|
|
Donaldo75
29/9/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J’ai bien aimé ce poème de par sa tonalité et les images qu’il véhicule ; il y a beaucoup d’effets liés à ces images qui amènent de l’impact à la lecture et cela rend plus picturale ma lecture.
« Je ressens ce désir sourd Que chante la magie aveugle Sur les ailes de l'oracle » Ce tercet illustre bien mon impression de lecture et la poésie qui s’en détache imprègne mon imagination de lecteur venu sur Oniris pour appréhender la réalité autrement. |
papipoete
4/10/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
|
bonjour saint-sorlin
Une sublimation des signes que délivre au monde le temps, soleil nuages pluies et ces nuages qui traînent, prennent tout leur temps... Moi, je te regarde et je songe... NB comme des petits-mots doux à celle qui les lira, l'auteur sème sur la plage un rébus que les mouettes portent jusqu'à la mer ; et flux et reflux des vagues bercent le rêveur " d'une langueur monotone... " Quelques remarques sur le bâti : - en poésie libre, chaque retour à la ligne ne demande pas de majuscule - elle, il, elles ( pour ne pas répéter le sujet ) me gêne un peu ; je préférerais : " la plage mangée...glisse sous le vent "... " l'océan pénètre... guide vers le trépas " - l'avant-dernière strophe " puis jette sur le rivage... "...( qui jette ? ) La dernière, lumineuse, est mon passage préféré. |
Proseuse
5/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Saintsorlin
Je lis ce poème comme si j'entrais dans un temps de contemplation qui avait saisit l'auteur ... un temps éphémère ... intemporel un temps d'évidence pourtant ! j'ai bien aimé me laisser aller dans toutes ces images poétiques un texte qui met le lecteur un peu en apesanteur et ce n'est pas désagréable ! merci pour le partage |
emilia
7/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un texte étrange porteur de belles images, mais qui interpelle par le décalage de certaines avec l’exergue proposé : « une journée radieuse qui bat au rythme d’un cœur amoureux… », ainsi « la plage mangée aux cris des mouettes… » qui semble annoncer comme une menace, cette « parole de silice » évoquant un aspect tranchant, ce sommeil « lourd de cendres », la « chute des vieilles idoles en larme », l’océan (guidant) « vers le trépas », les yeux (jetant) « nos amours consumées… », créant des associations perturbantes par un lexique inusité en de telles circonstances et à connotation négative…
À l’inverse, j’aime beaucoup cette métaphore « Elle glisse sous le vent acrobate en Fou de Bassan… », la partition musicale qui accompagne le paysage sonore : « cri de mouette/notes éphémères/silence/soupirent/croches…, des images lumineuses « gloire du soleil/monnaie d’espoir/ailes de l’oracle/guident vers le ciel/offrande au peuple des cimes » et cette dernière particulièrement expressive : « étoiles torches de vie qui révèlent le sang du Temps » avec cette assonance du son (an) ouvert et éclatant, mis en valeur dans le titre ; un univers singulier dans une ambiance contrastée mais qui retient l’attention par sa créativité et résiste à la quête de sens… |