Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
SergeB : Memento mori [Sélection GL]
 Publié le 20/07/19  -  12 commentaires  -  1356 caractères  -  199 lectures    Autres textes du même auteur

J'aime écrire des poèmes quand j'ai besoin de me motiver, de trouver du courage, de me clarifier quelque chose à moi-même.
J'ai écrit celui-ci pour me donner le courage d'aborder une amie et lui proposer un rendez-vous (je suis un grand timide). Je n'aurai pas le courage de les montrer en dehors, mais après quinze années de poèmes divers, je serai ravi d'avoir un avis sur celui-ci que j'aime bien.


Memento mori [Sélection GL]



Quand te dévorent le doute, le malheur, la lâcheté,
Ou bien quand tu as peur,
Souviens-toi que personne n'a jamais arrêté
Ni les ans, ni les heures.

Souviens-toi que jamais l'univers n'offrira,
Aux inconsidérés,
À nouveau ses présents si la première fois,
Ils les ont refusés.

Les secondes sont brèves et si tu n'en fais rien,
Tu seras seul fautif,
Ne gâche pas le temps, qui est ton seul bien,
En étant trop craintif.

N'aie plus peur et avance, résolu, prends la route,
Sans craindre l'avenir,
Quand personne ne sait rien, quand tout le monde doute,
Sois le seul à sourire.

Tu n'auras pas deux chances, n'attends aucun avis,
Avance sans barrières,
Seuls les fous et les lâches, sur les voies de la vie,
Regardent en arrière.

Ne crains plus et avance, au pas qui est le tien,
Et profite de l'instant,
Libère-toi de tes chaînes et pour toujours retiens
La grande loi du temps :

Il n'est ni Dieu, ni maître et aucun paradis,
Mais ne sois pas déçu,
Car le plus grand cadeau qui t'ait été promis,
Tu l'as déjà reçu.

Il n'est qu'une vérité, garde-la bien en tête,
Et quand tu failliras,
Dis-toi bien que la vie est une courte fête,
Et qu'un jour, tu mourras.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   poldutor   
19/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien
"Momento mori" (souviens toi que tu vas mourir) waouh ! c'est peut être un peu exagéré non ?

Cette poésie ressemble assez à un mantra, le récitant pour se persuader d'inviter une amie à sortir avec lui, s'encourage, en cherchant des arguments pour ne pas reculer. Puisque c'est une amie, il ne doit pas avoir trop de difficultés pour l'inviter!
Un conseil en forme de clin d’œil : écrit-lui une poésie, tu es doué.

L'écriture est agréable, le thème comme les idée sont bons.

Techniquement, ce n'est pas une poésie classique, il y a trop de disparité dans le nombre de syllabes : 6, 11, 12, 13, 14, 15...
rimes singulier/pluriel 1ère strophe peur/heures
pas d'alternance masculine/féminine.
bien que les sizains soient parfaits
A reclasser.
Bon gravail.

   Anje   
20/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Classique.
Plusieurs rimes ne seront pas acceptées dans la catégorie proposée. L'absence d'alternance des rimes féminines et masculines ainsi que l'irrégularité des longs vers de ce poème le verront peut-être plutôt dans la catégorie contemporain. Sa construction symétrique et ses assonances en fin de vers montrent une recherche de l'approche classique.
Ces quatrains hétérométriques auraient mérité une plus grande régularité dans leurs vers longs. Ils varient de 11 à 15 syllabes et cela nuit au rythme. Les vers courts, tous en 6 syllabes sauf un, marquent parfois, mais pas toujours c'est dommage, parfaitement l'idée du narrateur (ex. tu seras seul fautif, en étant trop craintif ou sans craindre l'avenir, sois le seul à sourire).
Plusieurs répétitions pourraient être évitées (bien, seul).
L'auteur exprime clairement dans ce poème un précepte de vie. Peut-être trouvera-t-on un peu long et répétitif mais il s'agit bien d'une auto-motivation à la méthode Couet qui a besoin d'un peu de longueur.
Anje en EL

   papipoete   
25/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
classique
Toi qui doutes, qui as peur d'oser, prends le taureau par les cornes, car l'occasion ne se reproduira peu-être pas ! ( et un autre tentera sa chance, et gagnera... peut-être oui, peut-être pas, mais avec plus de chance que de n'avoir point tenté ! )
Une réflexion sur le temps qui passe, avance inexorablement, offre l'opportunité à qui veut bien la saisir ; malheur à celui qui dira " comment n'ai-je pas pu ? pourquoi n'ai-je pas osé ? "
NB vous avez ouvert plein de pistes, des chemins de la vie où chute, faux-pas, ou hésitations coûtent très cher à l'hésitant !
Dans l'ensemble, de beaux vers, fort spirituels qui devraient renforcer le héros dans sa quête du succès !
Prosodiquement, nous ne sommes point ici en " classique ", à cause d'une métrique irrégulière, de hiatus ( tu/as ), rimes fausses ( masculine/féminine = peur/heures ), pluriel/singulier = barrières/arrière
Mais il n'en demeure pas moins un très beau poème, que je classerais en " contemporain "
papipoète

   Lebarde   
25/6/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Sauf si j’ai raté quelque chose , ce poème n’a rien à faire en classique ni neo-classique d’ailleurs ( vers bancales, hiatus, rimes approximatives que chacun relèvera )
Sur le fond, le thème n’est pas inintéressant mais aurait mérité à mon sens un traitement plus fouillé .
Désolé de ma sévérité
À une prochaine fois j’en suis sûr avec l’un de vos nombreux poèmes que vous avez en réserve.
Merci pour la lecture

   Corto   
28/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème-méditation est touchant, car il est de ceux qu'on a tous eu plus ou moins au plus profond de soi.

Oui, qui n'a jamais douté, eu peur de s'affirmer, de se dévoiler et même de créer ? Pour tous il est bon de se redire que "personne n'a jamais arrêté, Ni les ans, ni les heures".

Belle devise et résolution que "N'aie plus peur et avance, résolu, prends la route" avec en prime ce "ni dieu, ni maître et aucun paradis" que Léo Ferré aurait applaudi, lui qui proclamait avec une rage toujours renforcée cette conviction.

Ce texte est comme un élan qui mûrit.
Que cesse la peur et que vienne l'audace, la conviction que chacun peut avancer, affirmer, combattre et créer.

Le titre "Memento Mori" est un peu solennel et dramatique pour dessiner un envol qui hésite, comme ces jeunes oiseaux que je vois au bord du nid, un peu terrifiés pour leur 'première fois'.

Merci à l'auteur de nous rappeler que "le plus grand cadeau qui t'ait été promis, Tu l'as déjà reçu.."

   Anonyme   
20/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
" Memento mori ". Bien sûr nul ne l'oublie, mais tâchons d'y penser le moins souvent et mener notre existence du mieux possible.

Il y a de bonnes idées, ici, dans l'énumération de ces principes de vie.

"Les secondes sont brèves et si tu n'en fais rien,
Tu seras seul fautif "

" Quand personne ne sait rien, quand tout le monde doute,
Sois le seul à sourire."

" le plus grand cadeau qui t'ait été promis,
Tu l'as déjà reçu." Une belle réflexion.

   Vincente   
20/7/2019
L'écriture n'est pas maladroite, je dirais même qu'elle est assez habitée, si bien que l'on pourrait s'en laisser imprégner et convaincre... mais ce n'a pas été mon cas.

Tout d'abord ce titre et cet épilogue qui "tuent". On est pris dans une nasse, du début à la fin, où s'annonce le précipice fatal qui nous attend, nous surveille et justifierait nos actions, et, bien plus, serait notre raison de vivre !... Mais enfin, vit-on pour mourir ou mourrons-nous d'avoir vécu ? J'ose espérer que la deuxième occurrence est la bonne, bon disons plutôt, la juste, pour ne laisser planer aucun doute.

Se succèdent entre la première et la dernière strophe (pour moi les deux seuls qui ne sont pas à remettre en cause dans leur vérité, bien que discutables dans leur originalité) une suite d'assertions, nécessaires arguments d'une méthode Coué. Ce qui m'a gêné (le terme est faible, je dirais plutôt ce qui m'a écarté du propos), c'est que les affirmations empruntent des notions ou des expressions disproportionnées comme au v5, "l'univers t'offrira", rien de moins que "l'univers" qui s'adresse à l'humble individu... ou "la grande loi du temps".

De même, mais il s'agit bien de plus, le parti pris assertif, sans nuance, blanc-noir, des alternatives est poussé si loin qu'il en perd toute crédibilité. Voyez la deuxième strophe, on peut certifier cela, qu'on n'aura jamais de deuxième chance, qu'une occasion ratée est une expérience à tout jamais impossible...? Dans sa positivité comme dans sa négativité. Dans la troisième strophe, voici la dictature de l'instant qui se dessine comme seule destination. Quatrième strophe : "Quand personne ne sait rien, quand tout le monde doute, / Sois le seul à sourire.", belle ambition pour celui qui doute, mais la marche ne serait-elle pas un peu haute ?. Cinquième strophe : "n'attends aucun avis", eh bien autant accentuer le "handicap" du timide. Et "Seuls les fous et les lâches, sur les voies de la vie, / Regardent en arrière.", je dois être un peu fou et un peu lâche parce que, moi regarder en arrière, ça me permet d'avancer et de prendre des décisions, je dirais même que c'est de ce côté que se trouve un de mes meilleurs appuis.

Vous aurez compris que je n'ai pas réussi à me convaincre que le propos puisse être de la sorte convaincant. Il me semble que la forme à volonté poétique pourrait effectivement convenir pour cet épanchement en guise d'auto-persuasion, mais alors les formulations devraient apparaître en "déversoir" plutôt qu'en système "persuasif".

   Robot   
20/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Souviens toi que tu vas mourir !
Un texte prétexte à donner des avertissements et des conseils. Une sorte de code de conduite pour ne pas rater son passage.

L'impression que le narrateur essaie de conjurer le sort. Qu'il se parle à lui même.

L'écriture en forme de précepte n'est pas déplaisante, la réflexion et l'exercice sont intéressants, mais j'avoue avoir dépassé ce genre de cogitations qui me paraissent un peu oiseuses. La fatalité étant ce qu'elle est, j'avoue ne m'être jamais posé ce genre de question.
Je crois que le meilleur moyen de prendre le temps de vivre pleinement, de ne pas perdre du temps sur le temps de vivre, c'est de consacrer un peu de soi aux activités altruistes.

   Anonyme   
21/7/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour SergeB,

L'exergue de ce poème nous indique les circonstances et le but du texte.
En découvrant le texte, je me dis que ce narrateur a mis toutes les chances de son côté.
L'écriture est claire, précise, le texte est scandé, bien rythmé.
dans le détail pourquoi :
"Seuls les fous et les lâches, sur les voies de la vie,
Regardent en arrière." ?
C'est bien d'avoir des rétroviseurs pour avancer harmonieusement.
Je crois que c'est le verbe dans cette phrase, qui n'est pas trop top. Il me semble que ce seraient plutôt le sens "ne regardent qu'en arrière".

Globalement je trouve que ce texte relève un peu du stoïcisme. Il paraît de ce fait un peu désuet, dépassé, tout en étant bien composé.

Merci du partage,
Éclaircie

   Marite   
21/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La forme et le fond de ce poème m'ont séduite. C'est une poésie contemporaine mais je pense qu'en repassant l'ouvrage sur le métier il ne serait pas difficile d'en faire un poème néo-classique avec les vers longs de douze syllabes et les courts de six syllabes. Le rythme et le souffle sont, je crois, des éléments qui participent à l'harmonie de l'ensemble du texte.
Par exemple dans la sixième strophe ma lecture n'aurait pas été perturbée par la forme suivante :

Ne crains plus et avance, au pas qui est le tien,
Profite de l'instant, ( suppression de " Et"...)
Libère-toi des chaînes et pour toujours retiens ( "des" remplaçant "de tes")
La grande loi du temps

   Miguel   
21/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il y a là un souffle, une force poétique incontestable. Le thème est classique (le titre de Memento mori le revendique comme tel), mais ces choses déjà mile fois dites gardent leur charme sous cette expression spontanée et naturelle. Le poème est ici en section contemporain, ce qui est sa place ; mais si son auteur intègre les règles de la prosodie classique et les applique, il excellera à coup sûr, car il a le don.

   Pouet   
23/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bjr,

un poème en forme de sentence qu'on se voit bien déclamer à un ado lymphatique se cherchant éternellement, tel que je fus, peut-être bien d'ailleurs que je le suis encore...

J'ai bien aimé.

Je suis d'accord avec le fond et l'écriture m'a semblé convaincante.

Je ne sais trop qu'ajouter.

Au plaisir.


Oniris Copyright © 2007-2023