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Poésie classique
sentimentic1 : Rêve
 Publié le 04/07/09  -  10 commentaires  -  731 caractères  -  271 lectures    Autres textes du même auteur

Où le monde n’est plus qu’un objet dans mes mains.


Rêve



Ô rêve ! Heure sublime où tout devient possible,
Où le monde n’est plus qu’un objet dans mes mains,
Où ma barque s’en va, au fil des lendemains,
Pourfendant les flots lourds de mon fleuve impassible.

Ô rêve ! Forme étrange, accès d’inaccessible,
Mon escalier d’azur et mon vivant chemin,
Mon espoir qui devient réalité soudain,
Ma pâle déité, ma richesse indicible.

Ô rêve ! Mon repos, mon calme insoupçonné,
Comme un riant destin tout à coup proposé
En un autre départ vers une aube nouvelle.

Quand, voguant vers ailleurs au gré de mes désirs,
J’ai asséché mes pleurs et j’ai tu mes soupirs,
J'ai vu ce rêve azur, ma puissance éternelle !


 
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   Anonyme   
4/7/2009
Bonsoir sentimentic ! Autant j'avais aimé La glycine, autant ici je reste de marbre après multiples lectures de ton sonnet. Si la forme classique est globalement respectée (un petit hiatus au vers 13), le thème, pourtant onirique s'il en est, ne m'a pas emballé. Peut-être est-il traité avec une grandiloquence qui ne convient pas à ce genre d'exercice ? La poésie, tout comme la vie d'ailleurs, est une sinusoïde, avec des hauts et des bas... Ici ça serait plutôt un peu plat mais je te fais confiance pour le prochain. En toute franchise mais aussi en toute amitié ! Alexandre...

   brabant   
4/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Style délicat, subtil, j'oserais "féminin" dans le sens mélioratif du terme, qui témoigne d'une pensée éthérée. Vous êtes en très grand devenir; beau potentiel.
Dans le 2ème quatrain, la déité renvoie-t-elle au rêve ou à l'espoir. "pâle déité" indique une déité faible puisque peu brillante, et contredit "richesse indicible" qui renvoie à la puissance.
Rêve égale tous les possibles, l'espoir (déité incarnée), le repos... Vous voyez, c'est confus. Par le rêve on domine le monde, mais le monde virtuel (?). Le rêve donne le salut dans l'imaginaire, la fuite, l'échappée au quotidien lourd. Mais après?... que fait-on? Cette puissance éternelle est une forme d'impuissance. Le rêve n'est là que pour nous permettre de ne pas nous assumer. Vous voyez, c'est gracile, mais un peu brouillon, trop éclaté, fragile. Il faudrait resserrer tout cela.

   FIACRE   
5/7/2009
Désolé, mais dans ce registre je préfère sans conteste un Lamartine.

   ClemDiMascio   
5/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir. J'ai bien aimé l'anaphore de "Ô rêve", ainsi que le premier vers. Le vers 4 est assez musical et rend bien le son de la barque caressant l'eau de ce "fleuve impassible".
En revanche, je trouve le vers 10 assez malhabile... Sans doute l'inversion adjectif/nom et le mot proposé...Il y a aussi le "accès d'inaccessible" qui est pesant... Pas assez poétique.
Le "et" au vers 13 alourdit un peu la phrase. C'est dommage juste avant la chute...
Je trouve le vers 11 un peu banal. De plus, les sons "en un" ne sont pas très plaisants à l'oreille...
L'atmosphère de ce sonnet me plaît beaucoup. Le rêve est un thème inépuisable que vous avez bien traité.
Au plaisir de vous lire!
Merci.

   David   
6/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Sentimentic,

J'aime bien l'heureux sublime qui s'entend au tout début, l'ailleurs qui viendra par la suite, je le trouverai baudelairien pour ça, pour la fin aussi, le rêve comme une âme, pourquoi pas.

   martyne   
14/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
le premier quatrain est de toute beauté , rappelant Baudelaire ou Lamartine !
quelques lourdeurs par la suite : accès d'innacessible et "en un "autre , désagréable à la lecture .
contradiction au vers 8 , elle ne peut être pâle déité et richesse indicible , ça sonne faux quelque part !
Au vers 6 le "et" est malhabile , peur-être ; mon escalier d'azur, mon si vivant chemin ...
dans les tercets , mauvaise alternance de rimes , ce devrait être CCD EDE et non EED

   kobane   
16/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
j'ai relevé 2 hiatus "j'ai asséché- s'enva au.." en classique le hiatus est une grave faute. Les rimes en mains des 2 quatrains devraient être toutes au pluriel ou toutes au singulier. J'ai noté la faiblesse des rimes aux 2 tercets. Le sonnet ne pardonne pas la moindre erreur, c'est une forme fixe difficile. Sans rancune j'espère pour ces remarques constructives

   sentimentic1   
17/7/2009
Ce poéme fait l'objet d'un forum où j'ai mis une nouvelle version tenant compte de vos remarques. Si je ne me suis pas planté, ce qui n'est pas exclu, il doit être joignable sur le lien ci-dessous :
http://www.oniris.be/userinfo.php?uid=2504

   Wencreeft   
9/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour sentimentic,
Joli sonnet.
J'aime vraiment l'idée du rêve, sa description poétique. Tu commences très fort avec les deux premiers vers, qui sont vraiment très réussis !
En revanche, plusieurs idées se plusieurs fois reprises, et cela appauvrit le poème, à mon humble avis :
Vers 3-4 et vers 11-12 : cette idée de naviguer et de partir loin, deux fois utilisée.
Le terme "azur" au vers 6 et 14.
Les césures sont bien marquées, et le rythme est bon. Bien joué !

   ferrandeix   
24/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Poème de bonne tenue à mon avis sur le plan de la versification comme du contenu. De l'élévation, de la maîtrise, On a peut-être un peu l'impression de tourner autour du rêve sans jamais y entrer. J'aime les anaphores "Ô rêve" répété 3 fois (au 1er vers des 3 premiers paragraphes, les 2 "Où des vers 3 et 4)... J'aime certains vers: Mon escalier d’azur et mon vivant chemin, (avec effet de symétrie). 'Pourfendant les flots lourds de mon fleuve impassible. (malgré la cacophonie en l: flots lourds Également pour effet de symétrie: J’ai asséché mes pleurs et j’ai tu mes soupirs, J'apprécie aussi les nombreuses appositions qui brisent la structure discursive trop classique de nombreuses poésies classiques.En revanche: Ma pâle déité, ma richesse indicible.: le rêve comparé à une déité (?)

Quelques défauts mineurs: répétition du mot "azur", ."Ailleurs au gré: cacophonie en r ; heure: e post-accentuel après r re (à éviter)

Au final, un sonnet qui me paraît admirable


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