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Anonyme
14/3/2022
a aimé ce texte
Un peu ↓
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C'est marrant, j'ai lu il y a peu une BD absolument écroulante de Fabcaro ("Moon River") ; de l'humour absurde pour pointer les dérives actuelles. Je n'avais plus autant ri depuis Gaston Lagaffe.
Dans cette BD, une page est consacrée à une fausse pub pour un parfum, qui accumule le nawak pour vendre le truc : fuite en avant dans la sophistication, parce que les pubs pour parfums il en existe des tonnes, pour surprendre un public blasé elles se doivent de marquer le raffinement. Hors de question de dire simplement "Le truc sent bon, achetez". Et alors, votre poème me rappelle cette page parodique sauf que je ne ris pas. Le sujet est archi-rebattu, j'ai l'impression que pour le renouveler vous avez recouru à une expression tortueuse voire maniérée. Ainsi, les amants ne sont plus ensemble, donc forcément les pierres arrachées (à quoi ?) crient de leurs membres blessés et moi je me demande à quoi ça ressemble, le membre d'une pierre. Je n'ai donc que peu été touchée par ce qui m'apparaît comme une manière artificielle de dire. Dommage, je trouve par ailleurs qu'il y a des expressions parlantes, par exemple les danses qui transforment le corps. Je demeure persuadée qu'on peut toujours trouver les mots sur les sujets les plus galvaudés, mais que forcer la note maniériste pour les aborder d'une manière neuve est rarement une bonne idée. |
EtienneNorvins
15/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très évocatoire, même s'il m'a fallu plusieurs lectures pour entrer dans dedans dès le premier vers, et que je bute encore sur la troisième strophe que j'attendais à une autre temps (étouffaient / transformaient) puisqu'elle semble décrire un passé perdu.
Puis c'est le retour au présent douloureux et son ciel qui 'faucillé' d'abord devient 'détruit'. L'avant dernière strophe me semble particulièrement réussie, qui projette le ressenti sur le paysage d'une très saisissante façon. [En EL] |
Donaldo75
24/3/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’ai plutôt bien aimé ce poème ; j’avoue quand même avoir tiqué sur le premier vers qui m’a semblé un peu « too much » en termes d’image, à la limite de l’artificiel. Ensuite, je ne dis pas que la sobriété reprend le pas mais ces images donnent de la consistance à l’ensemble et surtout emballent la dimension poétique du thème. Les souliers blancs de craie, voilà une métaphore qui va bien avec le sujet et m’a donné matière à interprétation. Les deux derniers quatrains sont à mon avis le meilleur de ce poème qui termine en beauté.
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papipoete
31/3/2022
a aimé ce texte
Bien
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bonjour saintsorlin
Je marche seul sur cette plage, où nous vînmes il y a bien longtemps, tous-deux avant que j'ose te déclarer mon amour. Ce qu'il ne fallait surtout pas faire... vouloir davantage que l'amitié, cette autre couleur dont rêvait mon coeur. NB c'est ce que j'interprète de ce temps qui fut, qui s'est enfui ! Un récit conjugué au présent de l'indicatif, comme si le scénario était encore tout frais... la strophe " les barques de pêche... " me semble abrupte, alors que le héros deux lignes plus haut " je ris du désir... " Selon mon idée, j'aurais écrit " plus long ", et d'une plume bien plus mélancolique ! |
Anonyme
31/3/2022
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Saintsorlin
Je ne suis pas très fana des épanchements sur les peines de cœur, ou alors il faut que ça soit vraiment déchirant. Il est curieux votre poème, parce qu’il côtoie la recherche stylistique chichiteuse « Fauciller le ciel », « les barques qui balafrent », « les pierres arrachées », et les lyrics des chansons radiophoniques ressassées «nos promenade sur la plage » « sur le sable nu » etc. Ce qui fait que la mayonnaise ne prend pas, les œufs ne sont pas assez frais ou issus de volatiles génétiquement modifiés. Pour finir quand même sur un note positive, je sauve du pot de craie :« Une couleur qui déçut s’évade ». On pourrait peut-être faire quelque chose avec ça. Bon courage Anna |
Mintaka
31/3/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Saintsorlin,
Un poème flash comme un souvenir qui nous transperce grâce ou à cause d'une odeur, d'un paysage ou d'une rencontre. Vous tracez le décor rapidement et les émotions qui vont avec. Les images sont précises et évocantes. Seul le premier vers est intriguant, on dirait qu'il n'a rien à voir avec l'histoire mais que vous l'avez écrit parce que sa sonorité vous plaît. Ou c'est celà et pourquoi pas ou j'ai pas compris et c'est possible. Bref j'ai bien aimé l'ensemble Merci |
Miguel
31/3/2022
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Que signifie le premier vers ?
Pourquoi le désir est-il improbable ? Qui une certaine couleur déçut-elle ? et pourquoi ? D'où s'évade-t-elle ? D'où les pierres sont-elles arrachées ? Je croyais que ça se passait sur le sable. Pauvres pierres, je n'aimerais pas être à leur place, elles me font penser à Ravaillac. Du vers libre, d'accord, mais alors du vers clair (l'alexandrin, je ne l'ai pas fait exprès ; c'est naturel). Je ne vais pas dénigrer ce poème par une appréciation négative, puisqu'il semble valable aux yeux de certains. Mais je n'ai pas tout compris. De Saint Sorlin, je préfère ceci : "Franche d'ambition je me cache sous l'herbe, Modeste en ma couleur, modeste en mon séjour, Mais si sur votre front je me puis voir un jour, La plus humble des fleurs sera la plus superbe." La violette, dans "La Guirlande de Julie" Les Saint Sorlin se suivent et ne se ressemblent pas ... Mais il en faut pour touts les goûts. |