|
|
Edgard
10/7/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
|
Un sombre tableau d'une douleur plus psychologique, semble-t-il, que physique. Le tout est au passé et laisse présager la fin de cette douleur insupportable.
Quelques passages qui m'arrêtent: "noirs et sombres" (le reste de la strophe est fort): "Te serraient le poignet en d'atroces caresses Et tu te dérobais face aux peurs qui t'encombrent" cependant le présent (encombrent") est étrange puisqu'il s'agit d'avant. La troisième strophe est violente, mais cette idée de "machine" ne m'emporte pas. il n'y a rien de plus humain que cette détresse. Le dernière strophe a été difficile à lire, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois... confuse. "Jadis tu espérais en ce que j'ai enfin" le "je" et le "tu" me perdent un peu, et "qui ne tarit le soir" ne m'enchante pas. L'allusion à l'océan sans fin arrive comme ça soudain...n'est pas (pour moi) en accord avec tout le reste. |
papipoete
18/7/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
bonjour sigrid
jadis, tu n'étais rien ; rien qu'une merde qui ne sait que gueuler, après tout après les gens après toi ! tout ce qui sortait de ton regard, n'était que noir comme du vieux pus ; tout ce que ta voix prononçait n'était que juron, bassesse... ce matin, tu/je s'est réveillé ange, le démon a fui cette peau, bonjour PAIX ! NB y'a qu'les imbéciles qui ne changent ni d'avis, ni méchants ne deviennent gentils... et pourtant l'ogre s'est mué en Petit-Poucet, on pourrait presque lui confier notre bébé en garde ! ce n'est qu'un conte que je lis à travers vos lignes ( le méchant le reste à perpet', et se délecte de sa victime jusqu'à ce que son coeur cesse de battre.) ce portrait d'un Dutrou, Fourniret qui serait touché par la grâce divine, me ferait sourire si... il fait du mal parce qu'on lui fit du mal ( cette écharde enfoncée en lui ) ne me fera pas changer d'avis sur qui par nature, n'est que MAL ; mais votre récit est fort illustré ! je vois des dodécasyllabes réguliers ( mais singulier/pluriel...rimes imparfaites et hiatus empêchent la forme supérieure ) |
Provencao
18/7/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Bonjour sigrid,
"Jadis tu dessinais le monde sans couleur Le soleil était noir, tes joues étaient blafardes Alors tu te peignais pour ignorer l'écharde Qui t'empêchait d'aimer ton reflet sans saveur " Que peut la poésie, que fait à autrui la violence, la douleur physique et psychique, le sombre et le noir des mots ? ce jadis pose des questions qui viennent après beaucoup de désillusions...me semble-t-il Au plaisir de vous lire Cordialement |
Mokhtar
19/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Il semble que l'écharde ait enfin pu être arrachée, et que les souffrances morales et physiques soient en voie de guérison.
La douleur d'un amour perdu, et le rejet d'un corps honni ne semblent plus être que les stigmates d'un passé que l'auteure semble avoir surmonté. La page semble tournée puisque celle qui a souffert est désormais une autre personne, que l'on tutoie, déjà étrangère, et qui fait place à la narratrice qui semble enfin apaisée. Sauf rechute, on peut s'interroger sur la couleur du prochain poème. Le style est soigné. On ne doit pas être très loin du néo-classique. Dommage quand même, ce dernier vers un peu bâclé. |
climax
19/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjour Sigrid,
L'image proposée par le premier vers fixe l'attention, d'autres la maintiennent et le rythme général du texte donne à sa lecture un agrément en contradiction avec son thème... Mais cela n'a rien pour me déplaire ! On songe à l'écharde de Kierkegaard et à son désespoir... Au total, une écriture maîtrisée et un poème que je prends plaisir à relire. |
Nomenoe
23/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
|
Le titre de la poésie 'Aujourd'hui tu vivras" et les 5 strophes me laissaient présager une suite marquant un changement radical dans les pensées de cette personne, dont les strophes auraient commencé par 'aujourd'hui". Je suis resté sur ma faim.
Par contre, j'ai été très sensible aux sentiments de cette personne qui ne trouve rien de beau dans le monde qui nous entoure et qui s'enferme dans son isolement. A bientôt pour l'aujourd'hui. |