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Marite
29/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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Plusieurs lectures ont été nécessaires pour que je perçoive la sensibilité dissimulée dans ce poème. Ce sont les mots : voiles, toiles et gueuler qui ont fait barrage dès la première lecture, peut-être trop prosaïques ... Cependant, en y revenant, il m'a semblé comprendre que ce n'était qu'une façon de ne pas exposer la blessure subie par un mensonge, ou plutôt de montrer qu'elle n'avait pas détruit la personne qui s'exprime.
Une fois passés les premiers vers contenant les mots ci-dessus, de belles images poétiques nous sont offertes. |
Donaldo75
30/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé ce poème, en particulier pour sa tonalité sonore et sa construction en forme de kaléidoscope. Il n'est pas forcément facile à appréhender si le lecteur tente d'entrée une analyse mais en se laissant aller à sa lecture la poésie coule sans entraves, l'ensemble prend forme et il ne reste plus qu'à prendre son temps en patience avant que notre cerveau ne rassemble les morceaux, dans une interprétation libre de toute contrainte. C'est ça, la magie du libre. Bravo ! |
Stephane
14/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour sauvage,
Une construction subtile basée sur l'allitération en "v" pour décrire ces voiles aux multiples facettes, et pourquoi pas le vent dans les voilures d'un voilier, littéralement parlant. Et aussi une allitération en "l", ce qui donne la pleine mesure à la première strophe, notamment. Puis un bref clin d'oeil à Ronsard sans doute avec cette rose éclose... Enfin des rimes par-ci par-là qui s'entrechoquent au gré du poème, pour notre plus grand plaisir. Au plaisir, Stéphane |
Provencao
14/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" Je presse l'allure lente qui dure
Quant à fleur de peau je dépose Un bref instant les névroses D'un regard en gerçure" J'ai particulièrement aimé la finesse avec laquelle vous évoquiez la blessure, qui gerce le cœur et l'âme, sans poser de limite et surtout sans retenue. J'ai aimé ces errements dictés, à l'intime qui devinent en un instant une égratignure à peine intituler, qui s'insère et s'édicte Comment "les voiles" et "les peurs" nous parlent-elles de nous, de ce qui est entre nous, de ce qui est au delà de nous ? C'est ainsi que j'ai perçu votre poésie.......... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
15/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
De la musique avant toute chose disait Verlaine. Un joli poème très musical, illustré par cette superbe première strophe et ses allitérations en v. Que de belles choses : Je presse l'allure lente qui dure, Comme une rose pâle éclose, etc... La poésie libérée est ici à son pinacle et j'apprécie. |
Luz
16/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour sauvage,
J'ai mis du temps à comprendre ce poème, et je n'ai toujours vraiment compris. Mais j'ai ressenti la poésie, les sonorités, le rythme et c'est tout ce qui compte. Comme écrivait René Char : "Dans mon pays, on ne questionne pas un homme ému." Alors, je ne me pose pas de questions, l'émotion est passée. Bravo. Luz |
STEPHANIE90
17/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour sauvage,
une poésie qui ne me laisse point indifférente même si j'ai très peu de temps pour poster en ce moment. Merci à vous pour nous avoir dévoiler ces voiles avec quelques jolies touches nuancées. J'ai vraiment aimé vos rimes en ure, en oi..., en v, en ose, avec "Comme une rose pâle éclose Timide et décidée à ravir La belle Pour s'étouffer en fin de journée dans le toux tissu du mensonge" Un poème masqué, tout à fait de circonstance, merci pour la lecture dont votre sensibilité m'a touché avec délicatesse, Stéphanie |
sauvage
18/4/2020
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Pour les remerciements : http://www.oniris.be/forum/voiles-remerciements-t28027s0.html#forumpost386674
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Lariviere
19/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Je mets les voiles
Mauves et violacées des toiles Fauves des peurs dévoyées Des voyelles pour gueuler les voix Des violents louvoiements obsédants" Salut sauvage, Quelle superbe strophe d'entame !... serait ce votre définition de vos crépuscules ? La suite du poème est tout aussi belle et cohérente dans ses images "fauves", plutôt symbolistes dans leur relief ; j'aime beaucoup le mélange naturel des vers et des métaphores choisis pour la description de cette réalité physico-sensitive ( Je presse l'allure lente qui dure/Quant à fleur de peau je dépose/Un bref instant les névroses/D'un regard en gerçure) Sur la consturction, ca fonctionne très bien pour moi ; c'est même très rythmé et très musical (bonne découpe et bon choix des rimes qui renforce impact sonore et sens) sur l'ensemble du texte. J'aime beaucoup le vers de fin, qui me renvoie peut être à tort au crépuscule, comme pour l'entame, avec "ce doux tissu du mensonge" comme ponctuation énigmatique, peut être sur l'illusoire sérénité ?... en tous cas, les impressions sont là ! Merci pour cette lecture et bonne continuation. |
hersen
19/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Sauvage,
J'aime beaucoup ce poème qui me laisse entre-deux, qui me permet de voguer à ma manière dans tes mots. La dure réalité, casquées, violents, visage-armure... et puis, des mirages, névroses. Puis une rose apparaît, avec son lot d'épine et de beauté... ... et puis ce dernier vers. Il est magnifique. Un très bon libre, en plus d'être un beau poème ! Merci de la lecture. |
chVlu
20/4/2020
a aimé ce texte
Bien
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Voiles pourrait être voilages volages magnifiant les traits d'une femme (une muse) désirée avec passion pour créer une vie (une oeuvre).
Voilà mon point de vue de lecteur. Amateur de sens qui se font anguille, qui se multiplient et foisonnent je pourrais le beaucoup à passionnément facile sur ce genre de texte. La magie d'un monde parallèle s'est estompée par deux fois : "– Ressemblerait-elle à Dieu sait quel mirage ? –" l'interrogation qui claque, l'appel à Dieu qui se fait étouffe chrétien à mon esprit qui sautait de mots en maux se régalant des biscuits cachés sous les formulations "en fin de journée" un je ne sais quoi de trop direct, de trop dit, qui fait tache à ma perception de l'ambiance du poème. Ceci étant écrit, j'ai bien aimé vraiment! Je m'y suis promené à et sous voiles par l'influence de lentes ondulations incessantes alors que des voix féminines hurlaient leurs peurs d'envie en cris déchirants. Bouillonnement en tête tout le long de cette balade sur mes blessures qui distord le temps avec douleur et délectation. Une création (pro?), simulation et réalité, existe! |