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lucilius
3/2/2017
a aimé ce texte
Pas
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Je trouve cette lettre aux intonations testamentaires écorchée par des expressions imprécises tout comme sont écorchées les règles de la prosodie.
Dans la 2ème strophe, enquête de quoi ? Quel déséquilibre ? "Je comprends par le sang que l'amour est un vice il est comme un absent qui laisse des indices" : pourquoi un vice ? N'y a t'il pas un défaut de ponctuation ? Le mot "sang" est encore présent dans la 3ème strophe mais cette fois il s'agit de purge (thérapeutique sans doute !). "Si la nausée toujours a repris dans mon corps" : le terme "toujours" ne colle pas avec "a repris...". Si la nausée est toujours présente, elle ne peut pas avoir repris. "Je prends encore le risque d'un ultime méfait" : lequel ? L'envoi de cette lettre, un geste fatal ? Pourquoi méfait ? Trop de mots à mauvais escient ne me permettent pas d'apprécier ce texte comme il devrait l'être. |
GilbertGossyen
6/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Magnifiquement triste et poétique. La catharsis par la poésie ? Evacuer l'amour comme un poison en écrivant des vers ? Puisse cela fonctionner pour vous. Mais quoi qu'il arrive, l'amour vous a fait créer ce magnifique poème.
Merci. |
Leverbal
23/2/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Impossible pour moi de me détacher du Déserteur de Vian à la lecture du premier vers. Alors mon attente est plus forte d'un texte un peu narquois, désabusé, et en même temps extraordinairement déterminé.
Or je trouve de l'emphase et des formules un peu plates (la tête deux fois en fin de vers par exemple). L'auteur veut montrer que son texte est thérapeutique, alors qu'il est incantatoire... Espoir déçu |
Anonyme
23/2/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour SaintEmoi,
Sans doute eût-il mieux valu écrire sans rimes. Chacun écrit les alexandrins comme il veut, mais ils sont tellement malmenés ici par la distraction des rimes et par les e caducs à la césure, que je m’étonne de la soudaine licence poétique au mot encor « Je prends encor le risque d’un ultime méfait ». On aurait pu avaler celui-là comme les autres. Beaucoup aussi de formules prosaïques comme « tu dois au préalable » ou « Je ne demande pas quelque chose d’indu » qui appauvrissent encore la forme choisie. A propos d’elle, on dirait la lettre d’un érudit qui a pris un p’tit coup de mou au cœur et aux mots. Quant à l’exorcisme poétique de l’incipit, j’ai plutôt l’impression que vous y avez fait entrer un diablotin qui tente comme il peut de camoufler ses sabots. Vraiment désolé, SaintEmoi. Ludi procureur de l’alexandrin. |
Anonyme
23/2/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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" Je t'écris cette lettre que tu liras peut-être, " une entame un peu maladroite dans ce sens où l'original est dans tous les esprits.
Malgré plusieurs lectures cette lettre n'a pas réussi à me convaincre quant à l'effet " thérapeutique " prétendu. Elle me semble au contraire accentuer le désespoir de la situation. "Tu dois au préalable te munir d'allumettes Et tordre dans la flamme cette dernière lettre, La magie et le feu emporteront sans doute Ces restes de nous deux vers l'éternelle voûte." " Je prends encor le risque d'un ultime méfait… " Quel est-il ? |
arigo
23/2/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Si dans la forme, le texte est bien construit, je n'arrive pas à être surpris ou étonné par le fond. En lisant les deux premiers quatrains, on peut quasiment deviner ce qu'on va lire par la suite.
Petit bémol également pour ces vers-ci : "J'y ai mis de la foi, j'y ai mis de l'espoir, Moi qui ne crois en rien sinon au désespoir." La rime entre "espoir" et "désespoir"... Ouais, bon... En revanche, j'aime beaucoup les vers suivants : "La magie et le feu emporteront sans doute Ces restes de nous deux vers l'éternelle voûte." J'y retrouve des images et davantage de poésie que dans l'ensemble du texte. Merci pour le partage, Arigo |
Anonyme
23/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Apparemment, votre poésie grince dans ses entournures.
J'ai lu les commentaires, et vu les explications, mes lacunes en la matière sont stupéfiantes. Je vais vous avouer une chose, j'ai rien vu. Désespérant ( je parle pour moi, évidemment ). Cependant, je serai loyal, et commenterai selon mon ressenti. La forme ne me dérange pas et j'aurai une question pour Ludi, pardon SaintEmoi, mais j'essaie de comprendre moi aussi ; ce texte aurait il été plus judicieux en prose ? Une vraie question, hein, sérieusement. Je demande ça, parce que moi, personnellement, je me suis laissé porter par vos mots, ensorcelé par la mélodie des vers, et cette emphase, qui émane du texte, m'a bouleversé. J'ai vécu pleinement votre texte, et en ai encore des frissons. C'est le genre de lectures que j'affectionne particulièrement, car elles remuent mes tripes, et même si c'est de la science fiction, je suis preneur. On s'échappe de l'ordinnaire. Même s'il y a de la grandiloquence dans votre lettre, heureusement dirais-je, sinon elle serait aussi plate qu'une limande. |
Anonyme
23/2/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Les vers sont fluides et bien travaillés. Cependant, je n'ai pas été transcendé par le propos et surtout la façon de le traiter.
Disons que je me suis ennuyé plus qu'autre chose, et cela m'ennuie car le poème résulte quand même d'un travail assez important. Je suis donc partagé entre le marteau et l'enclume et préfère juger au ressenti. Wall-E |
Kytsuh
23/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir,
J'ai apprécié votre texte, pour l'ambiance surtout et certaines images aussi. Je pense avoir saisi un peu de ce besoin d'exorciser cette histoire, ainsi que l'idée d'un ultime méfait qui est intéressant et touchant. Il y a quelques maladresses que j'ai surtout ressenties par une cassure dans le rythme de vos vers comme pour "Je ne demande pas quelque chose d'indu" par exemple, mais comme je m'y connais très peu en poésie, je serais bien en mal de vous aiguiller pour l'améliorer... Ceci dit, je voulais que vous sachiez que vous m'avez tout de même fait rêver quelque peu par vos mots. Merci ! |
Anonyme
24/2/2017
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Modéré : commentaire trop peu argumenté.
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Proseuse
25/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour SaintEmoi,
Vous dire que j' ai aimé vous lire, ça je ne peux pas, la tristesse et la désespérance sont tellement présente que l' une comme l' autre ont raison de moi et me tétanise mon besoin de rêve !! vous n' en êtes bien sûr pas responsable .. l' humeur de l' auteur et celle du lecteur parfois ne se croisent pas ! ceci dit le texte est fort et poignant , au niveau de la forme, je ne peux pas dire, je ne suis pas experte ! Merci en tout les cas du partage et à vous relire peut-être un jour dans un éclat de rire , pourquoi pas ? :-) |