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Anonyme
16/9/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Beaucoup de nostalgie sans larmoiement intempestif, une belle musicalité, et l'affirmation que la beauté résulte aussi de la diversité.
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Anonyme
7/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Un tableau de " la terre originelle ", avec de belles images.
J'ai apprécié particulièrement cette strophe : " Des rochers pou autel Ou tapis de piété Les étoiles pour missel Ou livre de chevet " |
Pimpette
7/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Il y a la dignité
des gosses en ribambelles, guenilles en majesté et leurs rires perlés" je le vois d'ici cette dignité si belle dans la pauvreté! TOut le reste excellent! Une grande simplicité de mots pour un résultat plein d'émotion! La poésie que j'aime... |
Robot
7/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Des impressions bien rapportées
"le sable ruisselle comme l'eau des glaciers" "Une terre isabelle" la pauvreté...ornée des dentelles de l'hospitalité." une nostalgie exprimée par de sensibles descriptions. "Terre de lait et de miel débordante d'attraits," Quelques maladresses dans l'excès des mots de liaison. "et - ou" défaut que l'on rencontre souvent au sein des poème de vers courts dans lesquels on perçoit plus désagréablement la répétition de ces coordinations. Par exemple: le "et" du second vers qui crée un hiatus désagréable alors que les vers se liaient bien sans cette conjonction. une virgule après belle suffisait. Il est une terre belle, une vaste contrée, où la nature est telle qu'Adam l'a rencontrée. Un texte qui a retenu mon attention et que j'ai intégré à mon florilège. |
senglar
7/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Senelbi,
Très beau, beaucoup d'élégance en même temps que de dépouillement, ce poème m'invite et m'incite à répondre à l'appel du désert. Moi, qui ai peur du désert. Simple et fascinant ! Magique ! - Adam, chassé du paradis, s'est-il retrouvé dans une "Terre de lait et de miel" où il fut condamné à gagner son pain à la sueur de son front ? L'Ancien Testament dit-il où Adam et Eve ont atterri ? Cette question filée n'enlève rien au sortilège de ce poème :) J'aime beaucoup Foucauld pour son aventure spirituelle. "Quand le grain de blé qui tombe à terre ne meurt pas, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruits..." Il y a un monastère de Trappistes à 8 km de ma Thébaïde :) Senglar-Brabant |
troupi
7/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Sans aucun doute un poème sur le désert ne pouvait que me toucher au plus profond ; je les aime tant...
Ces vers si courts vont bien au sujet car le désert est au minimum de la vie en toutes choses. Pas d’excès possible ou on le paye cher, mais cette nécessité d'économie de gestes ouvre tous les possibles de la rêverie et de la spiritualité et tout cela est bien perceptible dans votre poème. Merci pour cette si belle lecture. |
leni
7/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Senelbi
Une très belle osmose entre les images et le ressenti personnel Le ton y est C'est par moment affectif dans la sobriété Je cite...une terre isabelle...pauvreté ornée..guenille en...des rochers ...rires perlés....Une très belle écriture Merci à vous Leni |
cottington
7/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je suis touchée par les images évoquant cette terre et par la douleur de l'exil...
Si je suis autant émue en vous lisant c'est parce que le tout est livré dans une grande simplicité! C'est une chose que j'aime tout particulièrement en poésie... Les mots frappent là où faut: Et des cités plurielles parées d'humanité. Tout est juste, rien n'est en trop! Cottington |
Anonyme
7/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Senelbi,
Le peu que vous dites est bien dit, mais vous en dites si peu… Chacun peut écrire ce qu’il voit avec plus ou moins de talent. C’est sûr, vous avez un œil de peintre ou de photographe. Vous savez régler une focale, faire un gros plan ou un zoom arrière. Mais je suis certain que ce décor réveille en vous des souvenirs bien différents de ceux d’une carte postale (le désert rebelle/ et ses dunes ridées). Car vous ne nous livrez pas grand-chose de vous-même. On sent un amour de votre patrie et en même temps une incapacité ou une pudeur à entrer en vous-même. Quand je regarde un certain bord de mer, je ne vois pas que du sable et des vagues ; je vois mon passé, mon enfance, mes rires et mes désillusions. Lorsque enfin vos sentiments parlent un peu, c’est pour nous servir quelques clichés qui pourraient convenir à n’importe quel pays pauvre : « Il y a la dignité des gosses en ribambelles, guenilles en majesté et leurs rires perlés. » C’est plutôt bien dit, mais l’esthétisme devrait mieux préciser la pensée. Or ici elle est absente. Qu’est-ce que vous avez en tête quand vous évoquez ces souvenirs ? Avez-vous juste ces choses que tous les touristes voient ? Bien sûr que non ! Ce qui m’intéresse c’est ce que vous avez en tête et que vous ne nous dites pas. C’est ça la poésie, ce que vous êtes seul à voir… Votre poème a les belles couleurs du désert mais je ne vous entends pas assez respirer dans ce désert. Cordialement Ludi |
emilia
7/10/2013
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Tel un barde africain... ( si je peux me permettre l'expression...), accompagné de son djembé : votre poésie en restitue le rythme avec cette alternance de sonorités en (é) et en (elle), dont l'aspect lancinant se prête bien à cette belle terre d'Afrique, à la beauté du désert et ses mystères qui nourrissent l'imaginaire, comme si vos paroles se répercutaient pour nous parvenir en ricochets ( sons/images), avec un effet magique troublant et très évocateur, pour s'achever sur ce cri d'amour : " Moi, je n'ai aimé qu'elle..."; quel bel hommage !
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LeopoldPartisan
7/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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nostalgie et dignité font ici un ménage parfait, il y a de plus une très grande humanité et un respect de l'autre qui ne peut que forcer le respect. Il y a surtout ces paysages à couper le souffle mais dont la dureté oblige à l'exil...
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KIE
8/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce texte m’inspire de quoi remplir trois pages recto verso.
L’auteur a su mettre sa terre jusque dans son écriture. Simple, austère, rigoureuse, presque tranchante, mais dont la fraîcheur gomme ce dernier aspect. Des vers courts sur deux assonances, pas faciles à réaliser, qui forment une sorte de mélopée, sûrement l’expression la plus appropriée pour restituer l’atmosphère. Un texte de conteur, du genre de ceux que l’on dit à la veillée. Sur le fond, les rêves sont ceux des peuples de ces étendues aréiques. Dans l’immensité aride, la moindre étincelle d’humanité devient plus humaine, l’hospitalité, les jeux des enfants, l’assemblée des fidèles, des perles (ce mot me semble le pivot de l’ensemble) dans ces infinités glacées (l’aridité l’est toujours, vous verrez en enfer, ô vous, les païens). L’émotion en sabots m’exhilare toujours, jusque dans les sujets les plus tragiques, mais ici, pas de falbalas dans les sentiments, rien de mielleux, pas d’affects imbibés d’eau de rose. Tout est dans l’essence, la subtilité. Bref, une sensibilité qui touche le lecteur équipé des palpeurs adéquats. |
TITEFEE
9/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Beau est ton pays dans sa diversité. Moi j'aime comme toi les régions où le vent déplace les dunes et nous chante une mélopée. Tes vers sont superbes,
et murmurent comme toujours. Lol |
Lotier
3/5/2014
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Bonsoir Senelbi,
Je viens d'errer dans votre poème, avec votre tacite consentement, même si celui du désert ne m'est pas acquis. J'y ai trouvé la présence dans cette terre qu'ailleurs on pare de l'absence. L'humaine présence. Ici rien n'est compté, pas même les grains de sable. J'ai ressenti cette générosité-là. Merci. À vous lire, Lotier |