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dom1
25/6/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Le pire n'est jamais sûr, c'est vrai, mais lorsqu'il est ce qui en fait son charme mortuaire, alors tout est possible, les freins sautent et l'humanité trinque, derrière le vide des lunettes noires ou des rideaux tirés. Il est à venir, tout comme il a été car l'histoire ne pèse pas lourd dans le cheminement démagogique des propagandes extrêmes où séparent ses fervents promoteurs. Alors, il faut le boire jusqu'à la lie.
Merci pour ce refrain, citoyen... domi... |
BlaseSaintLuc
26/6/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Splendide ! Je me suis essayé au même exercice, mais sans que l’on retienne mon texte. Ici, je suis sûr que votre version “du moment” va passer le cap haut la main. C’est très réussi, très subtil, ça ne heurte personne, et ça en dit plus qu’il n’y paraît. Ma foi, c’est de la poésie !
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Polza
2/7/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Bonjour,
Votre poème aurait tout aussi bien s’intituler kakistocratie ou moi ou le chaos ! Une petite remarque de rien du tout avec règle à l’appui (On écrit toujours « quelque temps » : « quelque temps » est une locution adverbiale qui s’écrit toujours au singulier. En effet, comme le rappelle notre article sur « quelque / quelques », lorsque « quelque » a valeur d’adverbe, on ne l’accorde pas. Dans « quelque temps », « quelque » a le sens de « certain », « un peu » et désigne quelque chose d’indénombrable (le temps). On pourrait dire « depuis un temps quelconque », « depuis un peu de temps ». On doit donc écrire « quelque » au singulier, comme dans les cas de « quelque chose », « quelque peu », « quelque part » ou « en quelque sorte ». (site lalanguefrançaise.com)). J’ai du mal à comprendre où ce poème cherche à m’emmener, il y a une réflexion politico-métaphorique de la part du narrateur, mais je la perçois mal. J’imagine qu’il faut faire le lien entre le thème de ce poème et les évènements politiques actuels en France, mais l’ensemble m’apparaît flou. J’admets qu’il est sûrement très difficile de faire passer un message (si message il y a) politique en si peu de mots. « Aux pieds de cette foule entorsés et bottés ? » je trouve que l’écart entre pieds et entorsés et bottés nuit à la fluidité et à la bonne compréhension de cette phrase. « de cette foule » vient s’intercaler inopinément, j’ai cru à une erreur d’accord en premier lieu « foule entorsée et bottée », il m’a fallu relire ce passage pour le comprendre, ce n’est pas pertinent, je pense. « Penses-tu que la nuit, quand la Lune en croissant/Vient dire du soleil ce qu’il faut retenir,/Ils fermeront les yeux, attendant le levant,/Imbécile à la vie et à son devenir ? » je ne l’ai pas signalé au premier quatrain, mais j’ai eu exactement la même gêne dans les deux. Je trouve qu’il y a trop d’espace entre la phrase principale et sa continuité, chaque fois, il y a trop de décalage « Penses-tu que le jour, (quand l’horizon frémit/Des tonnerres lointains et toujours habités,) Je puisse sans trembler poser mon bras démis » et « Penses-tu que la nuit, (quand la Lune en croissant Vient dire du soleil ce qu’il faut retenir,) Ils fermeront les yeux, attendant le levant, ». « attendant le levant, » même si c’est en contemporain et même si d’illustres auteurs l’ont fait avant vous, j’ai toujours un peu de mal avec les répétitions de sonorités comme dans « le levant » et son leuleu. J’ai beaucoup apprécié le dernier quatrain, je le trouve fluide et poétique, les deux autres me semblent un peu plus forcés dans la construction. Il y a des choses que j’ai appréciées et d’autres un peu moins, difficile de donner un avis. J’aurais sûrement aimé un poème plus long, en apprendre un peu plus sur l’état d’esprit du narrateur, je reste un peu sur ma faim, mais le dernier quatrain me laisse une fort belle impression tout de même. Polza en EL |
Myndie
3/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Un parfum actuel, la détestation du présent et les lendemains qui déchantent planent sur ce poème. Voilà qui a le mérite d'être clair. Voilà une pensée, des propos riches auxquels j'adhère totalement. Le verbe est puissant «Aux pieds de cette foule entorsés et bottés ? » « Ils fermeront les yeux, attendant le levant, Imbécile à la vie et à son devenir ? » et la poésie intense « quand l’horizon frémit Des tonnerres lointains et toujours habités, » « Si tu me réponds, Non ! je marcherai, patient, Et les nuits et les jours sauront me reconnaître. » Et dans ces deux vers très allégoriques : « Penses-tu que la nuit, quand la Lune en croissant Vient dire du soleil ce qu’il faut retenir », je retrouve avec bonheur un peu de l'âme de Guidoni qui chantait Marseille en lui reprochant de se « protéger de trop de soleil ». La conclusion est sans doute binaire mais le tableau n'est peut-être pas si pessimiste ? J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce texte ciselé et fort qui m'a véritablement enthousiasmée. |
Provencao
11/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour SaintEmoi,
À force de se fixer sur ce jour, on en oublie le ".Et les nuits et les jours sauront me reconnaître." L’interprétation s’est substituée au réel. Pour tenter au contraire d’accéder à la chose même, l'exercice de réflexion entraîne le sentiment à regarder par-delà les vraisemblances. Plusieurs lectures utiles pour mieux ressentir cette belle et intelligente poésie. Au plaisir de vous lire. Cordialement |
Dian
25/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Voici une chanson qui contient en elle tous les ingrédients d'une vraie chanson : le jour, la nuit, le mouvement, le temps, le Toi, le Moi.
A qui ou à quoi se rapporte l'adjectif "imbécile" ? Si c'est "ils", dans ce cas il faut un "s" à la fin. A moins que ce ne soit "tu". |