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Luz
23/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Beaucoup de poésie dans cette ballade en solitaire à marée basse, loin de la foule, comme dans un creux de la mer. C'est vraiment très beau, on ressent bien ce moment entre l'air et l'eau qui apaise. Juste un bémol pour l'expression "droite comme un i" que je ne trouve pas très poétique et qui dénote un peu avec l'ensemble. Merci. Luz |
ANIMAL
8/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Très beau poème d'ambiance. On ressent vraiment cette impression de se promener au bord de la mer, seul face au vent.
Certaines expressions me paraissent moins à leur place comme "droite comme un i" et surtout "Je revois percheron-pêcheur draguant crevettes" qui paraît inachevée à cause de son style télégraphique que l'on ne retrouve nulle part ailleurs dans le poème. C'est dommage pour cette superbe image qui fait penser aux ramasseurs de varech en Bretagne. Il me manque tout de même les odeurs et l'image du ciel (bas/tourmenté/bleu/gris ?) pour compléter ce tableau. J'ai néanmoins aimé cette balade rafraîchissante. |
Lebarde
8/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour sauvage
Ambiance délicatement ,sobrement, un peu succinctement décrite d’un rivage de la mer du Nord, côté belge où le promeneur étranger est certes envoûté par les plages immenses couleur pastel qui se confondent avec le ciel mais aussi quand il se retourne vers la terre, dérangé par les barres d’immeubles! « Proches, des tours laides, monotones, obscurcissent l’horizon Des boîtes à néon, des gens-sardines entassés » Belle évocation d’un passé typique mais maintenant révolu illustrant les cartes postales jaunies, « le pêcheur de crevette » et son puissant cheval tirant son large filet dans la mer écumante. Bien vue la nostalgie. Belle atmosphère , tempérée par quelques lourdeurs et expressions curieuses qui tempèrent mon enthousiasme. Dommage. Bravo tout de même. Édit: Si si amis poètes du sud, les plages de la mer du Nord sont immenses et magnifiques et l’eau « n’est pas aussi froide qu’on le dit » ( je confirme) et l’air est tellement vivifiant et de plus en plus recherché en ces périodes de canicule annoncées. Le vent « me transperce, me glace,rafraichit air et esprit » seulement le jour de l’an quand plusieurs centaines de personnes participent au « Bain des givrés « . Lebarde amoureux des grands espaces mais sans les immeubles dans son dos |
papipoete
8/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour sauvage
comme en tête à tête, face au tain d'un miroir qui ne cesse d'onduler, le héros dans un contemplatif monologue, nous dresse un tableau face à la mer, sa Mer du Nord ! le vent qui s'en mêle, semble vouloir rajouter son grain, quand à travers un flash le rêveur voit défiler des personnages d'autrefois... NB admiratif de son modèle de mousse et d'écume, le héros n'embrasse pas son aimée ( je me méfie de sa Majesté pouvant m'emporter ), mais de son regard l'enlace, et la caresse de ses mots délicats à travers ce subtil poème. je n'ai qu'un doute mineur ( je pense que sa Majesté est la mer, mais peut être aussi le vent ? mais s'adressant à la " mer verte et belle..." |
Corto
8/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le premier sentiment qui vient à la lecture est celui de 'complicité'.
Le narrateur est manifestement un intime de cette Mer du Nord joliment décrite dans la première strophe. Et à l'adresse de ceux qui ne s'y connaissent guère ce vers familier des plages: "Elle n'est pas si froide que l'on dit". Par contre le vers suivant aurait pu être allégé ou remanié: "Proches, des tours laides, monotones, obscurcissent l'horizon". On entre en action, on s'immerge, avec la suite "Plage en désert, marée très basse Je peux parler au vent" etc. On entre ensuite dans l'intimité du narrateur "Je suis plongé dans mes songes, mes souvenirs" jusqu'au très beau final: "Dans l'air de l'eau iodée Je rentre, Je suis à flot." Paysage, ambiance, vie tonique et intimité, tout est présent dans ce poème. Bravo à l'auteur. |
Anonyme
8/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Une belle poésie libérée qui possède un attrait que je ne m'explique pas. Peut-être, qu'une grande solitude face à cette immensité me fait prendre conscience de ma petitesse. Un peu lorsque l'on est seul dans une forêt immense. Si, elle est bien froide la Mer du Nord mais j'ai réussi à y rentrer une fois quand même, oh pas longtemps. Quelques bricoles, quand même, dans le texte : j'aurais mieux vu rafraîchit l'air et l'esprit, les deux articles fluidifiant la fin du vers. et les percheron-pêcheur draguant crevettes : là, également, je pense que des articles auraient été nécessaires. Mais bon, j'aime bien cet ensemble au bord de la mer, fût-elle du Nord. |
Robot
9/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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La mer du nord, je l'ai côtoyée une seule fois, lors d'un déplacement aux pays-Bas. Et j'en garde un souvenir de vent glacial malgré le soleil.
Souvenir d'une plage de sable mou difficile à arpenter. Mais l'impression d'un infinie solitude en regardant du côté de l'horizon. Dans le poème, la vision du narrateur est bien exprimé dans des images évocatrices. Le quintil d'introduction est le passage qui me plaît le plus. |
sauvage
13/3/2020
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Lariviere
13/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour sauvage,
Un très beau texte pour moi, sur le ton, la réalisation, la poésie, l'atmosphère... Du début à la fin, je trouve ça cohérent, très sensitif, quelque part impressionnant et très agréable à lire, sur le plan esthétique comme sur le fond qui est développé... On est en plein hommage de cette "mer du nord" et vraiment pas loin du "port d'Amsterdam" (le lyrisme chanté en moins), non pas par rapport aux filles de joie, mais par rapport au port, à la forte mélancolie (voir plus, selon comment on interprète le final) qui se dégage et à cette sensation de noyade du monde intérieur en rapport au monde extérieur. Les mots sont choisis, le rythme, les intonations... Et pour finir en revenant sur le final, je l'ai trouvé vraiment très bon, sur fond et forme ! Bravo à vous et au plaisir de vous lire ! |