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Anonyme
24/5/2014
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Soit nous sommes au deuxième degré soit pas. Considérons la deuxième hypothèse. Les trois premiers quatrains sont un "exercice". Assez surréaliste au niveau du sens : le vent qui parle de graines, de brises et d'aventure, l'herbe buissonnière, ... Et puis les deux premiers vers du quatrième quatrain sont plus que surprenants ! On reste dans une histoire de vents. Et la suite "tombe" dans du descriptif cru qui ne se dissimule que très mal; bien au contraire, le fait de "l'enrober" de la sorte me choque j'avoue. L'avant-dernier m'a fait sourire. Malgré moi. Tant qu'à faire, j'aurais choisi d'être plus franc, plus osé, plus clair. Sans doute l'auteur a-t-il voulu faire joli mais c'est assez à côté, personnellement. Si nous sommes au deuxième degré, j'avoue avoir souri, oui. Mais les signes ne sont pas assez évident pour le rustre que je suis. Je crois vraiment, que sur ce thème des millions de fois écrit, l'auteur doit être d'une totale intégrité par rapport, non pas au style recherché, à la mélodie mais à lui-même, au sentiment, à l'emportement (bestial et/ou tendre), bref à ce qu'il sent. |
Lulu
24/5/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé l'ensemble de ce poème, excepté la dernière strophe que j'ai trouvée trop lourde. L'ensemble est, effectivement, bien réussi. Les images sont belles, le décor superbe... On s'y croirait, tant c'est vivant.
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Anonyme
12/6/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Vous ne prenez pas de risques en postant en poésie libre. Je trouve ce poème très bien travaillé avec un excellent équilibre en chaque strophes. Même si je ne suis pas transportée très haut dans la poésie, je trouve néanmoins la quatrième strophe très jolie. |
Robot
12/6/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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On dirait que le choix du contemporain a été dicté par une absence de volonté de parfaire en néo-classique. C'est ainsi que l'on se heurte à des arythmies désagréables à la diction quand les vers passent à treize pieds alors qu'on naviguait sur des alexandrins. C'est une erreur de ne pas choisir entre un libre assumé et un néo-classique régulier.
Sur le fond du poème, hormis le 3ème quatrain, je trouve que la vague amoureuse comparée à la nature n'est pas ici montrée de manière très heureuse, même parfois très lourde comme le quatrain final. L'impression de lire deux textes mélangés en un seul. "Herbes, feuilles, humus, arbres, sèves, racines" Par exemple, ce vers d'énumération est assez pénible à dire. Il rompt la fluidité et semble là pour compléter le quatrain qui se passerait aisément de lui. Désolé de ne pas avoir trouvé plus de charme à cette aventure champêtre. |
Anonyme
12/6/2014
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Bonjour
Encore un des ces textes où il ne faudrait pas beaucoup d'efforts pour le rendre totalement intéressant et beau. Dommage et bien que je ne connaisse pas les contraintes de la poésie contemporaine, il me semble que la forme soit pas mal approximative. On devrait être à Trousse-chemise, il ne manque que la musique. Les belles choses : Le vent dans tes cheveux me contait la nature, De ce soleil d'avril qui réchauffe les coeurs Attention au rhume : une pluie printanière sur l'herbe buissonnière. J'ai bien aimé les errances utérines !! Pas d'appréciation mais à retravailler encore et encore. |
Myndie
12/6/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour SaintEmoi,
Je reconnais une belle aisance dans l'écriture poétique et un travail certain sur le rythme (déjà par le choix des alexandrins) et les images : la 1ère strophe est remarquable mais j'avoue par contre ne trouver aucun charme aux « errances utérines ».. Cependant, quelque chose me gêne dans votre poème que je trouve, sur le fond, mal défini, tant il semble hésiter entre poésie érotique et poésie scabreuse. Les deux styles sont évidemment recevables et nos plus grands auteurs n'ont pas manqué de s'y frotter (sans arrière-pensée :-) ) avec le talent que l'on sait. Il faudrait donc pouvoir choisir, mais : - en l'état, votre texte manque un peu ce cette sensualité, de ce caractère suggestif, émoustillant qui fait toute la saveur du poème libertin (au même titre que "Femmes" de Verlaine par exemple) ; - par ailleurs, il n'a pas non plus la licence et la crudité de langage qui le rangeraient dans la seconde catégorie, celle de la poésie explicitement sexuelle (« Hombres » du même auteur ou certains poèmes d'Apollinaire) . Et tant qu'à être inconvenant, même en poésie, autant aller jusqu'au bout. C'est, à mon sens, principalement cette approximation qui nuit à sa force poétique et c'est un peu dommage. Bien à vous myndie |
newman
12/6/2014
a aimé ce texte
Bien
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bonjour,
votre poésie est une poésie "flottante" je dirais.On ne sait pas trop dans quel registre la placer.sensuelle,crue,sentimentale etc... ce mélange est un peu spécial mais quelques strophes de ce repas se lisent agréablement. |
Anonyme
12/6/2014
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour SaintEmoi,
Quel repas ! Je voudrais pas avoir à débarrasser. Je ne sais pas quelles étaient vos intentions, en tout cas moi, je me suis fendu la pipe, en même temps que vos tourtereaux. Bravo, c’est une monstruosité d’humour porno, votre poème ! Bravo d’avoir berné le CE avec vos herbes, vos arbres, et autres racines. Moi j’ai surtout retenu : « Une pluie printanière mouillait nos lèvres roses » Sublime. Vous installez une fausse piste. Vous nous faites croire qu’il s’agit de deux femmes… Je crois que je vais me laisser guider. « Ton ventre respirait le même air que le mien Azote polyglotte aux intimes refrains » Polyglotte, polyglotte ? Je connais déjà douze langues, mais là, félicitations. Azote, azote ? Ça me rappelle trop Monique, ma poupée gonflable. Quand il m’arrivait de la percer involontairement, et qu’elle s’envolait par la fenêtre en laissant derrière elle des arômes d’azote. J’ai eu beaucoup de peine à m’en séparer. « Jusqu'à mes doigts curieux aux errances utérines ». Premier prix de touche-pipi. Quand je me dis que j’ai jamais su parler aux femmes…. Ni être aussi drôle. En plus, je trouve que c’est super bien troussé. « L'atmosphère féconde invitait nos deux corps À reproduire ce monde pour sauver le décor » Le bébé fera au moins dix kilos. Génial. Abasourdi. « Alors j'ai pris ton cou sous mes lèvres rougies Et ta main dans mon cou sous tes lèvres rougies » Il m’a fallu relire au moins dix fois pour comprendre la position. Rien trouvé de tel dans le Kama Soutra. C’est du lourd. Déjà, dès le début j’aurais dû me méfier : « Le vent dans tes cheveux me contait la nature Il me parlait de graines de brises et d'aventures » Après coup, ces vers doublent l’effet comique de l’orgie qui va suivre. Chapeau (avant qu’il ne s’envole). « J'avais dans mon panier de fraîches provisions ». Avec tout ce qui a suivi, je suppose qu’elles étaient bleues ? Franchement, SaintEmoi, vous méritez qu’on vienne vous lire. Je n’ai aucune influence, mais votre texte est tout simplement Exceptionnel. Ludi sous une pluie printanière |
chVlu
12/6/2014
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ouf les provisions étaient fraiches, si elles avaient senti la morue je crois que le renvoi eu été inévitable......
le début sonne un peu trop gentillet à mes yeux, la fin presque bien, mais l'ensemble me laisse avec la sensation de cette giclette échappé l'air de rien........ Je ne sais si c'est l'ambiance torride qui inhibe mon cerveau lent, et visse l'art, mais j'ai pas compris l'histoire des jeux olympiques où les pays se prennent pour dieux qui font les gladiateurs oint (ou snif) d'huile. Voulant trouver une pirouette audacieuse qui sous-tendait le projet, j'ai relu, encore une fois, cherchant la bêbête cachée qui donnerait le relief. Je l'ai pas trouvé.... Ceci étant ne donnez pas trop d'importance à mon avis. Je n'aime ni les petits dej' au lit, ni les pique nique (variante de repas dans les champs), c'est trop visité et les miettes me grattent....Donc j'ai forcement lu avec un à priori défavorable, celui du sale type qui piétine les bleuets juste parce qu'ils sont... |
LeopoldPartisan
12/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bluffé je dois bien l'avoué. Une véritable maestria que ce texte où tant le rythme que les mots bien choisis donne à l'ensemble un naturel assez incroyable. J'ai lu dans les commentaires, le mot "exercice". De fait un peu comme un virtuose fait des gammes, ici le virtuose se livre à un sacré exercice de haute voltige.
Le comique c'est que je viens de réviser avec mon fils, son cours pour le moins scolastique de littérature poétique et des nombreuses figures de style. Nous avons du nous plonger dans les fleurs du mal de Baudelaire. Et bien, il y a ici quelques beaux exemples qui illustreraient parfaitement son cours. Ceci pour dire que le vent qui parle n'a rien à voir avec le surréalisme, c'est de la métaphore et de l'allégorie. Il y a aussi de l'euphémisme dans l'acte d'amour qui ne m'a en rien choqué, surtout après l'analyse de certains textes du pauvre Charles qui mourut hélas par où il avait beaucoup péché. Merci pour ce bien beau texte. |
Edgard
13/6/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Il y a quelque chose qui me gêne dans votre poème : c’est que je n’arrive pas à le situer.
Joli tableau naïf où la nature comme un fond d’écran sert de décor à une scène érotique ? Mais ça manque d’élégance dans ce cas. La dernière strophe gâche un peu…ainsi que des vers comme « Jusqu’à mes doigts curieux aux errances utérines » Poème érotique humorisque, mais ça manque de distance…l’auto dérision n’est pas évidente… Le troisième stophe « Une grive bavarde.. » ne me semble pas dans le ton. Par rapport à « Jusqu’à mes doigts curieux aux errances utérines » ou « je posais malgré moi… » Quant aux « jeux olympiques… » je ne vois vraiment pas comment ce passage peut s’intégrer dans le décor, au niveau de mon imaginaire. Décidément je n’arrive pas à être charmé. A cause du mélange des genres… Bien cordialement |
Anonyme
13/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour SaintEmoi,
Leste et léger, troussé d’images fécondes, rien de détonne, ou à peine les caresses utérines, qui n’ont rien de glamour alors que tout le reste, primesautier, nous entraîne avec délice dans une scène champêtre aux abords érotiques. J’ai gouté aux charmes de l’herbe buissonnière où s’est épanché l’humour bucolique et souri à : "L'atmosphère féconde invitait nos deux corps À reproduire ce monde pour sauver le décor"... A vous relire Cat sous le charme où s'est posée la grive bavarde... :)) |
KIE
13/6/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Comme le diraient les lecteurs de polars, on s'attendait un peu à la chute. Mais on n'est pas dans le polar.
Vers 7 et 8 l'expression n'est pas très heureuse. L'ensemble est charmant, très agréable à lire. Mais trop facile. Une pluie printanière... l'herbe buissonnière (sado-maso ?)... grive bavarde... lumière blanche... soleil d'avril qui réchauffe les c... Sans être franchement mauvais, ça demanderait un peu plus de recherche. Mais peut-être est-ce dû à la volonté, omniprésente, de l'auteur de faire simple, intention qu'il nous signifie dès son quatrain d'entame. Très intéressé fus-je par la quatrième strophe et j'ai aimé la cinquième, en particulier "reproduire ce monde pour sauver le décor". Dans le genre, il y a sur Oniris une concurrence de choix, il va falloir rehausser la qualité pour rivaliser avec elle. Mais on sent que les moyens sont là. |
Anonyme
13/6/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je n'ai jamais vécu ce genre de moment mais je l'ai souvent fantasmé. Autobiographique ?
C'est donc un genre. L'instant est bien rendu. Les mots justes m'ont plongé dans l'ambiance "féconde" des corps et de la Nature mêlés. Une belle osmose. De la vraie poésie. Un chromo simple. Je sais combien il est difficile de faire beau avec un sujet peint, photographié et filmé tant de fois. Vous m'avez donné envie de faire le mien. Je m'y mets. |
margueritec
21/6/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Tableau erotico-champêtre, une complicité certaine entre dame nature fécondante et l'amour humain. Mais je n'ai pas réussi à m'intégrer dans ce tableau qui se veut sensuel. Est-cela forme ? Les mots trop descriptifs ?
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