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Anonyme
30/8/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pour beaucoup, le port est synonyme de havre. Il l'est même d'ailleurs étymologiquement. Pour Baudelaire, dans ses poèmes en prose (Le Spleen de Paris), "Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie".
Il en va tout autrement du sombre capitaine dont vous parlez. Lui, il accoste à regret, et il tourne le dos à la réalité des hommes sur terre. Dure et navrante réalité qui le fait méditer. Il implore les éléments naturels de le préserver des fanatismes, des folies humaines, des idoles néfastes. Cet appel du grand large offert comme une fuite semble impuissant malgré tout, puisque le poème se termine non pas sur une note d'espoir, mais sur une note de découragement et de colère : "J'ai le ventre animé d'une nausée impie". Au sujet du titre : Le bateau libre... Est-ce être libre que de fuir la réalité ? Et de toute façon, est-il libre, ce bateau, lui qui a aussi à affronter les tempêtes ? Cela n'est pas une critique, c'est juste une piste de réflexion que je m'impose à la lecture de votre poème. Et le fait que le poème incite à réfléchir est un plus. Un petit détail : "Hydrater leurs faiblesses". J'aurais bien vu "abreuver", à la place d'hydrater. J'ai aimé ce poème pour son côté romantique : appel à la nature pour expier les fautes humaines, solitude du marin... |
Anonyme
19/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime votre bateau, son ivresse à rester libre, comme l'image de son capitaine tournant le dos à l'escale.
Le langage est fluide et y flotte avec aisance et poésie ce que vous voulez transmettre. Ce vieux 'nonchaloir' , comme une épave retrouvée, me plaît beaucoup. Merci |
Anonyme
19/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une plongée mystérieuse dans un port brumeux perdu au fond de je ne sais quel endroit sur Terre.
Et ce sombre capitaine, dont on ne connaît pas le nom, mais dont on imagine aisément les multiples aventures au gré des océans et des mers, est délicieusement énigmatique. Bravo à vous, Wall-E |
Vincendix
19/9/2015
a aimé ce texte
Bien
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J'aime tout ce qui touche à la mer mais je ne suis pas passionné par ce texte.
Le premier quatrain est prometteur, ensuite cette histoire de capitaine sombre et taciturne me déçoit un peu. Quelques adjectifs hachent le rythme, d'autant plus que certains ne sont pas appropriés (à mon avis). tendre pour la houle ! Je retrouve de l'intérêt dans le dernier quatrain, qui, peut-être, explique ce qui précède. |
cervantes
20/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai senti le vent d'un Vigny
Vous m'avez fait vieillir puissant et solitaire, Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre D'un anti Vigny. La mer remplace la terre, Les marins, l'humanité se saoule et solitaire le capitaine doute, sans dieu, sans mirage à se raccrocher. S'il invoque le large, comme Moïse invoquant Dieu, c'est pour demander de ne pas succomber à la piété, aux idoles sacrées. J'ai beaucoup aimé le sujet et par moments beaucoup certains vers. Certains autres à mon avis pourraient être mieux ciselés et plus évocateurs. Hydratent leurs faiblesses aux goulots de Bacchus Tant fort et de courage et de tristes prières "Ô vent ô toi le large Mais l'ensemble m'a réellement plu et le sujet, rarement traité de cette façon sur Oniris, particulièrement. |
madawaza
27/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Très peu enclin à lire de la poésie, je suis venu ici par curiosité et aussi grâce au titre, étant épris de bateaux et de liberté. Eh bien, j'ai vibré, enchanté par les rimes et le rythme. Bien aimé le sujet aussi. A+ |