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Robot
7/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Un agréable texte construit pour nous conduire à la conclusion du dernier vers.
Je décèle cependant - à mes yeux et mes oreilles - quelques défauts. "Du fin art" n'est pas très heureux. Certes, ce n'est pas véritablement un hiatus mais ça arrache à la diction. Pourquoi pas "De l'art fin" Au 3ème vers, l'entre virgule semble faire de ce membre de phrase un tout, alors pourquoi conserver le "et" et n'avoir pas écrit "l'excellence des beautés antiques" qui me semble couler plus aisément à l'oralité. J'ai beaucoup apprécié "Par l'Amour oblatif, j'ai rompu mon écorce" et j'avoue que je vous envie d'avoir "percé le secret du monde et son mystère" privilège que je croyais réservé au "bonheur" de quelques Mystiques. Ce vers ne vous paraît-il pas un peu pompeux ? |
Anonyme
22/10/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Toute une énumération pour arriver à ce fameux regard.
C'eût pu être intéressant mais je trouve le texte laborieux. Pourquoi déjà ce monde fol, il me semble que fou s'écrit ainsi devant une voyelle. Style télégraphiste aussi : ici j'ai fait ci, la j'ai fait çà. Seul le dernier tercet émerge même si je ne sais qui est ce regard de Marie. Au final une impression de déjà vu : les superbes portiques, etc... |
Ioledane
11/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Voilà un intéressant sonnet, bien ficelé quant au rythme et à la rime, quasi classique si ce n'est un hiatus au vers 9 ("j'ai aimé").
Voyage au fil du monde, de l'âme, de la beauté ... pour trouver finalement leur quintessence dans le "regard de Marie", arrivant ici comme point d'orgue de cette quête. Les vers sont fluides, la structure bien assise avec ces "j'ai" (peut-être un peu trop répétés tout de même dans le premier tercet), les formules bien trouvées voire majestueuses (notamment dans les quatrains). Je regrette la quasi-répétition "Puits" / "puisé" dans le même vers, qui aurait pu être évitée en écrivant par exemple "Du Puits de Vérité, j'ai tiré grande force". De même, le hiatus "J'ai aimé" aurait pu être contourné en utilisant par exemple le verbe goûter. Un bel écrit dans l'ensemble. |
Anonyme
22/10/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Ma lecture a achoppé sur ce vers "Du fin art ciselé les générosités" difficile à prononcer à voix haute.
Certains termes me semblent excessivement recherchés ("sérié", "oblatif") qui au contraire d'amener de la beauté entraînent de la confusion. D'une façon générale, je trouve l'énumération plutôt grandiloquente et l'articulation des mots pas toujours très fluides. Je ne me prononce pas sur le thème, cette envolée mystique qui me laisse de marbre et vous renvoie à vos croyances. |
Anonyme
22/10/2013
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Je l'ai écrit à plusieurs reprises, je n'aime pas trop les expressions grandiloquentes et les termes très recherchés qui, pour moi, rendent un texte ennuyeux.
Ici, une succession d'images dont aucune ne m'a interpelé, ainsi qu'une conclusion laconique qui me laisse interrogateur... |
senglar
22/10/2013
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Bonjour SAINT-AMOUR,
Où placer ce poème ? Mais dans votre missel, SAINT-AMOUR, dans votre missel, signet itinérant. De "SAINT-AMOUR" au Coeur de... euh, "regard de Marie" en passant par l'"Amour oblatif" et autres fariboles, on se dit que le prosélytisme choisit ici un habit bien séduisant. Joseph doit cependant se fatiguer à la longue de voir tous ces regards énamourés portés sur sa pauvre Marie... Gare au coup de varlope ou à la vrille du vilebrequin, à moins qu'un bon coup de maillet apoétique !... Dans le genre c'est bien écrit quoique parfois peut-être empreint de mièvrerie et que prononcer en 12 syllabes "Sérié des Penseurs les curiosités" relève de l'exercice d'élocution un galet dans la bouche. lol Je choisis de ne pas évaluer ce dithyrambe iconophile :) Senglar-Brabant |
funambule
22/10/2013
a aimé ce texte
Pas ↑
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Une certaine idée de "l'amour" à travers ce texte prosélyte... sans doute (et c'est à l'envers du prosélytisme) destiné à un lecteur déjà conquis. Celui-ci appréciera-t-il? Le propos, le souci du sens, de sa précision contredit l'intention poétique tout autant que métaphasique. Que puis-je ajouter... sinon que j'aime ceux qui expriment par l'écriture.
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leni
22/10/2013
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saint-amour
A chacun ses idées à chacun son mode d'expression Je respecte les deux Votre poème me parait laborieux Je n'ai pas accroché malgré les jolies images ...art ciselé les générosités..j'ai rompu mon écorce.. Amour oblatif....certes me plait moins Je ne note pas Désolé Leni |
troupi
22/10/2013
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Saint-amour...
Le regard de Marie... Diable ! cela commence à peine et c'est déjà beaucoup. Ensuite votre incipit où vous acceptez de vous livrer "aux juges" pour classifier votre poème démontre la foi que vous semblez avoir en vos semblables. Sur Oniris c'est peut-être dangereux une telle confiance. Plus sérieusement chacun est libre de ses croyances mais sur ce texte le prosélytisme est trop voyant et en devient repoussant (pris dans le sens de repoussoir). Évidemment il ne faut jamais faire l'erreur de confondre un auteur et son texte mais là c'est vraiment difficile et " J'ai vu,J'ai connu,J'ai aimé,J'ai percé " empêchent vraiment d'appliquer cette règle fondamentale. Le dernier tercet me laisse perplexe : parvenir à percer le secret du monde et rester interdit devant le "regard de Marie" alors qu'il s'agit seulement de l'habileté des peintres à savoir transmettre une émotion à celui qui regarde. Écrivant cela je ne porte aucun jugement vis à vis de ceux qui sont subjugués par la représentation de ce regard. |
Anonyme
22/10/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour SAINT-AMOUR... Votre pseudo à lui seul résume ce poème mais je pense qu'il ne s'agit que d'une coïncidence. Je ne me prononcerai pas sur le fond, à chacun ses amours et je respecte les vôtres. Pour ce qui est de la forme j'ai relevé quelques maladresses comme "du monde fol", "Du fin art", sans oublier "J'ai aimé", superbe hiatus s'il en est. Dommage aussi que les tercets soient uniquement composés de rimes féminines d'autant plus que tarie et Marie sont quand même très éloignés l'un de l'autre dans le texte.
Quelques belles envolées dans les deux quatrains mais beaucoup trop d'emphase dans les tercets car pour percer le secret du monde et son mystère il ne faut douter de rien... Premier texte sur Oniris... Considérons que c'est un coup d'essai et attendons la suite avec tolérance et curiosité... Au plaisir |
Miguel
24/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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J'aime bien le tour classique et dépouillé de ce sonnet, quoique, à mon sens, les inversions y soient un peu trop nombreuses. Comme le thème du poème n'a pas manqué de susciter quelques sarcasmes, il ne sera pas injuste que j'apporte à mon tour le renfort d'une vision des choses en phase avec celle de l'auteur. La foi a droit de cité parmi les hommes autant que l'incrédulité, laquelle n'est pas plus rationnelle.
On conteste "fin art", dont je prends la défense comme expression ancienne ; mais "puits" et "puisé" sont de même racine et il aurait mieux valu un autre verbe. Ce poème m'en rappelle un autre, profane, mais construit de la même façon : c'est le sonnet "Beaux et grands bâtiments..." de Malherbe, qui s'achève par : "Mais quoi que vous ayez, vous n'avez point Calliste, Et moi je ne vois rien quand je ne la vois pas." |
Anonyme
27/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
Votre style tout simple est au service de l'intelligibilité ; il en faut pour introduire une idée faite pour déplaire à notre monde athée. La structure est limpide et permet un compartimentage de la trajectoire : 1. les œuvres en dur, magnifiques (face visible) (œil) 2. autrui, tantôt bon, tantôt méchant (face cachée) (paroles et actions) 3. la "maturation" du poète qui a. apprend b. se sacrifie et confesse sa supériorité c. s'infériorise cependant au mystère marial (face intérieure) (aspiration spirituelle) Nous obtenons des escaliers montants : la façade artistique détrompée par autrui, détrompé par une conversion, dont l'absolu est détrompée par l'immaculée conception : la mère de Jésus bénéficiant de la Croix par anticipation. Un point moins positif concernerait votre langue qui présente en l'occurrence peu de sophistication ; c'est le pendant de la clarté ; et je préfère un texte clair sur ce sujet que des circonlocutions. Le second concernerait le manque d'explications concrètes ; le choix d'une forme très brève, le sonnet vous conduit à n'utiliser pratiquement que des métaphores, alors que la conversion d'un personnage peut s'exprimer de façon très concrète. J'aime bien votre pseudo qui n'est pas anodin dans le contexte de votre poème. J'attends votre prochaine production avec impatience. |
Fortesque
28/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Le narrateur semble avoir fréquenté le beau monde et ses hauts-lieux où règnent le faste et l'opulence. Avoir pris ses quartiers dans la cour des grands l'aura exposé ici plus que nul part ailleurs aux vicissitudes de l'âme humaine et à ses compromissions. Malgré le regard placide quasi sacerdotal dont il fait preuve, notre personnage témoigne d'un attrait particulier pour les beautés antiques finement ciselées. Cela dénote, à mon avis, un goût à peine déguisé sinon pour une quête spirituelle du moins pour une autre, plus esthétique, où les canons de la beauté sont prégnants. La source non-tarie à laquelle il va puiser sa force ne recèle pas ce caractère divin dès lors qu'elle manque à se révéler tout simplement intarissable. D'ailleurs, l'amour oblatif dont on nous parle pourrait très bien de nos jours être taxé de sexiste tant il va ici à sens unique. Voilà que la "vérité" sort du puits ! Le "regard de Marie" semble plus terrestre que céleste. Autant celui de la Sainte Vierge n'a rien d'insondable au regard de la doctrine, autant celui d'une Marie-couche-toi-là, les yeux dans les yeux avec notre homme, risque fort de prêter aux questionnements intérieurs. Ce regard-là, avec toute la souffrance qu'il dissimule, est de loin le plus impénétrable à mes yeux.
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TheKid
5/11/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour SAINT AMOUR, je suis ravi de te retrouver là, sur Oniris.
J'ai préféré tes deux tercets à tes quatrains (ceux-ci moins "chantants" à mon goût. Sur le fond tu ne seras surpris de mon total soutien, continue de la sorte...c'est ta vraie signature. |