas parce que c’est de la poésie contemporaine qu’il faut se priver de fluidité.
Le fond, enfin, m’a semblé bien hermétique. Je ne comprends pas ce que vous cherchez à évoquer. C’est une poésie compliquée à saisir sur tous les niveaux en fait. |