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Anonyme
28/9/2020
a aimé ce texte
Bien
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J'aime bien cette incertitude du rythme vacillant, allant du pentasyllabe
Quand mon cœur se plie à l'ennéasyllabe (ou l'octosyllabe si on renonce à la prononciation du "e" muet) Cette pierre lisse et avalante. D'une manière générale, l'octosyllabe me paraît dominer. Dommage à mes yeux que ce vacillement rythmique s'accompagne d'un flou dans le propos. Cela ne me gêne pas lors des trois premiers quatrains où une promenade à deux se résout en mélancolie débordant jusqu'aux pleurs, en revanche je ne vois pas ce qu'apportent les deux derniers ; soudain on se centre sur le narrateur ou la narratrice dont le cœur se plie (image burlesque pour moi, tout de suite je vois un organe sanguinolent qu'on traite en origami), et puis les rhizomes de l'oubli je ne comprends pas bien. Je pense que les évoquer dans le titre aurait suffi... Votre choix, bien sûr ; pour ma part j'aurais bien vu le poème se limiter à trois quatrains, ou alors une "coda" plus brève après les éternités, deux ou trois vers. Une mention pour le premier quatrain, le plus réussi selon moi. Les flammes bleues dans les vignes me mettent tout de suite dans l'ambiance ! |
Anonyme
16/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Ce texte dégage beaucoup de poésie et de nostalgie. Un premier quatrain magnifique donne le ton avec ses parfums qui se tordent au vent. Peut-être 2 enfants qui auraient perdu leur parent dans leur jeunesse mais que les rhizomes de l'oubli, par leur propagation souterraine, empêchent le deuil. Un très joli texte contemporain dont les formulations originales accompagnent les grisailles de l'automne actuelles. |
papipoete
16/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour SaintEmoi
" mais vous pleurez Milord ? " semble dire l'un de ces héros à son compagnon d'infortune ; jamais, je ne me serais douté que la porte de ce caveau, sur les tiens se refermerait ! Je les connaissais si bien, que j'étais un peu des leurs... NB les rhizomes ici m'apparaissent racines, celles de l'amitié commune scellant des enfants, de familles différentes mais si proches qu'on semble y appartenir ? Une poésie comme éthérée plane sur ces vers, dont on " entend chanter les arabesques... " un bon contemporain aux assonances fort tendres aux yeux, comme à l'oreille |
Provencao
16/10/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Entendais-tu aussi ce chant ?
Les arabesques qui tournaient ? L’été fixant sur les champs Un peu de nos éternités ?" J'ai bien aimé la mélancolie et le vague à l'âme en signe de questionnement, en vos vers. Vous avez su nous mettre en veille sur cette nostalgie avec ce débordement de mots comme " battante, avalante , mourir" Votre langage écrit est bien étanché de " apparences" comme autant de rhizome de la transcendance. A ce rhizome de l'oubli voilé de nostalgie répondra la nostalgie voilée du rhizome. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Vincente
16/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Jolie écriture, dansante comme la flamme, on s'y brûlerait à trop se rapprocher de son sens profond : "Les rhizomes de l'oubli".
Première strophe très belle. Deuxième annonçant comme impromptu le mystère où vacille la pensée. La suivante questionne l'autre, la compagne ou le compagnon, et puis le lecteur pris à partie dans la prégnance existentielle. Et puis vient cet aveu du narrateur, étourdi ? sidéré ? sûrement les deux à la fois. Et cette dernière pleine d'absolu ; "cœur plié" comme penché sur son passé, où rides et plis marquent et remarquent tant d'impacts émotionnels, où "l'oubli", pareil au système racinaire rhizomique, envahit les fondations de l'être vieilli (le narrateur ici porte la condition humaine avec abnégation), affirmant à la fois sa vie par la négative et sa survie par la capacité enfoui d'une potentielle renaissance ; spirituelle à défaut d'effective, virtuelle à défaut de réelle. Plus j'avance et reprends le verbe énonciateur de cette poésie, plus j'apprécie son expression libre bien que contenue dans ses vers contemporains. |
Vasistas
18/10/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Ce poème se lit aussi de haut en bas !
j'ai souvent l'impression que dans se type de poème l'ordre des vers n'a presque pas d'importance, chaque vers est autonome. Comme un long haïku. Chaque vers est très beau, et je me les répète un à un. c'est magnifique ! merci |