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papipoete
24/7/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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souhaiter du mal aux méchants, aux tortionnaires, aux barbus pour qu'enfin en Enfer ils brûlent; renaissent là-bas pour remonter sur le bûcher qui jamais ne s'éteint, pour expier, payer...
Que Dieu lui-même s'y égare, " l'humanité entière retrouvera son charme " Une prière qui devrait contaminer la terre entière, mais hélas! Prenez garde quand-même de conserver votre " pseudo ", car Satan veille! |
margueritec
25/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Texte fort qui me touche beaucoup car il entre en résonance avec ce que je pense de l'humain imposant sa volonté et sa soi-disante supériorité par la force, la violence et la haine (strophes 3,4 et 5) en implicite au nom de la religion mais bien explicité par le titre "versets sataniques" à la connotation doublement marquée.
L'implication du narrateur "je" et l'apostrophe "toi" aux êtres maléfiques renforcent la puissance émotionnelle de ce "pamphlet". Cependant, la dernière strophe, qui pose l'éternelle question de la responsabilité divine, est porteuse d'espérance puisque, malgré la conditionnelle introduite par "si", le narrateur affirme un futur où "l'humanité" sera belle sans dieu brûlé par Satan, condition sine qua non pour qu'elle soit réenchantée (je considère le mot "charme" dans son acception première). Si ce poème peut paraître violent, je ne le considère pas comme une critique des croyants (ce que confirme l'incipit en jouant sur l'homonymie "foi/fois"), mais bien comme une attaque contre l'intolérance et l'intégrisme, ces deux mamelles qui rongent l'humanité. Merci pour ce "coup de gueule". |
Lariviere
18/8/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Je n'ai pas vraiment apprécié votre texte qui, sur le fond du propos, me semble trop vague, balaie trop d'axes d'injustices et de dénonciations sur un sujet aussi sensible pour ne pas dépasser la simple anecdote, l'état des lieux d'une colère (légitime certes) mais qui ne fait pas avancer grandement le débat, bref; le simple "coup de gueule"... Ce qui encore, sur un sujet aussi sensible, est un traitement assez risqué... Sur l'entame et la première strophe ; le postulat de départ ne tient pas : un athée ne peux pas brûler en enfer "à côtés" des autres... Étrangement, l'enfer, pas plus que le paradis d'ailleurs, reste inaccessible aux athées ; pour les lecteurs éclairés, il doit même y avoir une explication rationnelle à ce phénomène... En revanche si l'homme condamné à brûler en enfer est un croyant "pacifique", je ne vois pas pourquoi il brûlerait en enfer avec les autres "extrémistes" : il ira tout droit au paradis ("Dieu sait reconnaître les siens", parait-il...). Bref, j'avoue que je trouve que l'idée de départ manque de clarté. De plus, je n'aime pas le ton trop sentencieux, voire guerrier ; le fait de souhaiter aux bourreaux, les mêmes supplices que leurs victimes, ne m'enthousiasme pas. Je ne suis adepte d'aucune vendetta ; encore moins de la loi du talion, où le formidable adage "oeil pour oeil, dent pour dent" permet à des conflits aussi terrible qu'inutile de perdurer de par le monde depuis la nuit des temps... C'est peut être du second degré, mais je trouve la diatribe assez exagérée et manquant la véritable cible. Derrière les fumées de myrrhe ou d'encens, les vrais ennemis sont les prédateurs humains, de tout genre et de toute espèce, religieux ou non, qui mènent et pensent le monde avec une seule obsession, quel que soit le camp ou les couleurs : obtenir la domination par le pouvoir, sur le plan terrestre, et surtout, le garder... quitte pour cela à s'appuyer sur des autorités supérieures plus spirituelles malgré les absences répétées... En plus de ce petit souci de fond et à part les rimes, je ne vois pas beaucoup de reliefs, d'axes de réflexion, en dehors de la simple dénonciation et de leurs aspect sentencieux dans ce discours certes militant mais assez flou dans ses intentions, assez condescendant aussi (vers 7 : "pour chacun, consciencieux, je serais professeur"), aux images assez creuses ( vers 12 : "poussant jusqu'à l'ulcère tes souffrances comiques" ?)et finalement à la poétique bien pauvre en dehors des lieux communs ... En conclusion, il n'y a pas beaucoup de rapport entre ce texte et les "Versets satanique"... De plus, je n'ai pas apprécié ce texte qui sur un thème sensible aurait mérité mieux qu'un simple écho rageur à nos malheurs modernes et ses injustices mondialisés, avec moins de manichéisme, avec plus de profondeur, avec plus de poétique également... En espérant que ce commentaire puisse aider l'auteur, je lui souhaite une bonne continuation ! |
Anonyme
18/8/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Il est évident qu'on ne peut qu'adhérer au message que délivre ce texte même s'il contient pas mal d'utopie et si l'auteur finalement se conduit comme les tyrans qu'il veut combattre par ses mots Deux choses me gênent dans cette prosodie contemporaine : l'absence de ponctuation et ces vers qui riment à l'hémistiche systématiquement. Je connus un auteur, autrefois, qui faisait pareil, est-ce le même ? Quelques beaux vers : Je brûlerai tes mains sous le regard complice Des autres assassins qui portaient le calice Tes murs seront couverts de ces laves putrides Comme les tiens naguère des chairs d'apatrides Un peu simpliste quand même, mais je pense que l'auteur l'a voulu ainsi. |
Anonyme
18/8/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Votre poème ne manque pas d’emphase et est bien écrit. Là où j’achoppe c’est sur le contenu. Ça ne tient pas la route car pour moi l’homme est potentiellement un gouffre sans fond, et devenir tortionnaire pour punir des assassins, quelle que soit la cruauté de leurs actes, amène en ligne droite à être pareils à eux. Donc je vous souhaite que ce jour n’arrive jamais. Il y a d’autres pistes de résistance, par exemple la désobéissance civile. Parfois rien qu’une parole juste, dont la plus simple de toute est : « Non ! » peut faire beaucoup. Quant à Dieu…depuis le temps qu’il est enterré dans nos sociétés occidentales (plus ou moins mais plutôt plus que moins) je ne trouve pas que l’humanité y ait gagné une innocence nouvelle ou est retrouvé un charme originel que je crois chimérique…vous si ? Le problème de l’homme c’est qu’aussitôt un de ses Dieux détruit, il s’en refabrique un autre illico, en fait c'est souvent le nouveau Dieu qui tue le précédent, le dernier né étant souvent pire que son aîné…et ce Dieu serait-il l’homme lui-même (ce qu’ils sont tous un peu peut-être) n’est-ce pas la pire des folies de se déifier soi-même…la preuve en est partout. Là aussi la piste qui me semble la plus éclairante est celle du Bouddhisme, je parle ici surtout du principe d’interdépendance qui illustre aussi à sa manière le début de mon propos. À vous relire. Cordialement C. |
Anonyme
18/8/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sans distinction de race, un texte qui dénonce l'extrémisme, le fanatisme et l'hypocrisie ; QUI NE TEND PAS L'AUTRE JOUE !
" Ces menteuses escortes tous ces marchands de foi " " À toi le fanatique qui a posé des bombes " " À toi le plus charmant de nos inquisiteurs " " À toi tendre colon toi le pilleur de terre " " Je serai en cette heure le plus heureux des hommes Quand sur toi le malheur t'éloignera des hommes " j'adhère totalement. |
LeopoldPartisan
18/8/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Un peu trop facile à mon sens de se servir d'un titre aussi "controversé et finalement si mal compris" pour un propos guerrier et vengeur d’un athée tombant dans le piège de la haine et de la vengeance bien sanglante.
Le commun des mortels et le chroniqueur lambda très FB pourrait s’en targuer ajoutant sa voix au millier d’autres anonymes pour qui vraiment cela suffit. J’admets qu’il y a des propos intolérables qui doivent être condamnés sans appel. Toutefois, ici pardonnez-moi, mais ici le versificateur n’a ni la verve ni l’intelligence d’un Cavanna, d’un Cabu ou d’un Charb. Il n’a hélas pas non la propension à des propos scato-licencieux tendances vulgaires d’un Professeur Choron ou grivois de Wolinski. Non il punit les méchants comme le font hélas ceux qu’il voudrait condamner, sans fioriture. C’est sec comme une trique, alors que je ne sais pas moi mais un pal avec une bonne noquette de vaseline, ce serait en plus joindre l’utile à l’agréable, en prenant quand même bien soin de ne pas se piquer la main lorsqu’on enduit l’objet du supplice du produit lubrifiant… PS : Question en quoi les versets incriminés pour rappel les versets 19 à 23 de la sourate 53 de l’étoile pouvaient-ils être considérés comme sataniques ? Voilà bien une question de l’infaillibilité de ceux qui comme le prophète ou les papes ne reçoivent le message du très haut qu’en direct, alors qu’étant humain, la tentation du mal peut intervenir. Voilà bien le sujet tabou dans toute sa complexité. |
Anonyme
1/9/2015
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Bonjour
L’athéisme n’est-il pas un dogme ? Le mécréant qui veut la mort du croyant, non, je n’adhère pas. Je ne comprends pas comment une personne athée puisse souhaiter l’enfer, cela me semble illogique. Je ne vois pas l’écrit d’un mécréant mais un texte qui s’éparpille sur plusieurs sujets Pourquoi avoir choisi des doubles rimes étant donné que l’écrit n’est pas classique et qu’il manque sérieusement de poésie ? Cordialement. |
Anonyme
19/8/2015
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Bonjour SaintEmoi
Ce poème contemporain (hélas) a beaucoup de défauts que d'autres commentateurs auront sans doute épinglés. Dans l'incipit vous reconnaissez l'avoir écrit sous le coup d'une colère extrême. Sans doute dans un seul jet. Et ça se sent à chaque ligne. Avant de vous lancer la pierre, peut-être est-il bon de se rappeler nos propres pulsions lorsque nous avons appris en direct l'assassinat du papa du grand Duduche et de ses collègues ou celui des petites écolières juives quelques années plus tôt. Pulsions qui se ravivent en basse intensité lorsque la télé diffuse ces nouvelles orientales devenues routinières : décapitations, attentats suicides, rétablissement de l'esclavage, massacres de civils, viols, pédophilie, destructions de trésors de l'humanité... Il convient bien sûr de raison garder, d'éviter que la loi du Talion n'entraîne le monde dans une vendetta sans issue sinon la victoire des héritiers des hachischins. Mais lorsque l'émotion est trop forte, ne peut-on comprendre qu'un poète écrive avec ses tripes plutôt que selon la raison ? Merci SaintEmoi |
Anonyme
20/8/2015
a aimé ce texte
Bien
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Un beau travail, néanmoins je n'ai pas vraiment retrouvé ces fameux "versets sataniques" auxquels nous pensons tous. Votre démarche est donc tout à fait personnelle, et plutôt bien menée, mais il manque un je-ne-sais-quoi qui eût pu élever le texte bien plus haut dans l'Everest.
Sataniquement vôtre (humour bien sûr) ! Wall-E |
Blacksad
23/8/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Le grand défaut de ce texte est je pense d'avoir été écrit sous le coup d'une émotion mais en se contraignant... du coup, et même si le propos est tout à fait compréhensible en soi, il est au travers même de sa sincérité, empli de maladresses. Vouloir respecter un formalisme, même allégé, lorsqu'on écrit en "instantané" est à mon sens très difficile...
Le texte s'en trouve un peu bancal, et l'émotion qui était son moteur se retrouve brimée par les quatrains, les rimes et les contorsions réalisées pour les tenir. Un texte totalement libre aurait mieux convenu et aurait permis d'exprimer plus parfaitement les émotions il me semble. |