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Poésie classique
sentimentic1 : Le jardin d'Éden
 Publié le 11/11/09  -  8 commentaires  -  765 caractères  -  454 lectures    Autres textes du même auteur

Découverte de lieux fabuleux.


Le jardin d'Éden



Je traversais alors des mondes bien étranges
Faits de sommets bleutés, aux arbres flamboyants
Qui semblaient s’embraser, dans les soleils couchants,
En lançant vers le ciel d’étonnantes louanges.

Des oiseaux singuliers qu’on eût pris pour des anges
Dessinaient dans l’azur des reliefs étonnants,
Des musiques montaient de leurs gosiers chantants
Des sons graves ou gais en sublimes mélanges.

Des fruits s’offraient à moi, de multiples splendeurs,
Aux parfums enivrants, aux changeantes couleurs,
Et je ne savais plus où donc porter ma bouche.

En ce jardin d’Éden où tout me souriait,
D’un coup, je décidais que je ferais ma couche.
Un air doux, parfumé, lentement me berçait.


 
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   Anonyme   
11/11/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir sentimentic... J'ai lu et relu et voici ce que j'en pense ; pour ce qui est de la prosodie classique, c'est vrai qu'elle est strictement respectée et c'est un bon point. Pour le reste, à mon avis, et, crois-moi, j'en suis désolé, je ne comprends pas ce que tu as voulu décrire... Tout d'abord, dans le premier vers, cet "alors" laisse à penser que ce n'est que la suite d'une première partie que le lecteur ignore, et pour cause... Ensuite, pour moi les deux quatrains n'ont pas vraiment de sens et j'ai l'impression que ce sont les rimes qui ont décidé du texte... Idem pour le premier tercet ! Quant à la chute, le second tercet, il y a de l'idée mais, si tu permets, je l'aurai plutôt vu comme suit :
De ce jardin d’Éden où tout me souriait,
Je décidais alors que j'en ferais ma couche.
Un air doux, parfumé, lentement me berçait.

   jaimme   
11/11/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Une belle idée pour le thème, et on s'attend alors à être transporté dans l'incroyable.
Mais déjà trop de mots ont arrêté ma lecture par leur manque de poésie: "où donc", "d'un coup", "semblaient".
Je crois que ce qui m'a gêné le plus c'est que je n'ai pas réussi à voir d'images, hormis dans le premier quatrain. Le magnifique, le surnaturel est dit, non décrit: "étranges", "singuliers", "étonnants".
Bonne continuation.

   brabant   
12/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Sentimentic1,

Ton jardin d'Eden est coloré, comme il se doit. De couleurs pastel telles celles d'un paradis perdu, d'un bleu qui est celui de Michel Ange, celui qui nous berce lorsque l'on lève les yeux vers les ciels de la Chapelle Sixtine. Les couleurs y sont calmes et reposantes. Apaisantes. Et si les arbres s'embrasent, c'est aux "soleils couchants", succession de dômes.
L'image:
"Des oiseaux singuliers qu'on eût pris pour des anges"
est tout à fait adaptée, et les "reliefs étonnants" renvoient à la technique "alla fresca" de la peinture sur plâtre encore frais utilisée par Michel Ange.
Le voyage dans l'immémorial est réussi. Enchantement des sons et des parfums sur fond doucement coloré mais lumineux, éthéré.

- "Et je ne savais plus où donc porter ma bouche"
"donc" me paraît redondant, à tout le moins trop insistant, cheville?
"((où transporter ma bouche))" ?

- "En ce jardin d'Eden où tout me souriait,
D'un coup, le décidais que je ferais ma couche."
"En" et "tout" se répètent, "D'un coup" suppose l'irréfléchi, "je ferais" renvoie à une supposition: conditionnel.
"((De ce jardin d'Eden où tout me souriait
Alors je décidais que je ferai ma couche.))"
Je rejoins Alex sur cet exemple.

lol, je propose, moi, le farfadet; toi, le poète, tu disposes. Et tu es tout à fait fondé à jeter mes modestes remarques aux orties.
Aussi m'autoflagellé-je par avance.

Quoi qu'il en soit, j'ai bien aimé ton poème, décor, sons, couleurs et senteurs très correctement plantés et diffusés. Edénique. Daté XVI ème. Le Siècle des Papes, des Peintres et de la Foi. L'Italie alors qu'elle était un Phare. Le passage obligé.

J'ai bien aimé cet assaut de couleurs et de mysticisme à rebours.


brabant

   Anonyme   
12/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un sonnet qui me semble tout à fait correct sur le plan technique, malgré le manque de "richesse" de certaines rimes.
Mais je n'ai pas été "transportée" par ce voyage qui se voulait merveilleux, et je ne peux pas trop expliquer pourquoi, sinon que certains passages m'ont vraiment heurtée : "où donc", "d'un coup" (qui de plus aurait dû être suivi d'un passé simple, donc "je décidai") ... Peut-être aussi un manque d'images, de métaphores ? sauf "En lançant vers le ciel d'étonnantes louanges", joli.

   Anonyme   
18/11/2009
 a aimé ce texte 
Pas
D'avance, mes excuses à l'auteur si je le froisse :

Est-ce un rêve ? Un souvenir de voyage que le temps passé contribue à transfigurer ?
Peu importe.

Les quatrains parviennent à figurer dans mon esprit des paysages colorés. Rien de plus. - Au fond, j'apprécie uniquement le premier quatrain.
Les tercets sont vraiment faibles (j'ai buté sur "où donc" et "d'un coup", très 'apoétiques' ; le dernier vers, qui devrait au moins sauver les précédents, platifie - qu'on me permette ce barbarisme - le texte défintivement.

L'ensemble souffre d'inconsistance. Certains vers flirtent avec une candeur qui en devient presque agacante :

"qu’on eût pris pour des anges"
"Des sons graves ou gais en sublimes mélanges"
"Des fruits s’offraient à moi, de multiples splendeurs,"
"Aux parfums enivrants, aux changeantes couleurs,"
"Un air doux, parfumé, lentement me berçait."

L'emploi de "gosiers" me semble maladroit ; il sonne comme un intrus : on nous parle de musiques, d'azur, de douceur, et l'on nous inflige soudain ce mot qui fait songer au gras gosier d'oies gavées...

C'est bien pauvre : dans le corps des vers comme à leurs extrémités. Tous les vers ont bien leurs douze syllabes respectives, et le jeu sur leur sexe est respecté, mais c'est à mon sens le service minimum, dans la catégorie choisie.

Dommage : j'aurais voulu aimer cette évocation... onirique

   wancyrs   
13/11/2009
Je pense que le thème est assez fort pour être traité avec autant de légèreté : 4 éléments ; les arbres, les oiseaux, les fruits et les odeurs.
Des éléments jetés de façon éparses, sans ordre véritable. Et les autres ? les animaux féroces et dociles se cotoyants ? les ruisseaux chantants ? les enfants aux allures angeliques ?
un peu déçu du traitement.

à une prochaine lecture

   sentimentic1   
15/11/2009
Merci à tous pour vos commentaires dont j'ai tenu compte. Une remarque cependant pour Alexandre : le premier sens de "alors" est : "A ce moment là". En l'occurrence, il ne s'agit donc pas de la suite d'une première action, mais de ce qui se passait "à ce moment là !"
Voilà une nouvelle version qui tient compte de la majorité de vos remarques :
Je traversais alors des mondes bien étranges
Faits de sommets bleutés, aux arbres flamboyants
Qui s’embrasaient soudain, dans les soleils couchants,
En lançant vers le ciel d’étonnantes louanges.

Des oiseaux singuliers qu’on eut pris pour des anges
Dessinaient dans l’azur des reliefs étonnants,
Des musiques montaient depuis leurs becs chantants,
Des sons graves ou gais en sublimes mélanges.

Des fruits s’offraient à moi, de multiples splendeurs,
Aux parfums enivrants, aux changeantes couleurs,
Tant que je ne savais plus où porter ma bouche.

Dans ce jardin d’Eden où tout me souriait,
Je décidai dès lors que je ferais ma couche.
Un air doux, parfumé, lentement me berçait.

   Damy   
14/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Chacun a son petit coin de paradis terrestre. Le mien se situe près d'un moulin, malencontreusement absent de l'Eden... Le votre sur des sommets, dans un verger...(méfiez vous du pommier, dans la couche...)

Agréable lecture, simple et musicale, mais sans transcendance.


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