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Anje
28/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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Classique.
Les e non élidés aux césures des vers 1 et 10 forcent à l'appui contre nature sur cette voyelle et, pour respecter la mesure, on doit lire "Xavier considèreux", "deux faises framboiseux". C'est pourquoi, il est recommandé d'éviter ce type de construction. Il est aussi recommandé d'éviter, également à la césure, des tonalités identiques à la rime ou à une autre césure (considère/paupière, sex-appel, pastels). L'enjambement du vers 11 au vers12 crée une temps d'attente inopportun. Il est d'ailleurs conseillé de l'éviter, notamment entre deux strophes. L'auteur a choisi d'agrandir les interlignes, est-ce pour donner du volume ? Quelle est la raison de cet espace ? J'ai ressenti l'hésitation et le trouble du portraitiste. Sans doute débutant car il a dû en voir d'autres... Une lecture agréable et tous mes encouragements à l'auteur. A vous relire. Anje en EL |
Gabrielle
10/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Un texte à l'érotisme qui se dit à moitié.
Tel un tableau qui prend forme peu à peu, l'oeuvre se dévoile au fil de la plume. Un exercice délicat. Gabrielle |
Anonyme
11/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un poème de bonne facture pour sa catégorie (hormis le vers "Deux fesses framboise dont l'aval va fuyant," dont le e à l'hémistiche n'est pas très harmonieux, pour moi, et le premier vers qui me semble de 13 syllabes) Ne connaissant pas ce peintre, je suis allée lui rendre visite via le Net, il me semble plus habitué des portraits que des nus. Est-ce un poème conçu à partir d'un tableau précis ? Merci du partage, Éclaircie |
Anonyme
29/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
On sent l'auteur beaucoup moins à l'aise que dans le libre. J'aime bien la référence à Petit Bateau (pour grand mat ?). Quelques belles choses : le ru farceur où baille son derrière, deux fesses framboises dont l'aval va fuyant, vallons d'amour ravis. Bon, au final, un texte qui n'a pas une architecture très élaborée pour une forme sonnet mais qui se lit avec amusement et plaisir. |
Anonyme
29/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le sieur Winterhalter exercait plutôt dans le portrait de la very high society, des souverains.
Mais peut-être qu'à la demande de Louis - insatiable homme à femmes - il dut peindre, en loucedé, un nu. Alors on comprend bien que cette tenue vestimentaire inhabituelle pour le pinceau (?!...) du peintre eût pu générer quelque fébricité devant les " Deux fesses framboise " de Lola. " Pour surprendre la muse à cru sur la rivière Qui n'est qu'un ru farceur où bâille son derrière Déshonoré soudain sans fil Petit Bateau." Ils existaient déjà ces sous-vêtements ? Lol Un texte amusant, sans se triturer les neurones. Ça change un peu des poésies-énigmes fréquentes actuellement sur Oniris... |
Pouet
29/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr,
déjà je salue la plume multiple de l'auteur pouvant passer du libre au néo-classique, chose que je suis bien empêché de réaliser. Ensuite, c'est marrant de constater là où peut se nicher l'incompréhension. J'ai un peu parcouru les précédents com' car pour le coup je suis resté un peu sec. Je suis assez souvent en délicatesse avec les poèmes "historiques" ou traitant d'un sujet précis, même si bien sûr que du particulier pourra jaillir l'universel. Alors je ne suis pas certain d'avoir tout bien saisi, mais bon pas très grave. Ce que j'ai bien saisi en revanche, c'est l'espièglerie du ton et les références "modernes" tranchant avec le sujet. Et ça, ça me plaît velu. En francisant le sex-appeal, on croirait l'entendre crier de toute sa béance lumineuse... En incorporant la marque Petit Bateau, on esquissera le sourire lubrique du vieux loup de mer désabusé en se demandant innocemment, Petit Bateau fait-il réellement des strings?... On se pâmera de gourmandise devant "deux fesses framboise" et on tâtera son front brûlant, sa fibre d'ironie suant félicité. Au final, bravo pour la maîtrise de la forme esquissée au plumeau qui dépoussière un peu les convenances. |
STEPHANIE90
29/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un néo-classique...
bravo pour cet exercice sur un sonnet. Je ne vous attendais pas dans cette catégorie. Une poésie amusante comme toujours, de la légèreté et de l'humour parsème votre poésie. Je ne connaissais pas ce peintre, ni surtout le tableau dont vous parlez, ne l'ayant point déniché sur la toile, mais vous l'avez peut-être inventé pour l'occasion !?! Par contre, j'y ai déniché une certaine Lola Montez une actrice du début 19ème qui aurait été la favorite du roi Louis Ier de Bavière. Il aurait à cause de celle-ci, du abdiquer devant son fils Maximilien II. Mais, il me semble que cette dame ne portait pas de culotte.... LOL Pour ce qui est de la prosodie, je pense que tout à déjà été dit et je ne suis point une lumière en classique donc je m'abstiens... Stéphanie |
hersen
29/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Est-ce l'histoire du peintre , de Lola Montez ? de Louis de Bavière ?
Un peu tout le monde sans doute, dont l'un tomba à cause de l'autre. Le portraitiste se considère, lui, bienheureux d'assouvir sa concupiscence en ayant commande de peindre de si belles fesses, apparemment s'en acquitte du mieux qu'il peut. Le tableau gît au fond d'une malle...et tout le monde sait qu'honni soit qui malle y pense. Elle dort là, Lola. Un fond facétieux, mais je n'y suis pas très sensible, pardonne-moi. Dans l'histoire, je préfère l'histoire du peuple plutôt que des stars dorées (et mon goût est valable aussi pour l'histoire actuelle) Ceci dit, nous dévoiler un portraitiste sous ce jour est assez drôle; mais après tout, c'est un portrait de fesses que tu nous décris :))) "petit bateau", je ne suis pas sûre de la pertinence de sa place, sans pour autant avoir d'autre suggestion. sex-appeal ? (ou alors quelque chose m'échappe sur "appel" à te relire ! |
papipoete
29/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour senglar
Comment dépeindre la scène où l'artiste peint un modèle, dont le nu se reflète à la surface d'un ru un brin coquin ! Et tel celui de Fanny du pétanqueur, le pinceau inspiré vient embrasser le c... de la divine au bain. NB un poème rafraîchissant pour le corps et ensorcelant pour l'oeil qui se "rince " face à la naïade... La toile est habilement brossée et l'on imagine sans peine " où baille déshonoré soudain sans fil Petit Bateau ! C'est réjouissant de commencer ainsi la semaine ! Aucune faute de goût, et au contraire une infinie tendresse dans ces jolis vers ! Messieurs les " alexandrins ", vous direz bravo à votre Maître ! |
ours
29/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Senglar,
Voilà un texte aussi rafraîchissant que l'onde espiègle qui trouble le peintre habitué aux portraits dans ce sonnet scénette où le maître, la maîtresse et le commanditaire trouvent chacun leur place au final, au lecteur d'inventer leur rôle ! Un très bon moment de lecture, merci pour le partage ! |
Anonyme
29/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Votre texte, pourtant agréable à la lecture , ne m'emballe pas plus que ça sans trop savoir pourquoi. La forme est tout à fait correcte, les vers fluides, plaisants. C'est plus le fond qui ne me passionne pas. Belle écriture toutefois qu'il faut souligner. |
Lebarde
14/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Senglar
Voilà bien un joli sonnet néo-classique de la même veine que la poésie libre « psyché et fruits de mer », mais en un peu moins débridé, plein d’humour, d’ironie, d'érotisme contenu et de fraîcheur plaisante. Quelques images charmantes et bons mots: « Qui de son sex-appel portera le flambeau « « ...Pour surprendre la muse a cru sur la rivière Qui n’est qu’un ru farceur où baille son derrière ( !!!super!!!) Déshonoré soudain sans fil petit bateau « ( encore super) Et puis les deux tercets ( magnifiques de trouvailles) Tout cela est jouissif et comme la forme est à l’avenant sans faute de goût ...et de rimes et de pieds ... ah!! Alouette gentille alouette ... Je suis comblé et je le chante. Bravo Ed: une simple petite retouche dans mon propos! Lebarde |
Vincente
29/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dès la première strophe lue, j'ai recommencé le poème car "le bout de son pinceau" et l'originale revisitation de sex-appeal en "sex-appel" m'ont signifié que l'auteur allait jouer sur les deux tableaux (celui du peintre de la cour et celui coquin du poète taquin).
Et à partir de là, j'ai été servi... et réjoui par de belles trouvailles, gracieuses dans la diction, polissonnent dans l'émotion. Qui sera "lumière" en capacité de se dresser en flambeau ranimant l'affriolante belle ? "un ru farceur où baille son derrière" et "sans fil Petit Bateau". Puis toute la troisième strophe : "Vati Winterhalter guigne concupiscent Deux fesses framboise dont l'aval va fuyant, Vallons d'amour ravis de la verte maîtresse" enfin : "Il tremble les contours de la divinité. À l'instar de Vénus Montez se fait caresse !" Le rythme et le ton sont très badins, les images champêtres en sont l'écrin et l'ensemble est ingénieux, plein de malices... On se fait plaisamment baladé par le poète par les chemins détournés de cette bagatelle. La découverte est bien séduisante, même si l'on ne trouvera le plus souvent à chaque vers une continuité autre que celle entêtante du poète s'amusant à cru sur le ru qu'il entend filer. |
Davide
29/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour senglar,
Lola, séduisante courtisane brune et maîtresse de Louis Ier de Bavière se fait tirer (le portrait ?) par le célèbre peintre Franz Xaver Winterhalter (Xavier pour les intimes). Erotisme et humour composent ce sonnet aux couleurs "XIXe siècle". Le vocabulaire mélange bienséance et familiarité(s) : J'ai bien aimé le "sex-appel", en particulier, belle francisation, très suggestive, ainsi que le mot "fébricité" que je ne connaissais pas et dont j'ai d'abord cru - connaissant l'auteur - à un drôle de mélange entre "fébrilité" et "lubricité". En effet, le contraste entre les registres de langue - "muse", Vénus" et "divinité" d'un côté ; "à cru", "ru", "derrière" et "aval" de l'autre - sans être nouveau en littérature, est tout de même particulièrement drôle. La forme néo-classique est sympathique et se lit facilement. Si les quelques rimes pauvres ne m'ont pas dérangé, j'ai légèrement grimacé sur les "e" muets non élidés à l'hémistiche (v.1 et 10). De plus, j'aurais mis un virgule dans le dernier vers par souci de clarté : "À l'instar de Vénus, Montez se fait caresse !" Dans tout ça, je me demande qui, de l'auteur, du lecteur ou du peintre est le plus voyeur ? Merci senglar, Davide |
leni
30/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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salut Sanglar
C'est étrange je me demande en lisant ce texte si je ne suis pas devenu voyeur JE suis entré en coquinerie et j'ai vérifié Non je ne portais la marque petit bateau mais H A partir de sex-appel le ton était donné QUESTION Qui de son sex-appel portera le flambeau. élegante façon de dire Pour surprendre la muse à cru sur la rivière Qui n'est qu'un ru farceur où bâille son derrière ET Winterhalter guigne Avec fébricité Il tremble les contours de la divinité. SANGLAR se permet tout tout tout BRAVO POETE MERCI LENI |
senglar
22/8/2019
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