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VictorO
25/6/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Poésie très imagée, funeste et riche en interprétations. La violence, la souffrance s'imposent dès le début. : "les tambours de guerre", "en larme de tombeau", "la neige noire". Puis le narrateur intervient personnellement : "Je disperse aux terres arables la souffrance", "Je laisse filer les nuages en sang et miel". Violence directe ou complicité, l'atmosphère glauque, elle, se répand et s'installe.
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Gabrielle
29/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un témoignage morbide...
Le narrateur exprime ses regrets face aux massacres dus à la guerre et se reproche de n'avoir rien fait pour empêcher que des crimes se perpétuent. Ceci est le problème de conscience de chacun, de ceux qui voient se perpétuer l'histoire, impuissants. Merci à l'auteur(e) d'aborder ce sujet qui amènera la réflexion sur les sujets d'actualité de notre époque contemporaine. |
Davide
19/7/2019
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Bonjour saintsorlin,
Ce qui me touche particulièrement dans ce poème, c'est le regard du narrateur, la conscience (objective) qu'il a de ne pas avoir fait - ou pu faire - quelque chose d'utile dans sa vie et les regrets qui le hantent : "Je laisse filer les nuages En sang et miel Je n'ai rien fait de ma vie" Dans ce paysage mortifère, silencieux et déchiré, le vide (de la ville, de la terre, des années) engloutit le vieil homme dans un magma de culpabilité. Lâcheté ? Ces quelques vers transpirent un aveu d'impuissance bien davantage qu'une forme de lâcheté ou de couardise. Les "tambours de guerre" symbolisent-ils les regrets du narrateur ayant vu mille fois la mort emporter ses semblables. Ou servent-ils simplement à établir l'action en période de guerre ? Qu'importe ! Entre les belles images ("Je disperse aux terres arables / La souffrance"...) et les jeux de sonorités ("La ville se vide des vies inutiles"...), j'ai trouvé ce texte émouvant, très émouvant ! Merci pour la lecture, Davide |
papipoete
19/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour saintsorlin
une poésie en forme de chapelet, dont chaque grain est une tache sur la conscience du héros. Il aurait pu... s'il avait voulu, s'il avait osé mais son cran était bien émoussé, son audace si molle... je ressens bien de l'amertume à travers l'encre ici posée, mais je ne parviens pas à entrer au coeur de l'émotion voulue par l'auteur. |
Vincente
19/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai eu la sensation de lire six poèmes d'une strophe qui traitent d'un même thème. Les images sont fortes, émouvantes, l'écriture maîtrisée, mais je ne discerne pas de développement, je ne parle même pas de narration, non j'ai cherché une intention qui se serait affirmée au fur et à mesure des vers, mais rien ne m'est venu.
L'exergue n'est vraiment pas clair non plus, mais ce serait d'abord à cause du choix syntaxique. "Le narrateur voit sa vie partir et mesure la lâcheté de ses actes". Il est donc assez vieux, mais en quoi serait-il lâche ? "il sait qu'il n'a jamais rien fait". Rien fait de bien, rien fait de mal, rien fait d'important,... L'on peut voir un rapport avec le titre, mais vis à vis du propos sur la guerre, les morts, "La neige noire tapis funèbre" (image très forte au demeurant), j'imagine un nuage de cendres des corps d'un charnier, ... et le vers final "Je n'ai rien fait de ma vie... ??? Il doit y avoir quelque chose d'important qui m'a échappé !... |
Anonyme
19/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Une atmosphère lugubre pèse sur ce poème.
Le narrateur semble poursuivi par la hantise de la mort. Est-ce, aussi, les souvenirs des affres de la guerre ? " La neige noire tapis funèbre Efface la trace molle De la chair éteinte " " La ville se vide des vies inutiles Vies noires, vies justes Toutes les morts se valent " " L'eau ruisselle sur la paroi Couverte de petits visages En larme de tombeau " c'est le passage qui m'a le plus interpellé. J'ai trouvé ce poème intéressant en dépit de son côté sybillin. |
Queribus
19/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'avoue que j'ai trouvé ce poème un peu confus. Vous nous présentez une suite d'images pessimistes sur l'existence avec une sinistre conclusion: Je n'ai rien fait de ma vie. Les autres ont-ils tous systématiquement fait mieux que lui, j'en doute. Je vous avoue aussi que je préfère le texte de la chanson de Serge Reggiani( texte de Jean-Loup Dabadie), beaucoup plus optimiste et, au moins, apportant un peu d'espoir à ceux qui sont au bout de la route, chanson qui porte le même titre que votre poème.. Bien à vous. |
Anonyme
21/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour saintsorlin,
Ce poème me laisse un peu perplexe. L'exergue oriente la lecture; le narrateur sur la fin de sa vie médite sur celle-ci. Si j'ai apprécié ce bilan du monde, qui cependant ne met en lumière que la face la plus dramatique du sujet, je trouve un peu présomptueux, ou improbable que ce narrateur imagine qu'il aurait pu changer le cours des choses. Il me semble plutôt qu'au moment de quitter ce monde, on se recentre sur son entourage immédiat. C'est mon avis et je vous le confirmerai ou pas dans ...50 ans. D'autre part, le manque de ponctuation n'est pas gênant en soi, il invite le lecteur à reprendre son souffle où bon lui semble. Mais justement, ce poème comporte une virgule, une seule. C'est alors trop ou trop peu, pour moi. L'écriture est délicate, les images présentes, ce texte est harmonieux et agréable à lire. Merci du partage, Éclaircie |
natile
5/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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avant les 3 derniers vers, j'ai interprété les premiers comme une description d'un peuple ou de personnes qui ont subi un traumatisme et dont les traces sont à jamais inscrites dans leur âme et leur chair. je n'ai pas vu venir l'être qui se désole de son existence. l'écriture est juste sans trop d'effets
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