Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Senelbi : Bonheur
 Publié le 26/10/13  -  4 commentaires  -  1524 caractères  -  87 lectures    Autres textes du même auteur

Retour pacifique à un ancien affût de chasse et une rare communion avec la nature, instants précieux, s'il en est.


Bonheur



Allongé sur le dos
dans mon berceau de pierre,
à l'ombre bienveillante
du vieux genévrier,
je m'installe sans heurts,
en gestes statufiés.
Réflexes de chasseur
que l'âge a pacifié.

Des lambeaux de soleil
tombés des frondaisons
m'habillent de lumière.
Somptueuses guenilles
dont la nature me vêt.

Je m'incruste au rocher.
Je suis rocher moi-même
tiédi par le soleil,
poli par les ondées.

Je suis l'arbre noueux
dont les ramures pleurent,
gémissent sous le vent
et pleuvent de poussière.

Je suis le vent qui passe,
parfois brise volage
bruissant dans les feuillages,
parfois monstre hurlant
bousculant les nuages,
se fracassant aux troncs.





Je suis tout à la fois.
La grenouille loquace,
le grillon lancinant,
le nuage qui passe,
l'orage qui menace
sans pleuvoir pour autant.

Le rapace qui guette
les colombes inquiètes,
les oiseaux qui s'ébattent
dans le lit du ruisseau,

la bande de moineaux,
bruyante et colérique,
qui s'abat sur les eaux,
s'égaille en pépiements.

Je suis l'ombre légère
qui, jamais, ne dérange
ce bel œuvre des anges
de la nature, offert.

Je suis l'instant magique
où la nature est belle,
où l'homme est pacifique,
où le cœur se craquelle,
où le bonheur est là.
Absolu… Irréel.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Robot   
12/10/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Des vers qui coulent comme de l'eau claire ou volent au vent léger. Des descriptions qui ne recherchent pas l'originalité mais apportent à l'ensemble une agréable simplicité.

   Anonyme   
26/10/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
" Réflexes de chasseur que l'âge a pacifié ".
Voilà une bonne nouvelle ! Parce que '' ..perseverare diabolicum'' Se rendre compte de ce qu'est la VRAIE COMMUNION avec la nature et de la décrire telle qu'elle s'offre à nous.

" Je suis l'instant magique
où la nature est belle,
où l'homme est pacifique,
où le cœur se craquelle,
où le bonheur est là.
Absolu… Irréel." Une conclusion qui me plaît.

   David   
26/10/2013
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour Senelbi,

J'ai eu une impression de longueur, malgré la relative brièveté du poème, une impression qui me fait penser que les mots en font moins qu'un film ou une photo, qu'ils ne transforment guère les impressions visuelles ou les mouvements. Les deux strophes de la fin m'ont semblé lourdes, "pontifiantes" avec leur anges, leur magie et leur absolu irréel. Ce n'est pas du vocabulaire que je lis "sous le charme", j'aimerais les ressentir d'une lecture mais surtout pas les lire directement, un peu comme le mot du titre.

Un passage fait une répétition malheureuse à mon goût :

"Je suis l'arbre noueux
dont les ramures pleurent,
gémissent sous le vent
et pleuvent de poussière."

Pleuvoir/gémir/pleuvoir, c'est un peu trop épais, l'insistance ne sera pas utilisé par la suite.

D'autres passages ont du charme néanmoins comme :

"Je suis tout à la fois.
La grenouille loquace,
le grillon lancinant,
le nuage qui passe,
l'orage qui menace
sans pleuvoir pour autant."

Ce "pleuvoir" là me semble bien mieux placé.

   Anonyme   
28/10/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Il y a dans ce poème un peu bavard, beaucoup de bonnes choses. Peut-être à trop vouloir embrasser d'instants " magiques", vous êtes vous dispersé dans une énumération qui mériterait d'être élaguée. Cela dit j'aime la simplicité bien venue du récit et sa musicalité.


Oniris Copyright © 2007-2023