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LenineBosquet
18/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
ce poème étant proposé en contemporain, il n'appelle donc pas de critique sur sa forme. Il possède néanmoins de jolis alexandrins. Je vois deux parties se décliner ici. Dans les trois premières strophes , le narrateur apparait "solaire", il rompt les ténèbres, il est "agile et ondoyant", "nonchalant", il a "la force de gravir" etc ... dans un monde à l'atmosphère lugubre ("glaise", "fuir", "en vain", oubli", "perdre", "ténèbres"). La deuxième partie dans les trois dernières strophes parlent d'introspection, d'un trop d'amour qui ne sait où s'exprimer. Je n'ai pas tout compris, formellement, et j'ai quand même l'impression d'avoir compris. Marrant. J'aime beaucoup le dernier quatrain qui me parle le plus, c'est lui qui me fait commenter, et je trouve très bien de finir son poème par son quatrain le plus fort. Merci |
Cyrill
19/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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« C’est un curieux savoir que celui sur soi-même » : un bon résumé de ce poème que je trouve assez envoûtant et d’une puissante mélancolie. Le regard posé sur soi-même est sans concession : « je ne suis dans le jour / Que le pantin maudit d’une ombre maladroite », malgré trois premiers quatrains d’un optimisme retenu. La lucidité vient par la suite saper les propositions antérieures.
La lecture est agréable et fluide, le propos est pertinent sans ressembler à une démonstration. Cela reste de la poésie, avec son cortège d’images. |
Boutet
27/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un poème qui ne manque pas de charme mais que je peine à comprendre. Pourquoi des cadavres de fleurs ? Un très joli dernier quatrain qui résume, je pense, tout le questionnement du déroulement
de la poésie. |
papipoete
27/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour SaintEmoi
je sais faire tant de choses, marcher sur des sentes empierrées, des talus de glaise glissantes, avouer l'inavouable face au miroir, dire je t'aime à en mourir ... dans ma tête, la nuit quand tu n'es pas en face de moi ! NB bien que le titre " cadavres de fleurs ", me donne à gamberger, je vois bien la scène de cette " grande gueule " , qui jamais ne la ramène - y'a qu'à ! si c'était moi ! Je lis le numéro d'un funambule du courage, qui se mord les doigts, de ne point oser, procrastiner éternellement ! Me rappeler avoir courtisé une bergère avec ses vaches au pré, sans jamais avoir osé lui dire " je suis si amoureux de toi... ) Votre poème montre tout le savoir de ce fier-à-bras, et la 4e strophe est particulièrement riche ! les dodécasyllabes sont résolument " contemporains ", avec par exemple - sourires et soupirs ( qui ne riment pas, rime féminine contre masculine ......... faire et vers ) |
Provencao
27/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour SaintEmoi et belle et douce année,
J'aime bien ce "savoir, ce tenir, ce aller...." de l'instant presque contemplatif vécu dans le soi-même et la recherche de soi à l'instant poétique en déliant sens et émotion accompagnant chacun de nous comme notre ombre. Au plaisir de vous lire Cordialement |