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Poésie contemporaine
sigrid : Aujourd'hui, tu vivras !
 Publié le 18/07/23  -  6 commentaires  -  1048 caractères  -  104 lectures    Autres textes du même auteur


Aujourd'hui, tu vivras !



Jadis la pluie tombait sur les plis de ta bouche
Tu chassais les démons en t'arrachant la peau
Ton reflet consterné du venin des propos
Qui sortaient de ton cœur au soleil qui se couche

Jadis tu t'enlisais dans des mots noirs et sombres
Les ombres du passé te rattrapaient sans cesse
Te serraient le poignet en d'atroces caresses
Et tu te dérobais face aux peurs qui t'encombrent

Jadis les murs tremblaient sous ta rage incessante
Les portes qui claquaient déchiraient ta poitrine
Dans ce corps qu'on croyait alors être machine
Mais que le mal anime et que la peine hante

Jadis tu dessinais le monde sans couleur
Le soleil était noir, tes joues étaient blafardes
Alors tu te peignais pour ignorer l'écharde
Qui t'empêchait d'aimer ton reflet sans saveur

Jadis tu espérais en ce que j'ai enfin
D'un bonheur matinal qui ne tarit le soir
Et les mots qui blessaient me semblent dérisoires
Face à l'intensité de l'océan sans fin


 
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   Edgard   
10/7/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Un sombre tableau d'une douleur plus psychologique, semble-t-il, que physique. Le tout est au passé et laisse présager la fin de cette douleur insupportable.
Quelques passages qui m'arrêtent:
"noirs et sombres" (le reste de la strophe est fort):
"Te serraient le poignet en d'atroces caresses
Et tu te dérobais face aux peurs qui t'encombrent" cependant le présent (encombrent") est étrange puisqu'il s'agit d'avant.
La troisième strophe est violente, mais cette idée de "machine" ne m'emporte pas. il n'y a rien de plus humain que cette détresse.
Le dernière strophe a été difficile à lire, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois... confuse.
"Jadis tu espérais en ce que j'ai enfin" le "je" et le "tu" me perdent un peu, et "qui ne tarit le soir" ne m'enchante pas.
L'allusion à l'océan sans fin arrive comme ça soudain...n'est pas (pour moi) en accord avec tout le reste.

   papipoete   
18/7/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
bonjour sigrid
jadis, tu n'étais rien ; rien qu'une merde qui ne sait que gueuler, après tout après les gens après toi !
tout ce qui sortait de ton regard, n'était que noir comme du vieux pus ; tout ce que ta voix prononçait n'était que juron, bassesse...
ce matin, tu/je s'est réveillé ange, le démon a fui cette peau, bonjour PAIX !
NB y'a qu'les imbéciles qui ne changent ni d'avis, ni méchants ne deviennent gentils... et pourtant l'ogre s'est mué en Petit-Poucet, on pourrait presque lui confier notre bébé en garde !
ce n'est qu'un conte que je lis à travers vos lignes ( le méchant le reste à perpet', et se délecte de sa victime jusqu'à ce que son coeur cesse de battre.)
ce portrait d'un Dutrou, Fourniret qui serait touché par la grâce divine, me ferait sourire si...
il fait du mal parce qu'on lui fit du mal ( cette écharde enfoncée en lui ) ne me fera pas changer d'avis sur qui par nature, n'est que MAL ; mais votre récit est fort illustré !
je vois des dodécasyllabes réguliers ( mais singulier/pluriel...rimes imparfaites et hiatus empêchent la forme supérieure )

   Provencao   
18/7/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Bonjour sigrid,

"Jadis tu dessinais le monde sans couleur
Le soleil était noir, tes joues étaient blafardes
Alors tu te peignais pour ignorer l'écharde
Qui t'empêchait d'aimer ton reflet sans saveur "

Que peut la poésie, que fait à autrui la
violence, la douleur physique et psychique, le sombre et le noir des mots ? ce jadis pose des questions qui viennent après
beaucoup de désillusions...me semble-t-il

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Mokhtar   
19/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Il semble que l'écharde ait enfin pu être arrachée, et que les souffrances morales et physiques soient en voie de guérison.
La douleur d'un amour perdu, et le rejet d'un corps honni ne semblent plus être que les stigmates d'un passé que l'auteure semble avoir surmonté.

La page semble tournée puisque celle qui a souffert est désormais une autre personne, que l'on tutoie, déjà étrangère, et qui fait place à la narratrice qui semble enfin apaisée.

Sauf rechute, on peut s'interroger sur la couleur du prochain poème.

Le style est soigné. On ne doit pas être très loin du néo-classique.
Dommage quand même, ce dernier vers un peu bâclé.

   climax   
19/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Sigrid,
L'image proposée par le premier vers fixe l'attention, d'autres la maintiennent et le rythme général du texte donne à sa lecture un agrément en contradiction avec son thème... Mais cela n'a rien pour me déplaire !
On songe à l'écharde de Kierkegaard et à son désespoir...
Au total, une écriture maîtrisée et un poème que je prends plaisir à relire.

   Nomenoe   
23/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
Le titre de la poésie 'Aujourd'hui tu vivras" et les 5 strophes me laissaient présager une suite marquant un changement radical dans les pensées de cette personne, dont les strophes auraient commencé par 'aujourd'hui". Je suis resté sur ma faim.
Par contre, j'ai été très sensible aux sentiments de cette personne qui ne trouve rien de beau dans le monde qui nous entoure et qui s'enferme dans son isolement.

A bientôt pour l'aujourd'hui.


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