Très déroutante production, tant sur le fond, sur la forme, sur le vocabulaire, que sur la syntaxe et la présentation pour un manifeste écologique ( enfin je crois mais peut être me trompe-je? et si c'était le contraire d'un manifeste, pourquoi pas !!) qui ferait à coup sûr tâche et ne serait guère porteur sur un tract!
Démontrer ou défendre quoi? Je suis perplexe!

Le lecteur a bien du mérite pour aller jusqu'au bout de cette longue succession de mots, souvent doublés, triplés et même répétés à l'excès ( SUPER, SUPER, est-ce vraiment SUPER?) formant parfois des phrases cohérentes, mais pas toujours compréhensibles, pour constater au bout du bout de sa lecture attentive et au bout du bout du bout de sa réflexion qu'il n'a rien compris et que peut être il n'y avait rien à comprendre,

Ou bien qu'il est "la victime d'une manipulation mentale".

Sans doute suis je un benêt, c'est probable, mais il me faut donner un appréciation puisque ce texte m'est proposé en EL.

Je ne devrais pas et laisser la place à ceux qui savent...ou acceptent cette forme de "manipulation mentale".

En EL

Lebarde complètement déboussolé.

Je ne suis pas fan de cet exploit graphico-verbal.

L'écologie mérite certainement mieux que ce genre de prouesse (!).

Faute de réflexion pourquoi ne pas s'amuser me dira-t-on.

Malheureusement comme l'auteur j'ai utilisé de l'électricité pour allumer mon écran où défile cette suite de mots qui ne m'apporte rien.

Courage à l'auteur pour un nouvel essai.

Rien que pour son originalité de présentation et d'écriture ce texte m'a beaucoup intéressé, même si tout ne m'a pas paru de qualité égale. J'ai apprécié la recherche du fond qui nous est présenté avec le courage d'une conviction tout à fait respectable.

Merci d'avoir osé une approche différente de la poésie qui pour d'autres pourra paraître déroutante mais qui mérite un effort de la part du lecteur.

Bravo pour ce texte qui ose enfin dire que marcher au pas officiellement écologique... c'est encore marcher au pas.

Jacques a dit : payez
jacques a dit : taisez-vous
jacques a dit : laissez-nous gagner nos gros sous de capitalistes

et pendant ce temps-là, nul ne s'occupe de la consommation d'énergie; elle ne doit qu'une seule chose, cette énergie : rapporter de l'argent : quand on la produit/récolte, quand on l'utilise, quand on la recycle, c'est la règle des trois "R" : Repayer, Retaxer, Recommencer.

Bien sûr que tout ne se résume pas aussi simplement. Mais le proposer à la réflexion est un pas. Et ici, un pas pas au pas.

Et que dire de cette prise de position individuelle qui clôt le poème ? je m'en sens si proche !

La forme est vraiment très bonne, il y a une recherche de l'économie (c'est bien le moins !) il y a une clarté, j'allais dire une propreté. Une épure qui serait souvent bienvenue dans la vie en général.

Bravo pour la démarche et pour la réalisation.

Bonjour sauvage,

Une fois n'est pas coutume, je vais tenter de commenter brièvement la forme, plutôt que le fond :

D'abord, bravo ! Ça change carrément de la production habituelle du site.
Mais... poèsie libre ?! Les nombreuses références culturelles, pas très poétiques, et ces nombreuses répétitions, ce texte saccadé, me suggèrent plus un texte qui pourrait être slamé...

Vous avez un avantage certain malgré tout : celui de pousser le lecteur dans ses derniers retranchements. Ça mérite d'être salué.

Dugenou.

Bonjour Sauvage,
Impossible de mettre une appréciation.
En ce qui me concerne il n'y rien de poétique avec ce "Super écologique",
Au niveau de la forme : elle est déroutante au départ et même presque intrigante mais le final se révèle assommant et psychotique.
Je ne nie pourtant pas l'intention qui a surement un sens pour l'auteur.
Hors sujet sur le principe d'une poésie.
Au niveau du fond : le sujet est intéressant, enfin en tout cas il m’intéresse, mais c'est écrit avec la finesse d'un marteau.
Cela me fait l'effet de quelqu'un qui veut gueuler plus fort que l'autre pour lui montrer qu'il a raison, du coup cela me rend insensible au message.
Au niveau des idées, c'est pauvre, manichéen, sans originalité.
La manipulation du capitalisme vert qui se mue en dictature avec des idoles juvéniles qu'il faut clouer au pilori ?
Cela ne suffit pas de mettre Aldous HUXLEY en exergue pour se donner une contenance intellectuelle.
Autant retourner à l'état sauvage ?
Désolé

bonjour sauvage
premier texte en parution, pour moi première désillusion ! écrire en " libre " est très difficile, et s'y atteler pour prêcher l'écologie, ne me semble pas la forme la plus appropriée !
qui plus est, pour un apôtre de l'écologie, vous gâchez beaucoup de place sur votre page...pourquoi vous étendre autant dans ces immenses vides ?
Un adulte sait parler en principe, un enfant aussi quand il voit la nature saccagée...un escargot mourir d'avoir croqué des petits grains bleus...Greta aussi parle bien, alors pourquoi tous ces " a dit, a dit " ?
Peut-être qu'une " prose " put réunir toutes vos idées, et ainsi tourné, votre cri put se lire avec plaisir !
Je suis désolé, mais ci-dessus votre texte " accordéon " ne me séduit pas !
à une autre fois ?

Bien dans notre époque !

Quand on n’a rien à dire ou si peu ... on le dit autrement ... et la forme prend le pas sur le fond ...
Est-elle à son service au moins ? Pas dans ce texte pour moi, où tout tire vers la confusion.

Brûler de l’énergie pour ces majuscules interlignes retraits était-ce faire œuvre utile ... VRAIMENT ?

Édit:
Après avoir rédigé mon commentaire, j’ai lu mes prédécesseurs dans cet exercice,
et je souscris à la suggestion de l’un d’eux: transformer ce texte en Slam me paraît être une très bonne idée...

Sublime poésie des temps modernes ; oeuvre contemporaine absolument magistrale sur le thème de l'écologie. Sur fond de consommation frénétique et insensée, du big data et des séquences digitales, du téléphone portable et de la sur-technologie. Cette fois (et c'est un véritable exploit) - moi qui ne suis pas un adepte des écrits destructurés - j'ai été véritablement subjugué par la présence de vers alambiqués jetés comme en pâture à la super technologie. A la fin, c'est l'écologie qui l'emporte (espérons-le), mais je n'y crois pas.
En fait, peu importe la fin, peu importe ce que je crois ou pas, peu importe ce que l'autre croit ou ne croit pas : le fait est là, sous nos yeux, comme une absolue certitude, celle d'être les témoins vivants d'un monde qui s'écroule en courant tout droit à sa ruine.

Un grand bravo !

Bonjour sauvage,

Un, je crois, premier poème complètement déjanté, ce qui fait d'une certaine façon son charme pour scander la manipulation mentale dont tout à chacun est victime.
Le fond écologique, j'adore la façon dont il est abordé avec une dérision un peu coupable de pardon, enfin il me semble.
La forme est plutôt surprenante et personnellement ne m'a point emballé des masses. Je pense que l'ensemble aurait gagné du poids en occupant un peu moins l'espace mais en étant plus rassemblé.
L'écologie est tout de même un sujet de société dans l'air du temps, qui lu,i se restreint à vitesse grand V.
Jacques a dit "on fera" mais quoi ???
J'ai ressenti un vide abyssal pour un sujet colossal. En ce sens, je trouve l'idée et la démarche plus que judicieuse.
Simplement l'ensemble me semble encore trop brouillon.
J'ai beaucoup aimé ce passage :

"le vrai SUPER modèle
SUPER écolo du SUPER État
serait la SUPER voiture électrique SUPER chère
fonctionnant au SUPER EPR
le tout dans de SUPER cités
SUPER connectées.
ajouter et scander « à bas les pauvres, à bas les pauvres ! »"
Mais ici votre mise en page me semble aussi pêcher... auriez-vous oublié le traitement préventif pour éviter les cloques ? sourire.

Au plaisir de relire une prochaine publication de votre Super plume qui ouvrira les antres d'autres réflexions... Merci à vous,
Stéphanie

Bonjour Sauvage,

Je ne suis pas sûre de bien comprendre le rapport entre l'exergue et ce poème.

Amatrice de poème moderne, je suis comblée avec ce texte.
Tout y est actuel et moderne et original :
Le thème,
La mise en forme
Le vocabulaire.

Le lecture sur écran, sur le site dessert un peu le texte, tant je trouve que l'aspect visuel global d'un poème est important pour le lecteur, en première approche.

L'emploi des onomatopées, le vocabulaire technique alterne avec des images originales, avec des allusions au passé :
"thrène lentement "
"à l'aveugle sur les fronts même creusés de rides"
entre autres.

Le mise en page m'évoque une suite de sms ou un listing craché par l'imprimante d'un ordinateur.
Le contenu alterne des appels à réflexions sur notre époque, et la fin est magique, humaine et délicate.

Merci du partage,
Éclaircie