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inconnu1
5/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Sur la technique, on est dans la catégorie. Le poème ne répond pas au néoclassique, les diérèses n'étant pas traitées toutes de la même manière et des rimes féminines étant mariées à des rimes masculines. Techniquement, les alexandrins sont réguliers, les césures bien marquées. Le poème est agréable à lire
Sur le thème: il est original dans le sujet et la manière de le traiter. J'avoue ne pas avoir tout compris, mais je me laisse porter par la musicalité du style, ce qui est le plus important dans un poème sur la musique NB : le poème est maintenant publié en catégorie contemporaine. En relisant le poème, je m'aperçois qu'il y a dans la deuxième partie au moins 3 vers où on doit élider certains e qui ne devraient pas l'être dans une prosodie plus classique, pour respecter la lecture en alexandrins, alors qu'à d'autres moments vous respectez cette règle. "les cordes étaient filées , les anges et les damnés..." Même si c'est acceptable pour du contemporain, que beaucoup le font, je trouve cela bien dommage car, vu le mal que vous vous êtes donné pour tout le reste, cela donne une petite impression d'inachevé. Bien à vous |
Vincent
4/3/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour
Je suis émerveillé ensorcelé par tant de beauté, de sensibilité je n'ai pas assez de mains pour vous applaudir je ne regarderais plus jamais un violon de la même manière je ne sais plus où est le mien c'était celui d'un enfant le vautre est sorti des ténèbres vers la lumière |
papipoete
4/3/2021
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Shovnigotath
( pas facile votre pseudo ! ) Un poème ( assez long ) pour évoquer cet instrument, que le musicien caresse de son archet, que du violon son épaule et son cou touchent de si près... Et pourtant, la musique qu'il joue que l'on croirait la voix des anges, serait celle du Diable ! NB un mélange de poésie, de lutherie et croyances sataniques, filent un écheveau où chaque ligne brille davantage que la précédente, mais moins que la prochaine... Un texte envoûtant qui ravira qui joue du violon, mais même un Stradivarius est bien pâle face à cet instrument extraordinaire ! le 16e vers semble mesurer 11 pieds le 18e en mesure 13 le 20e en mesure 13 etc... dommage que de si riches vers en perdent pied ! D'autre part, les différentes conjugaisons m'ont quelque peu dérouté ! |
Queribus
5/3/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Je trouve que votre poème sonne bien et fait résonner agréablement les sons du violon; on a l'impression d'entendre au fil de vos vers les notes qui s'égrennent. J'ai quand même trouvé votre texte un peu long. Sur le plan strict de la forme j'ai trouvé: -âmes et larmes ne riment pas -deux fois le mot noir dans la deuxième strophe -le vers 16 fait 11 syllabes -les anges (zé) les damnés fait 7 syllabes (vers de 13 syllabes) -de très nombreuses rimes à l'hémistiche (à éviter plutôt même si ce ne sont pas de vraies fautes): Il veut se transcender Il couche ses pensées le poète sourit et repense à sa vie le cordier en ivoire le chevalet miroir etc. -par contre les rimes masculines et féminines qui riment entre elles ne me choquent pas (Aragon l'a déjà fait) En conclusion, votre poème, malgré quelques petites remarques témoignent d'un très grand travail et l'ensemble est très honorable et se lit avec plaisir. Bien à vous. |
emilia
5/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bel hommage passionné pour ce violoniste de génie, tellement éblouissant qu’il fut soupçonné d’un pacte avec le diable et son instrument considéré comme ensorcelé… ; un contemporain qui se libère des règles strictes du classique, mais qui en garde l’esprit d’ensemble pour certains vers et la démonstration d’un certain savoir-faire à encourager, car, vous avez su faire pa rtager votre passion pour cet artiste et son instrument vénéré (dont vous semblez connaître la composition en mélomane averti…) réunis dans l’exécution de cet art talentueux…
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ferrandeix
6/3/2021
a aimé ce texte
Bien
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À mon avis, le poème aurait été bien meilleur s'il était structuré sur une idée principale développée rigoureusement. J'avoue ne pas trop comprendre le sens des premiers quatrains par rapport à la suite, même s'il s'agit des "constellations" que croît voir le poète. L'introduction de ces 2 quatrains me paraît trop alambiquée. En revanche, la description du violon lui-même créé à partir de différents éléments me paraît très attractive. et la finale, elle, conclut bien logiquement le poème.
L'irrégularité de la métrique (des hémistiches parfois de 7 syllabes), à la lecture, n'est finalement pas si choquante que cela, probablement parce que la césure est bien respectée. Texte assez euphonique, attention cependant à quelques cacophonies: Et repense à sa vie (sa sa) Et reçut du démon (du dé) |
Robot
6/3/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce poème qui raconte une histoire un peu fantastique parée de vers musicaux et fluides.
On ressent le côté noir du musicien tout en étant pris par le sentiment que suggère l'enchantement dans la description musicale de l'instrument. |
Myo
6/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un poème comme un air de violon joué par le maître, puissant, complexe, habité.
Le début reste un peu obscur à mes yeux et me semble alourdir le traitement du sujet. Les 6 derniers quatrains sont très réussis et exprime la magie de la musique de ce virtuose. Bien sur vous prenez quelques libertés avec le style mais le tout reste musical et de lecture aisée. Merci du partage. |
Provencao
12/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Sylvain,
" Il voulait un violon consacré par le diable, Créé par un luthier au toucher accompli, Il voulait le talent sorcelé du maudit, Et reçut du démon un trille incroyable… " J'ai beaucoup aimé ce quatrain qui permet d'établir que ce violon du diable libère l'oeuvre qui fait plus qu'énoncer des frissons et troubles connus: ces émotions permettent en vos mots délicats et forts d'entendre ou de révéler des passions dont on méconnaissait jusque-là l'entité. Merci pour ce délicat Au plaisir de vous lire Cordialement |