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Gouelan
17/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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À la recherche de l'animalité enfouie dans les gênes.
C'est dans une autre jungle que vit l'homme moderne, une jungle où la lumière artificielle éteint la Voie lactée, où les racines sont écrasées sous le bitume et les dents d'acier. J'ai aimé me plonger dans votre texte en suivant ce personnage en quête d'authenticité, de vérité. Dans la vitrine, il fait face à son ancêtre d'un passé très lointain. Celui qui avait l'inconnu devant lui avec tous les chemins possibles à emprunter. L'homme moderne n'a plus peur que des siens. C'est inhumain. Merci pour ce texte au vocabulaire précis, aux tournures de phrases poétiques et travaillées, au sens profond de l'ensemble. |
Provencao
28/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Sidoine,
J'ai bien aimé ce parallèle que vous avez développé. Moi, je vous répondrais qu'il serait fort interessant de faire de cette larme d'humanité presque imposée, l'édifice d'une civilisation avec ses peurs, ses craintes en cette terre en amorçant un changement vers la coexistence et la paix, difficile certes mais inéluctable de ce " passé très lointain, je courais après les bisons, je lançais des flèches en os, je cueillais des baies sauvages et je pêchais des poissons plus grands que moi." De la quatrième humanité. Au plaisir de vous lire |
Hiraeth
28/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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L'oxymore du titre me laisse perplexe. Je pense au temps du plus que parfait, absent de ce texte. Un jeu de mots avec futur antérieur ? Curieux.
Sinon, de belles trouvailles (dessiner l'image de l'inconnu...), et un texte que j'ai bien aimé dans son ton et son intention. Il fait écho à un malaise moderne que nous éprouvons tous plus ou moins, de diverses façons. J'aime l'auto-dérision absurde de la fin. Merci pour ce partage. |
papipoete
28/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Sidoine
Assise au confortable de ma chaise, je m'apprête à manger ma tranche de jambon, pré-découpé comme un poisson Findus bien rectangulaire, ma serviette sur les genoux, armé de fourchette et couteau, quand... je ferme les yeux, et vois la vie de mes très vieux ancêtres, assis autour d'un feu... on est assis par terre, on ne se parle qu'en bruits de bouche ; tantôt, nous allâmes chasser à l'arc le bison, mais là sur les flammes rien que les reliefs d'un lapin ; après, on dormira à la belle étoile ou bien ferons l'amour à la Belle aux grosses mamelles...on trinquera et tous à la litière ! Mais, nous sommes au siècle des machines d'acier ; on ne se parle pas ou alors en deux mots ; la nuit a perdu ses étoiles dans des cieux trop clairs ; les nomades ne sont plus le peuple ; dans la rue tantôt, je me suis vue si moche dans une vitrine...que sommes-nous devenus ? NB un voyage au temps des bisons et mamouths, dans la banlieue parisienne ou autre ville tentaculaire, quand à l'image de Bonobo nous réglions des différents, empêchions une guerre en passant " par devant par derrière par côté " sans préliminaires... dans la " chaleur de peaux entrelacées " aujourd'hui, tout ce qui remplit un jour ordinaire, n'est que pâleur, sales odeurs d'essence et de vomi...d'avoir trop bouffé, d'avoir trop bu. Ah, comme j'aimerais retrouver mes anciens, en train de dessiner sur les murs de notre grotte ! mais je ne suis plus que fossile devenue. J'ai beaucoup aimé ce retour-arrière, bien que mon optimisme à géométrie variable, me fait apprécier le temps d'aujourd'hui ( ma mie qu'à moi ; mes enfants bien portants ; à manger chaque jour ; mes dents sans carie et la LIBERTE de ma France ) " sensitiva mulier " was ist das ? |