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natile
14/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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6 premiers vers parfaits et laissant imaginer une suite dramatique et puis déception. Qui est ce vieillard, que veut-il à l'enfant que viennent faire ces dieux grecs? Un parallèle entre la mort et la vieillesse un peu convenu. Dommage cela avait vraiment bien commencé.
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Jemabi
14/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un poème qui accroche d'emblée par une vision originale et à contre courant de la vie et de la mort, loin des causeries sentimentales habituellement associées au passage de témoin entre générations. Ici, l'autre est synonyme de danger, quel que soit son apparence, et le danger est d'autant plus grand que son apparence est aimable. Comme dans un récit d'apprentissage, l'enfant doit être protégé de tout ce qui pourrait le plonger dans des terreurs nocturnes. L'écriture du poème est alerte et assurée, jusque dans son hommage au Bateau ivre.
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papipoete
22/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour senglar
Quand il aura descendu toutes les cheminées, et sali sa longue barbe blanche, il devrait avoir pris le chemin de sa Laponie... si ce même vieillard croise ton chemin ( il ne le devrait pas ) et qu'il te charme par ses mots, son allure débonnaire " fuis ou crie ! très fort " Ce marchand de sable endort les enfants pour l'éternité... NB même si je ne vois pas toute la subtilité de votre texte, je comprend que dans ces parages, rôde une mauvaise âme, envoyée du diable dont la charge de son bagage, n'est point de cadeaux merveilleux mais de rage qui empoisonne les petits qui rêvent... J'espère que ce texte n'est qu'illusion machiavélique, non point histoire véridique. La grande strophe avec ses images qui pourraient rassurer et d'autres frissonner ( ... son épaule qui t'est un traître asile... ) pourrait faire peur à un papi... que je suis ! Brrrrrr ! |
Edgard
22/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour Senglar,
J'avoue être un tantinet sceptique devant le portrait de ce vieillard qui n'est méchant que par son aspect, dangereux par le seul fait qu'il va bientôt calencher. J'aurais préféré qu'il soit un vrai tueur diabolique, caché derrière son côté nounours marchand de sable. Au moins on aurait frissonné. Bon, c'est vrai, la mort c'est franchement dégueulasse...mais je ne vois pas trop l'idée derrière cette mise en garde. Méfie toi des vieillards parce ce qu'ils se déguisent en gamin de Paris, ont des fausses dents et racontent un tas d'histoires: la Camarde les guette...Nulle part il est dit que le vieillard pourrait entraîner l'enfant dans l'au-delà. Par exemple: le vilain roi des aulnes. Du liebes Kind, komm geh' mit mir! Gar schöne Spiele, spiel ich mit dir, Manch bunte Blumen sind an dem Strand, Meine Mutter hat manch gülden Gewand. “ Hadès et Poséïdon sont un peu anachroniques dans cette histoire... Sinon, c'est imagé, c'est une belle écriture et on lit facilement. |
Miguel
22/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Je pense que ce poème ne veut pas dire ce qu'il semble dire, et qu'il y a derrière un sens non pas caché mais "entre les lignes". J'interprète le texte comme une sorte d'ode à la vieillesse méprisée, une dénonciation des préjugés sur la vieillesse. La jeunesse serait une vertu et la vieillesse un vice. Edgard pense fort justement au Roi des Aulnes, que le poème semble décrire, et moi je pense aussi à la chanson de Marie-Josée Neuville, "Le monsieur du métro", cette petite merveille.
"Fuis la vieillesse" : un discours d'inhumanité que le texte me semble dénoncer au second degré. |
Pouet
23/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
j'ai bien aimé la "singularité" de la chose, si tant est que cela puisse exister. Les diverses interprétations possibles. Le marchand de sable, ici, n'a pas l'air du même tonneau torsadé d'absurde et de sans fin que celui de "Bonne nuit les petits" version danaïdes. Il faut toutefois se méfier des apparences ou des appâts rances en l'occurrence. Du sable létal cherchant une mer absente, étale. Après rôde un peu l'ironie d'une "mort transmissible", d'une bactérie ridée, d'un virus arthritique. Mais bon, peut-être que côtoyer la mort ou du moins son "idée", est un "geste" enfantin, instinctif et qui sait salvateur, un peu comme une cousine de la lucidité. La fuite on le sait bien... n'est que du quotidien. Mais la mort l'est-elle, une fuite? Alors en contre-jour ou en miroir je lui dirais : reste-là mon enfant, regarde ce robinet qui fuit, vois la forme de l'eau, tu l'apprivoiseras, du moins elle ne te sera pas étrangère, mais bien évidemment ne t'y baigne pas de suite, attends que la flaque prenne des airs de fleuve ; simplement ne sois pas inaccessible à cet écho qui tombe. Sans pour autant oublier l'insouciance. Et puis, avec les gouttes de Styx d'une forcément brumeuse clairvoyance s'agglomérant au sable des instants, tu construiras ton château, à tes pieds. Dans ton ciel. Maintenant. |
Provencao
23/3/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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Bonjour senglar,
J'ai lu plusieurs fois votre poésie et je me suis pensée comment faire pour s'éloigner, sortir de la confusion qu'engage et entraîne le titre " le marchand de sable". Comment lire et comprendre pour saisir cette apparence dépourvue de sens, ou voire inaccessible aux vérités du texte? Un grand besoin d'éclairage pour moi. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Donaldo75
26/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai bien aimé ce poème ; déjà, la manière d’exposer les images et la tonalité à tendance humoristique des vers donnent de la gouaille à l’ensemble. C’est un peu comme dans une chanson mais ici le découpage reste dans la posture de la forme libre. J’aime bien les références car elles donnent du piment au thème et le portent plus loin, différemment. Parce que mine de rien le thème est grave et il pourrait vite plomber l’ambiance. Les deux derniers vers vont dans ce sens mais ne rendent pas l’ensemble tragique ou dramatique juste sombre parce que c’est la vérité et que personne n’échappe à cette destinée.
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