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Mauron
18/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Pas facile de lire des vers faux ou approximatifs. Ou bien on écrit en vers réguliers, ou bien en vers libres, mais pas dans cet entre deux bancal... Ou bien, s'il faut faire des élisions, on les suggère par la graphie, comme les chanteurs poètes qui prennent avec raison des libertés avec les vieux maîtres et les vieux mètres: "une verte salad', des raisins à croquer"...
Le sujet est d'actualité, il est traité de façon souriante et sympathique et la chute est elle-même bien venue. Le texte me fait penser à "Demain dès l'aube", même utilisation du futur et même trajectoire tendue vers un but, vous auriez pu rendre l'allusion plus explicite et faire sourire avec cette reprise parodique de Hugo. Tout ce côté décalé, souriant, le texte ne le met pas assez en valeur, c'est dommage. Toute la convivialité suggérée par ce texte, au fond, ce bonheur de vivre des choses à la fois simples et essentielles, vous auriez pu vous y attarder encore un peu, c'est si bon! |
Anonyme
19/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Sur un thème "a-poétique" - si je puis m'exprimer ainsi - c'est plutôt réussi. Mais ce que je trouve particulièrement bienvenu ici, c'est l'absence de discours moralisateur. En d'autres termes, vous avez su éviter les clichés inhérent à ce genre de textes. Vous nous emmenez tranquillement au marché faire les courses avec vous, serrant quelques mains par-ci par-là, échangeant quelques mots par courtoisie, sans plus, avant d'aller voter. Le tout avec un naturel incroyable. Pour ce qui est de la forme, j'ai tout autant apprécié. Les phrases sont fluides, naturelles : elles coulent de source ! Quant à l'absence de majuscules au début de chaque vers, cela ne m'a pas du tout gêné, bien au contraire. Il y a comme une sorte de résignation tout au long du poème qui a su me toucher, donc bravo ! Wall-E |
Anonyme
20/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Est-ce voulu le manque de majuscule en début de phrases !
Deux petites remarques orthographiques : - Je croiserai et non je croiserais ( tous vos verbes semblent être au futur simple - mon angoisse nourrie et mon angoisse nourrit Intéressant réflexion, sur ce geste civique, glissée dans ce quotidien, et ses interrogations. |
Anonyme
22/12/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Votre texte s'intitule: jour de vote " et je l'aurais plutôt intitulé "Jour de marché". Je comprends bien votre chemin mais je l'ai trouvé au final détaché du vote . Un peu comme si dans l'urne, vous ne mettiez que votre personne. Vous parlez de ce qui se passe dans le monde comme quelque chose de lointain et je me suis demandé de quoi vous vouliez vous libérer. Sinon ne pas en entendre parler . Bon, vous avez voté, c'est bien....:-) Si vous nous aviez parlé de vos vertes salades peut-être "bio", de vos rencontres de toutes les couleurs et surtout des mots partagés, alors oui, j'aurais pu comprendre. Là, c'est un peu léger . Pour, l'écriture, je n'ai rien lu de poétique. |
Pimpette
7/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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"apeuré par ces guerres martelées de prières,"
Excellent ce vers qui laisse penser que vous écrirez aussi des textes moins prosaïques à l'occasion? Mais j'aime cette façon simple de traiter un bon sujet sans chercher à faire un sort à chaque ligne pour faire"poétique" à tout prix... |
lala
7/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour SaintEmoi,
J'ai apprécié cette opposition entre un quotidien de vie douce, de denrées à profusion, de promenades et d'accolades, et un enjeu qui s'exprime dans la solennité du vote, si grave dans le contexte actuel. Le style est trop indéterminé. En tentant de respecter une métrique, vous détruisez finalement le rythme. Par exemple : « quelques pommes de terre, de l’ail, des oignons, » : vous respectez douze pieds mais avec une première partie de sept et une seconde de cinq. Il vaudrait mieux « des pommes de terre, de l'ail et des oignons » ou encore « quelques pommes de terr', de l'ail et des oignons ». D'autre part, les rimes sont en général pauvres. Je crois surtout que vous devriez vous émanciper des règles formelles au profit du message de fond que vous délivrez, que vous pourriez écrire en poésie libre, ou à l'occasion d'une nouvelle. Essayez ! |
Pussicat
7/1/2016
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Un texte sans musique, sans rythme, une promenade au marché avant d'aller voter... et après ?
Où est la poésie ? "une verte salade", ouche ! Vous faites vos courses, c'est cool, avec des vers plombants comme un parpaing : "tant chargés d’égoïsme que de haines bien lasses," "tant d’humains encombrés par nos manques d’amour ;" Le dernier quatrain illustre votre écriture... un peu lourde, sans éclats, sans émotions... rien ! je n'ai rien ressenti. La prochaine fois, peut-être, à bientôt de vous lire |
Anonyme
7/1/2016
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Quelques emplettes, des effusions, un état d'âme sur l'époque actuelle ; puis un questionnement sur le bulletin à glisser dans l'urne.
Rien de bien particulier pour susciter mon intérêt. A vous lire une autre fois |
Camlai
7/1/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Je ne vous connais pas, mais je devine que vous n'êtes pas un amoureux de poésie, ou du moins, que vous ne vous prenez pas pour un poète. La preuve avec ce premier vers complétement décalé dont le premier hémistiche, en effet, peut sonner comme le premier vers de "Demain dès l'aube" de Hugo, mais dont la fin est presque rocambolesque. On sent aussi une désinvolture dans le sujet et dans l'ensemble de ce poème (plutôt bien) qui marque la rupture que vous faites avec les sujets "classiques" de poésie. Je pense que vous aimez faire des vers et des alexandrins sans vous prendre pour autant pour un poète : et c'est très bien. Continuez à faire des vers (essayez de respecter tout de même le nombre de syllabes) et continuez à traiter des sujets aussi anodins. Tâchez d'améliorer vos vers. |
Francis
8/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le marché, lieu de rencontres, de brassage, d'échanges, d'éclats de rire.
On y achète les mêmes fruits, les mêmes légumes. L'agora est un lien social . Pourtant, parmi ceux qui me serrent la main ou qui me sourient, il y en a qui ont offert leur suffrage aux marchands de haine, d'intolérance, de fanatisme. |
Pouet
8/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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Moi j'aime bien ce petit poème.
Il est en catégorie "contemporaine" et non "classique" et je trouve assez stupéfiant qu'on puisse vous reprocher un défaut de métrique. Moi je ne me soucie pas non plus du nombre de pieds et je ne m'en porte pas plus mal... Bref. J'aime bien le vers d'entame, très sympathique et décalé par rapport au sujet. Au fait au nom de quoi la poésie ne pourrait-elle pas se poser sur une aile de poulet? Sinon pour le "vote libérant" je n'en connais pas. Au plaisir. |
Miguel
10/1/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Je suis d'accord avec le premier commentaire, c'est assez déstabilisant cette prosodie bancale, et ce n'est pas, à mon sens très esthétique. Du beau vers libre vaut le classique. Ensuite, ces bons sentiments un peu angéliques, cette haine des haines, cette malédiction des frontières, tout cela est un peu facile. Le "vote libérant" a quelque chose de bien mystérieux, de surréaliste. Mais enfin, on ne peut pas détester un poème qui chante la paix plutôt que la guerre (et encore, quand la guerre est bien chantée, ça donne "l'Iliade", "la Chanson de Roland", "L'Expiation", de Victor Hugo, dans "Les Châtiments", etc).
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GilbertGossyen
19/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très intéressant. On voit un M. tout le monde vaquer à ses occupations du Dimanche, rencontrer d'autres M. tout le monde; mais on glisse progressivement vers des pensées sur la peur, la haine; on pourrait penser que cela va dériver sur un discours sectaire, individualiste et souverainiste, mais c'est le contraire qui est défendu dans la dernière strophe. Du coup je me demande de quelle couleur est le vote qui libère.
J'aime bien quand un poème finit avec une question. |
carbona
25/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé votre poème que je trouve vif tel un cri ! J'adore la première strophe, vraiment ainsi que le tout derniers vers qui "claque". Les moins : - l'absence de majuscules qui me gêne un peu, - "embrasser ceux que j’aime" < formulation un peu trop courante je trouve, le "ceux que j'aime" est un peu lourd - "m’indignant par les mots du fanatisme ambiant" < fanatisme dénote ici, ça nous sort de la poésie Merci - |