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Anonyme
26/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai ouvert le lien joint en exergue et je relis cette prose au son du violoncelle. Un plus à la lecture. Le violoncelle n'est-il pas l'instrument le plus proche de la voix humaine ? Une prose qui ne me laisse pas indifférente, loin de là. Un texte fort sur la raison déraisonnable à la valeur poétique évidente à mes yeux. J'ai noté et apprécié le blanc et le noir que l'on voit en toile de fond des deux parties, la première et ses trois premiers paragraphes et la seconde composée du dernier. Passant par le rouge. J'ai apprécié les allitérations, ajoutant du poids au discours déraisonné. Les passages ou extraits que j'ai trouvés remarquables : "éternel commencement" "Les mots, les pensées et les regrets brûlent, rougeoient et crissent." "...au travers d’un voile de sang mes rêves blancs" "Un écervelé s’évidant de vaines rêveries" (entre autres) J'ai apprécié le passé simple de la phrase : "Cette maladie malicieuse ne murmura plus aucun mensonge.". Un peu trop autocentré ? Peu importe, tellement résonant pour le lecteur, le "Je" omniprésent ne ferme pas la porte au passant. Merci du partage, Éclaircie |
Gabrielle
6/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une lutte acharnée entre le rêve et la raison est décrite ici.
Le rêve, qui fait la vie, contre la survie, représentée par la raison qui sort vainqueur de ce combat acharné. La chute renvoie sur la mort prévue de la raison elle-même. L'auteur(e) souligne ici la place que doit occuper le rêve et l'urgence de le préserver au risque de se voir confronté à une réalité dont la survivance n'est que provisoire. Merci pour ce moment de lecture. Gabrielle |
Queribus
17/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Je vous dirai tout d'abord ce que j'ai apprécié: une écriture remarquable et très habile avec de belles images poétiques (J'ai pensé à Rimbaud et Lautréamont) et de belles tournures grammaticales; la poésie en prose, n'est pas ce qu'il y a de plus simple à réussir et vous y êtes parvenus. Par contre, j'ai noté deux défauts (en ce qui me concerne évidemment): le texte me semble trop long et mérite plusieurs lectures mais surtout je l'ai trouvé top abstrait; de toute façon, il est réservé à une élite; certains l'adoreront, d'autres beaucoup moins comme tous les écrits dans ce style. En résumé, une très belle écriture mais qui ne m'a enthousiasmé sans toutefois me déplaire. Bien à vous. |
Angieblue
17/7/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est très puissant ce duel, ce combat sanglant: rêve contre raison.
C'est violent au niveau des images, mais tellement réaliste: "raison irradiante", "la tumeur avance". J'ai également apprécié la métaphore du feu: "Les mots, les pensées et les regrets brûlent, rougeoient et crissent." "un désert de cendre amer" "un tas de chairs fumantes asservies" Tout cela me fait penser au burn out qui guette les personnes trop perfectionnistes et trop idéalistes. En effet, trop rêver, trop espérer peut être dangereux quand on n'est pas suffisamment armé. Votre narrateur a du courage car il lutte: "Je lacère les derniers remparts d’espoirs de mes ongles rongés par le doute. Transperçant la peau, les muscles et le crâne. Laissant des échardes d’os pénétrer mes mains, triturant la chair, vociférant des insultes à mon égard pour puiser un courage noir et abattre les fondations d’une identité dérisoire." Mais la dépression guette: "thérapie désespérée". Il va perdre le combat. Le "J'abandonne" symbolise le lâcher-prise, la résignation: "soulagée du poids des rêves" "Hors du temps" Ces deux phrases répétées 2 fois rythment la fin du récit. La narrateur a-t-il atteint la résilience? Mais ne plus rêver, ne plus espérer c'est, en effet, un état tellement froid et proche de la mort: "Une reine squelettique dans le vide noir de l’espace" J'aime beaucoup la symbolique de cette image, c'est tellement juste. Ce texte m'a vraiment parlé, bouleversée, on ressent toutes les sensations à travers des images physiques, ça sort des tripes, c'est visuel. On ressent la puissance évocatrice du verbe et de la métaphore. Merci pour ce texte. Je pensais être la seule à ne plus rêver... |
papipoete
17/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Sanoniid ( monsieur ou madame ? )
Le texte à lui seul est déjà plus pesant qu'une enclume, et chaque phrase est la masse qui vient sur elle asséner ses coups ! La musique en plus, ce violoncelle qui joue une partition lugubre ; va telle une marche funèbre, derrière ce corbillard empli de pensées noires que suggère le désespoir. La mort est là, tapie dans un coin de coeur du héros, se réjouissant à l'idée qu'elle va gagner la partie... les rêves acculés contre le mur du " si... " abandonnent le duel, rendent les armes. NB j'étais content de me réveiller ce matin ! en effet, je rêvais de mort ; pas celle du texte qui sort vainqueur, mais celle qui frappe à mes côtés ! Je vous lis dans cette prose magnifique, où votre plume est le cocher qui fouette corps et âme ; où chaque mot lutte désespérément contre le malin, mais le rêve est coton alors que le réel n'est que plomb ! Chaque strophe est particulièrement flamboyante de tristesse ( mon hurlement de douleur se perd dans un faux rire délirant ) et bien d'autres passages soulignent cet état où " une thérapie désespérée " ne peut rien... |
Bossman
29/7/2020
a aimé ce texte
Vraiment pas
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je ne comprends pas très bien le style, si toute cette exagération pathétique est ironique ou si le narrateur n'est pas influencé par des jeux vidéos mytico-fantastiques et barbares. Pour moi, ça sonne faux et surtout, ce combat entre raison et rêve est purement dualiste et conventionnel.
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