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Anonyme
13/1/2014
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Il est toujours difficile pour un lecteur/commentateur
de disséquer un poème sur un tel sujet tellement les mots sont vains et dérisoires. Je ne parlerai donc pas de la forme, simplement je m'associe à cette douleur de père et mère que rien ne peut diminuer. Père et grand-père, maintenant, j'ai toujours redouté ces instants de la vie si cruels. Hugo les a connus, de nombreuses fois puisqu'il perdit tous ses enfants de son vivant . Bien à vous. Hananké |
Robot
13/1/2014
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J’avais commencé à commenter ce poème en pré-lecture et votre incipit a interrompu ma démarche. Je m’étais promis d’y revenir en cas de publication. Je comprends que pour vous ce fut une difficile épreuve mais ce poème tient trop de l'intime pour que je puisse le commenter objectivement sans tenir compte du contexte. C'est cela qui me conduit à ne pas y porter d'appréciation.
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senglar
13/1/2014
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour SAINT-AMOUR,
"Ô mort où est ta victoire ? Ô mort où est ta pointe [l'aiguillon] ?"... car "... les morts ressusciteront incorruptibles. Ô mort où est ta victoire ?" (Paul. 1ère épître aux Corinthiens. Chap. 15) Mais je ne vous rappellerai pas votre Evangile que vous possédez sur le bout des doigts :) Je retrouve l' "aiguillon des douleurs" au vers 14 (repris par le dard involontairement païen/profane (?) des souffrances). J'aime beaucoup l'image : "Les miroirs sont voilés et le tain se délabre" de même que les rais d'ambre qui échappent au religieux classique. L'ambre ayant une connotation mythologique. La strophe 6 est culminante à mon sens et les deux strophes suivantes (finales) sont d'une très haute tenue. A aucun moment l'athée que je suis (qui sera heureux de lâcher ses atomes en électrons libres dans la nature quand il mourra :)) ) n'a raillé cette lamentation qui se conclut sur le mot "... déraisonnablement ?" et sur un point d'interrogation (qui n'existe pas au vers 4). Respectable sentiment de révolte final des vers 21 et 24, réponse en écho et en embrassade aux vers 1 et 4. Brabant |
Miguel
13/1/2014
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Je suis un peu déçu par ce texte, dont je trouve l'expression souvent maladroite ("aurore"et "aube" dans la même phrase et le même vers), parfois incorrecte ("en ferai-je" au lieu de "ferai-je") et peu mélodieuse, et qui ne me semble pas à la hauteur de ce qu'il veut exprimer. Il me semble même que "sonnée/ dissonante" frise presque (involontairement, je le comprends bien) le calambour. Je préfêre m'abstenir d'une appréciation peu enthousiaste car ce serait, dans mon ressenti, faire outrage aux sentiments que l'auteur nous livre ici, sentiments si nobles et émouvants en soi, et qui doivent être respectés.
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Anonyme
13/1/2014
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Bonsoir SAINT-AMOUR... Pour avoir traversé les mêmes épreuves que vous, à ce que je peux en juger, pour avoir écrit en pleurant quelques textes peu de temps après, je sais ce que représente pour vous ce poème mais je ne le commenterai pas car c'est vraiment trop personnel.
Ces vers de Théophile Gauthier se vérifient à travers les vôtres... Le poète est ainsi dans les landes du monde Lorsqu’il est sans blessure il garde son trésor Il faut qu’il ait au cœur une entaille profonde Pour épancher ses vers, divines larmes d’or. Bonne continuation |