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Poésie néo-classique
sentimentic1 : Incandescence
 Publié le 09/08/09  -  11 commentaires  -  729 caractères  -  321 lectures    Autres textes du même auteur

Texte écrit après une démonstration de danse personnelle.


Incandescence



Ta voix s'élève en moi du fond de mon silence
Comme pour me charmer s'il en était besoin,
Mais ton corps souple et nu, satiné avec soin
M'envoûte et me fascine au rythme de sa danse.

Et, pour te contempler, lorsque le feu s'élance
Jetant des reflets d'or sur ton corps aérien
J'oublie l'heure et le lieu et je ne suis plus rien
Que cette peau dorée ondulant en cadence.

L'ombre se fait lumière à tes seins éblouis.
Je m'étonne toujours quand, des yeux, je te suis,
De la sombre splendeur que dégage une femme.

Je pourrais regarder jusqu'au petit matin,
En me demandant qui, dans ce duo mutin,
De ton corps ou du feu est le plus une flamme !


 
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   jaimme   
9/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
sensuel, mais pas assez à mon goût.
"tes seins éblouis"... là je n'ai pas bien compris. De même que "sombre splendeur".
Pour l'ensemble, c'est agréable à lire. Sans plus, pour moi.
Peut-être que quelques danses sud-américaines, et un peu de transpiration, réveilleront des mots plus forts.
Bonne continuation.

   Anonyme   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Suis personnellement étonné que le sonnet ait été accepté dans cette catégorie et dans cet état.
On trouve or et dorée ; deux fois corps ; deux fois feu, mais peut-être que l'auteur désire ne pas respecter la contrainte interdisant les répétitions.
Hiatus oubliés aux vers 3 ("satiné avec") et 14 ("du feu est").

Je trouve le vers 11 peu poétique ; et le dernier maladroit dans sa formulation.

Il aurait fallu pouvoir élider le e de "j'oublie" au vers 7, car on compte en classique treize syllabe.

J'aime en revanche beaucoup les vers 4 et 6.
Les quatrains me semblent plus aboutis que les tercets.

C'est un travail honnête.

   Anonyme   
9/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Salut sentimentic ! Je rejoins, à mon plus grand regret, les critiques justifiées de Graoully... Beaucoup de maladresses, mais qui n'en commet jamais ? On est quand même ici bien loin des Glycines fanées, un premier poème vraiment séduisant...
Amitiés poétiques. Alex

   Anonyme   
9/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

Sur le thème du sonnet, j'avoue que je n'ai pas été renversé par l'originalité du propos : associer le corps d'une femme à la flamme qui danse ne me semble pas terriblement inventif.

Un traitement particulier et des images fortes auraient sans doute pu malgré tout emporter mon adhésion, mais ça n'a malheureusement pas été le cas. Des tournures maladroites, notamment dans les deux tercets, ne permettent pas de rehausser l'ensemble.

Concernant l'aspect technique, j'éprouve les même réticences que les commentateurs précédents, quelques hiatus notamment. J'y suis d'autant plus sensible que travaillant actuellement sur du classique, je me retrouve contraint aux mêmes exigences et j'en éprouve les mêmes difficultés. Donc, je comprends, mais en même temps, j'ai envie de dire, "allez, courage, on remet ça, on va bien finir par y arriver !".

Bravo pour la tentative et bonne continuation.

   widjet   
9/8/2009
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Attendez...c'est le même auteur qui a écrit "la glycine fanée" ?
Pas possible...

Pardon, j'ai vraiment pas aimé, et c'est peu dire. C'est d'un lourd....

Il y a des vers particulièrement antipoétiques.

Le premier déjà :

"Ta voix s'élève en moi du fond de mon silence"
Abondance de possession (en moi, mon silence)

puis le "s'il en était besoin", franchement pas mélodieux et trop "prose" tout comme le "Je m'étonne toujours..."

aussi celle ci franchement laide "De la sombre splendeur que dégage une femme" (ce "que dégage une femme", j'adhère pas du tout).

Coup de grace sur la dernière phrase, lourde au possible

"De ton corps ou du feu est le plus une flamme" !

Absence totale de musicalité, de mouvement (pour un hommage à la danse, c'est un comble). De la sensualité ? Où ça ?

Je suis dur, mais là c'est à mon sens (et je ne suis vraiment pas un specialiste du genre) une poésie totalement ratée ! Navré !

Widjet

   Lariviere   
10/8/2009
Peut être un peu trop de déjà vu dans ce sonnet.

L'émotion passe mais tout celà ne sort pas trop des lieux commun. En même temps, c'est vrai qu' il y a des figures imposés par le thème et qu'il est parfois difficile de faire à la fois efficace et original.

Sur la forme "sonnante", je n'ai rien à dire. J'ai lu sans accrochage les alexandrins et celà de façon assez plaisante.

J'aime beaucoup les deux premiers vers :

"Ta voix s'élève en moi du fond de mon silence
Comme pour me charmer s'il en était besoin,"

Et pourtant, il n'y a rien d'original dans ces images, mais il y a beaucoup de densité inapparente...

Ensuite, je découvre (avec un peu de lassitude) qu'il s'agit d'un sonnet par les rimes embrassées qui suivent...

"Et, pour te contempler, lorsque le feu s'élance"

J'aime bien ce premier vers du deuxième quatrain. Ensuite :

"Jetant des reflets d'or sur ton corps aérien"

L'image est trop attendue pour me plaire vraiment. Je trouve l'image du corps aérien peut être un peu plate. J'aurais aimé découvrir quelque chose de plus osé.

"J'oublie l'heure et le lieu et je ne suis plus rien
Que cette peau dorée ondulant en cadence."

Ici également, j'aurais aimé ressentir un peu plus cet abandon que tu décrit. Pour cela, j'aurais effectivement aimé que tu sortes un peu des sentiers battus et des couleurs brillantes...

"L'ombre se fait lumière à tes seins éblouis.
Je m'étonne toujours quand, des yeux, je te suis,
De la sombre splendeur que dégage une femme."

J'aime beaucoup l'apparent non sens qui se présente dans l'image du premier vers de ce tercet. Il y a comme un tournis dans ce jeu de lumière tout en contraste...

Pour finir, je trouve le denier tercet un peu trop attendu et donc un peu décevant. Peut être y aurait il eu mieux à faire pour conclure...

Au plaisir de te lire

   brabant   
10/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour sentimentic1,
J'ai bien aimé ton sonnet "Incandescence". Il a une couleur bien particulière, une couleur mauve, fauve, et l'odeur de la passion. Il me renvoie à Ravel, Bizet, Manuel de Falla et aux ambiances sud-américaines. Chaudes, sombres, lascives, en explosion.
Beau jeu d'allitérations: "voix s'élève...fond...silence
souple...satiné...soin"
Belle combinaison de nasales.
Je ne vais pas analyser en détail. Cela a été ton travail que de combiner tout cela.
Corneille a écrit: "Cette obscure clarté qui tombe des étoiles", tu as imaginé: "sombres splendeurs", c'est excellent: continues et nasales...
Beau travail d'artisan.
Seule remarque: "reflets d'or...
...peau dorée"
Je te l'affirme, aucun thème n'est éculé. Quant au Kama Sutra, on ne va pas le réinventer! Alors! Vive la danse et vive l'amour mille fois recommencés!
Bravo à toi!

   Anonyme   
10/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Un poème plutôt agréable à lire, et non dépourvu de sensualité ; toutefois certaines "facilités" viennent l'alourdir, c'est dommage ... (sans parler des hiatus).

   Automnale   
10/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
C'est assez joli, Sentimentic, ce que l'on peut écrire après une démonstration de danse personnelle !

Je retiens, essentiellement : "Comme pour me charmer s'il en était besoin...". Et la fin : "De ton corps ou du feu est le plus une flamme !".

Il conviendrait, en effet, de modifier ou les reflets d'or ou bien la peau dorée...

Ma lecture fut agréable.

   Alibaba   
11/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Ce poème m'a souvent fait penser à un autre, dont je ne me rappelle plus le titre (je gadouille...) : "Que j'aime voir, chère indolente De ton corps si beau...". Je ne sais si l'auteur s'en inspira mais j'ai l'intime conviction que c'est la cas.

Il est vrai que le dernier vers est un peu plat en comparaison à ce qui précède et peu décevoir un peu...

Bravo pour l'ensemble et je vous souhaite une bonne continuation.

   Melenea   
12/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
On imagine bien la danseuse et le feu, j'aurai apprécié des images plus flamboyante dans l'expression. Je regrette la répétition du mot "corps" trois fois dans le texte.
A part cela le tout reste cohérent même s'il ne brille pas d'originalité.


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