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Poésie néo-classique
Salima : Tentation [concours]
 Publié le 11/10/23  -  7 commentaires  -  979 caractères  -  192 lectures    Autres textes du même auteur

La nature humaine, immuable…


Tentation [concours]



Ce texte est une participation au concours n°34 : De l'un à l'autre
(informations sur ce concours).





Quand le ciel bas et lourd d'un éclair s'alluma,
Un homme chancelant sous le joug de mille affres,
Sur son corps demi-nu et au cœur, des balafres,
Apparut, suppliant, membres liés au mât.

Que tremblât le navire et la mer écumât,
Ne lui suffisait pas ; il espérait un gouffre
Où noyer sa raison et sa chair qui tant souffre :
Rejoindre ou fuir ces voix dans un profond coma.

Tour à tour il menace et invoque les sourds
Qui souquent en réponse à ses cris au secours,
Puis vient le calme, enfin, appelé de son vœu.

Les Sirènes en pleurs ont tu leur fou ramage.
Ulysse, libéré, rend grâce à l'équipage
Et défie l'horizon d'air, de terre et de feu.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Lebarde   
22/9/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Un sujet mythologique écrit sur le ton désuet des poèmes d’hier, avec ses inversions, peut-être un peu nombreuses et ses conjugaisons surprenantes plus guère usitées.
L’écriture est néanmoins plaisante et fluide et la lecture agréable.

Dommage pour les rimes fautives (alluma/mât/coma/écumât), pour les hiatus ( nu et au, et invoque,) ou le e non élidé (défie l’horizon) qui interdiront le classique à ce séduisant sonnet.
Pour autant j’aime assez ce poème qui respecte les contraintes du concours et ne manque pas d’allure.

Bonne chance pour la suite.

   papipoete   
25/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
classique
Condamné à être torturé jusqu'à ce que mort s'en suive, l'homme attaché au grand mât priait Dieu du ciel et celui des abysses, pour que le navire sombrant, cesse enfin son agonie !
Il finit par être exaucé...
NB je ne me pose pas en lecteur de Ulysse ( en étant ignare absolu ), mais simple quidam que ce spectacle atroce émeut.
Combien de condamnés suppliciés, implorèrent la mort, pour qu'elle vienne maintenant, tout de suite !
Il en est de même pour tout grand-malade aujourd'hui ! Atteint de maladie de Charcot, quand le corps est dévoré à petit-feu, mais l'esprit intact qui supplie .
Soumis " à la question ", innocent, pour avouer un crime, un blasphème sous l'Inquisition, sous la Gestapo et périr quoi qu'il en soit...
le premier quatrain a ma préférence.
un bémol en terme de conjugaison :
je serais parti sur cette forme ci-dessous :
1er tercet ( menaça et invoqua... qui souquaient... puis vînt )
2e tercet ( en pleurs turent... libéré rendit... et défia )
mais bien sûr, il fallut tout reconstruire...
Il n'en demeure pas moins, un très bon texte !
papipoète

   Donaldo75   
1/10/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
J’ai bien aimé ce poème ; au-delà du respect de la contrainte du concours, respectée, sa lecture est fluide en termes de rythme. Par contre, et c’est là que je m’interroge, le changement de temps entre les quatrains et les tercets ne me semble pas approprié et induit une forme de rupture dans le narratif. Est-ce voulu ? Si oui, j’espère que l’auteur saura l’expliquer en forum car malgré mes tentatives d’essai d’hypothèses, je n’ai pas vraiment d’idée en la matière. Enfin, la prosodie classique n’est pas au mieux dans cet ensemble entre rimes ratées, hiatus et autres élisions. Cela n’empêche en rien ce poème d’avoir du style en termes de tonalité.

   fanny   
11/10/2023
En fait c'est vous qui devriez écrire les poèmes sur les vampires, parce que là ça saigne dur, finalement un peu trop à mon goût.
Vous allez dire que je ne sais pas ce que je veux, mais les vampires c'est pour de faux, alors que votre texte m'évoque, certes indirectement, mais dépeinte avec beaucoup de réalisme, la cruauté humaine et toutes les horreurs dont les hommes sont capables vis à vis de leurs frères, souvent sans regrets et sans en tirer de leçon.

Ce poème très bien mené pose la nature humaine par le biais de la légende fidèlement retranscrite et je le trouve réussi sur le plan de l'écriture aboutie autant que sur le traitement des conditions imposées au concours, mais il me fait froid dans le dos et j'ai du mal à me dégager de l'impression qu'il me laisse.

   Vincente   
12/10/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
La tension très écrite, avec son "poids classique" dans le timbre, d'une charge assez baroque de la forme, avec un habit très romantique du propos, sied bien à ce tableau à la Turner, sombre, tumultueux. Que la scène soit (re-) visitée de la sorte ne manque pas de flamme, j'ai apprécié ce théâtre-là.

Quelques bémols assez encombrants tout de même à l'oral :
- L'association "mille affres" est pas des plus élégantes.
- Le "fou ramage" des "sirènes" ne m'a pas semblé des plus séduisants.

J'ai bien aimé ces trois vers :
- "Sur son corps demi-nu et au cœur, des balafres,"
- "Où noyer sa raison et sa chair qui tant souffre :"
- "Et défie l'horizon d'air, de terre et de feu."

Une mention spéciale à la qualité que je trouve très fusionnelle entre les vers de la contrainte du concours et la déclinaison qui s'avère d'une belle dramaturgie.

   Cyrill   
12/10/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Les sonnets de ce concours ont de l’allure, décidément.
La scène ici présentée est d’une grande intensité dramatique. L’expression assez classique ajoute encore du lyrisme à des émotions déjà exacerbées. La tension est à son paroxysme au deuxième quatrain. La souffrance est bien rendue par les rimes afre/affre et -ouffre, très rêches à la prononciation.
Les tercets me paraissent un poil en dessous, le singulier de « vœu » un brin forcé par la nécessité, de même pour la contrainte finale . Quoiqu’il en soit le calme revenu est appréciable et équilibre la composition. À ce titre, le présent de narration me semble tout à fait bienvenu.
Bravo !

   Eki   
30/10/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Belle entrée sur un thème passionnant !
Un texte qui est plaisant, riche.
Le choix des temps conjugués (première et deuxième strophes) casse le rythme du texte.
Ce n'est peut-être que mon ressenti.

Les contraintes du concours n'en sont pas ici et les vers sont parfaitement bien insérés dans cette "Tentation".

Ulysse, faible face aux sirènes..."fou ramage des sirènes"...
Tout finit bien. Probablement qu'Athéna veillait sur lui.

Ulysse peut chanter "libéré, délivré"...comme la petite sirène.


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