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Poésie libre
saintsorlin : Tu n’ouvres plus mes lettres
 Publié le 06/04/25  -  4 commentaires  -  602 caractères  -  89 lectures    Autres textes du même auteur

Prisonnier de sa cellule mentale et solitaire il/elle ne cesse de lancer des SOS mais personne ne lui répond.


Tu n’ouvres plus mes lettres



La neige recouvre la nuit
en linceul de mensonges
Gonflés de silence
les mots ne ferment plus

Je grave sur mes chaînes
le rire de tes enfants
Connaître ton visage
rapproche ton humanité

Au plafond danse la mer
les rues de la ville
le souvenir d’un regard s’efface
c’est la fin

Ma volonté se brise
contre le fer sombre
Je découvre la colère de la pierre
saillante et brune

À l’heure
où s’épanche le cœur des montagnes
nous ne serons que des voix
fugitives, emportées par le vent


 
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   Eskisse   
6/4/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

Il y a dans ce poème une tonalité mélancolique qui me plaît bien. Un dénuement aussi. Et une pointe de surréalisme avec ces vers:
" au plafond danse la mer
les rues de la ville"
On se croirait en possession de la lanterne magique...qui projette les souvenirs du narrateur.
J'aime bien aussi : " Les mots ne ferment plus" qui ouvre une lecture plurielle.

Merci

   papipoete   
6/4/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
bonjour saintsorlin
je vois, je vois le souvenir d'un regard qui s'efface, la mer qui ondule au plafond engloutit le rire des enfants, mieux vaut que je retourne dans mon sommeil, la réalité est trop dure sans un seul mot de toi...
NB j'interprète ce texte où le sol recouvre le plafond, la neige tombe lancée du fond de la Terre, les mots ne ferment plus...
J'aime bien ce 4e vers, au milieu de ce " courrier que tu n'ouvres plus "
mais je plane comme dans le vaporeux d'un photo d'Hamilton...

   Provencao   
6/4/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour saintsorlin,

Plusieurs lectures, pour y lire et découvrir cette incarnation de la colère qui m'a davantage saisie, secouée, remuée, que par la prescience de ce linceul de mensonges.

Cette colère à mon sens envahit la pensée et l'âme des incarnations que j'ai ressenti et reçois de votre poème. Ce que je trouve très inconfortable dans cette incarnation de la colère est cette difficulté à la canaliser...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Raoul   
6/4/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour,
J'aime assez l'atmosphère qui se dégage du texte, sa sensibilité.
Le vers "les mots ne ferment plus" est magnifique, je trouve, il exprime à lui seul toute une nébuleuse de constats, de tristesse, de ratés, de regrets et de remords.
Plus circonspect pour "Au plafond danse[nt ?] la mer" car même si l'image est évocatrice et belle en elle même, elle reste un peu trop flou.
Dans l'ensemble, je dirais que le désir de concision du poème va à l'encontre de la précision, le vocabulaire étant un peu vague. Le mélange mer/montagnes/neige n'aide pas à la limpidité.
Pour moi, le texte reste à être poli comme un galet, bien aimé tout de même.
Merci pour cette lecture.


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