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Poésie néo-classique
SAINT-AMOUR : Dans le grand parc solitaire
 Publié le 14/12/13  -  5 commentaires  -  830 caractères  -  212 lectures    Autres textes du même auteur

Ces longs soirs d'été au clair de lune à nous aimer dans
le grand parc solitaire tout bruissant de nos baisers,
jusqu'à l'Aube venue…


Dans le grand parc solitaire



Une brise soupire entre les feuilles molles,
Son souffle alanguissant si doux comme un frisson…
Et l'air du soir se fend parmi les ailes folles,
Les vagues bruissements éventés du buisson ;


Il n'est que le reflet des pâles rais de lune
Accordant sa lumière éteinte entre les bois
Du grand parc solitaire où nous rêvons de l'une
Et l'autre mêmement, deux âmes de guingois.


Belle sera la nuit aux longues songeries
Dans le rythme battant des cœurs à l'unisson,
Et nous nous aimerons baignés de nos féeries
À nos lèvres glanant, des baisers, la moisson.


L'Aube nous surprendra dans sa douceur ouatée ;
Nous nous éveillerons à sa jaune clarté.
Aurore étincelante ouvrant l'Heure hâtée
Fera de ce silence offrande en aparté.


 
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   Anonyme   
16/12/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Pour la discrétion comme la dernière fois, nous repasserons.

J'aime bien ce joli poème romantique aux images douces :

Une brise soupire entre les feuilles molles;
Les vagues bruissements éventés du buisson. ( entre autres).

Bel enjambement de l'une Et l'autre.
J'adore les âmes de guingois.

Par contre la construction des deux derniers vers est à revoir.

PS : si l'auteur retravaillait ces deux vers ultimes j'enlèverais
le - de l'appréciation.
D'autant plus que je n'avais pas vu que l'avant-dernier vers
possède une syllabe de trop à moins que cette erreur soit à
l'origine du changement de catégorie du poème ?

Suite : même avec la correction du vers j'aurais mieux vu :

L'aurore étincelante ouvrant l'heure hâtée
Fera de ce silence un don en aparté.

Mais évidemment ce n'est qu'une proposition.

   hanternoz   
14/12/2013
c'est un joli poème, ...à l'exception du dernier quatrain, des rimes en té masculines et féminines, ce n'est pas harmonieux.
cette heure hâtée c'est euh raté, une syllabe de trop.

En repensant ces quelques défauts, le tout sera très bien.

Les 4 premiers vers sont très beaux et proposent une belle sonorité.

Cordialement
Hz

   Robot   
14/12/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bien apprécié les trois premiers quatrains. Dommage que le dernier ne soit pas du même niveau. Mêmes remarques que hanternoz sur la construction de certains vers. Rectifiez ceux-ci, votre texte devient un très bon néo classique à mon avis.

   Miguel   
15/12/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce grand parc solitaire (mais pas glacé, celui-là) rappelle joliment Verlaine, et cette atmosphère intimiste est assez verlainienne, en effet. Les vers sont fluides et doux comme cette brise du premiers vers ; les quelques phrases nominales créent un minimalisme où les impressions sont livrées à l'état brut. Quel dommage que les treize syllabes de l'avant-dernier vers viennent jeter une fausse note dans cette belle harmonie ! Les rimes homophones du dernier quatrain ne me gênent pas ; on trouve cela chez tous les classiques.

   Miguel   
18/12/2013
Etant venu relire ce poème je constate que le vers 15 a été modifié et est devenu un vrai alexandrin. Je m'en réjouis.


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