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izabouille
9/9/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Je trouve cette poésie plutôt lugubre, glaçante même. On dirait un dialogue entre le narrateur et sa dépression, comme si celle-ci avait été personnifiée et que le narrateur aurait du mal à s'en détacher...
Je suis plutôt mitigée et aussi mal à l'aise en la lisant car elle m'envoie des images de tristesse et d'abandon, j'ai du mal à comprendre qu'on puisse avoir besoin de ressentir un malaise ou un vertige. |
Gemini
11/9/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le sujet met mal à l’aise. Dès le départ, avec ce premier vers coup-de-poing. Ensuite, il est difficile, en tant qu’homme, de concevoir les sentiments d’une mère. Je les lis donc sans pouvoir en juger la teneur. Je ne sais pas si cette perte peut engendrer le fameux syndrome du membre fantôme, mais c’est ce qu’il semble advenir ici, avec ce monologue insensé qui s’adresse à quelqu’un.
J’ai trouvé ce texte bien écrit, avec sa culpabilité à peine évoquée, mais réelle et sans doute profonde, et ses regrets carrément physiques issus de ces entrailles où tout se passa. La prière au retour, pleine de sincérité par son invraisemblance, est très forte, certainement aussi forte que la peine qui l’engendre, et le final, à mon avis, traduit bien la dualité vie-mort qui fait le thème de cette poésie forte et émouvante. |
Queribus
12/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un sujet très original et fort bien traité; je pense que le poème aurait pu aussi traité de façon plus classique (ou néo-classique). Quoi qu'il en soit, ce choix de la modernité me semble convaincant. On assiste à une montée du thème jusqu'à la conclusion finale: "Et nous mourrons ensemble cette fois.
L’écriture quant à elle m'apparait très soignée avec un grand respect de la ponctuation avec des virgules et des points placés au bon endroit. Vous l'aurez compris, j'ai été charmé par vos mots et votre belle poésie. |
fried
26/9/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai aimé ce récit poignant, J'ai lu sans faire attention à la forme. Que dire si ce n'est que la pulsion de vie vient heureusement faire contrepoids.
Je pense que de nombreuses femmes doivent songer à "l'enfant qui dort au fond du puit ". J'ai apprécié la fin qui reste positive. |
Anonyme
26/9/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je pense qu'il est assez difficile, chez un homme, de bien mesurer l'impact psychologique que peut avoir un " embryon perdu " - volontairement ou non - pour une femme.
" Tes sœurs et frère sont là, eux, Pour que tout soit pardonné " Il semble qu'ici ce fut volontaire. La narratrice a du mal à assimiler ce souvenir. Des images sombres viennent corroborer ce mal être. Au vu du dernier vers, ce fardeau psychologique perdurera jusqu'à sa mort. "... cette fois " exprime le poids de ce remords indélébile. Malgré son côté noir et - peut-être - un peu excessif, j'ai apprécié ce texte ; avec un + pour le troisième quatrain. |
Anonyme
26/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Au diable, les vers ciselés, lorsque la plume essaie de libérer son âme.
La narratrice (et non l'auteur(e)) se livre, avoue, poussé(e) par le remords. Un exutoire ? Dans tous les cas, c'est bien écrit, mais le lecteur que je suis aurait aimé connaître les raisons de cet avortement (adolescence, situation précaire...), sans doute pour prolonger le plaisir de lire ce texte (ce cri). Prenant ! |
Castelmore
26/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je te fabriquerai une âme sans placenta
De mes mains et mes remords Quel cri ! Le chagrin, l'amertume, la nausée , l'excuse de la faiblesse... et puis le cri du remords Reste Reste ...je te fabriquerai une âme dans un monde qui n'appartient qu'à nous et que nous quitterons ensemble. La progression des sentiments est remarquable, servie par cette prose hachée en écho parfait Merci |