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Anonyme
21/4/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'aime bien cette sorte de carambolage entre deux phénomènes, intérieur et extérieur : la tristesse du narrateur ou de la narratrice et le mauvais temps. Rien de bien neuf là-dedans, certes, mais je trouve ici la manière agréable car l'intérieur et l'extérieur sont évoqués en des termes très proches, se succèdent alternativement très vite, de sorte qu'on ne sait plus trop quoi est quoi.
J'apprécie le rythme soigné, ces octosyllabes qui coulent (ça tombe bien, vu le sujet plein d'eaux). Une mention pour les quatre derniers vers où les ruptures de rythme font émerger cette fois du dodécasyllabe, et où s'achève la confusion des sens : qu’après la pluie tourne la page est alors mon vers préféré. |
Brume
7/5/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Silence_ecrit
Autant de répétitions dans un si court poème: Pleurez, pleuvez, pluie. On dirait une comptine. Un morceau d'une chanson. Je trouve les 3 derniers vers très paradoxales: - "qu'après la pluie tourne la page vienne l'oubli qu'après la pluie vienne l'orage " Je ne peux pas dire que j'ai été transcendée. C'est joli sans plus ni moins. |
JeanMarc
7/5/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Pour moi, c'est une manière comme une autre de faire de la poésie et cette manière est très respectable, les répétitions existent dans la langue française Les écrits de chacun sont des histoires et c'est au lecteur de se mettre à la place de celui qui a écrit. Un vrai bravo pour ce carambolage cela me plait bien |
Alcirion
8/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte très épuré, sans fioritures. La simplicité de la phrase et le vocabulaire courant dissimulent une construction prosodique très réfléchie dont le rythme est particulièrement réussi. On imagine tout de suite le texte scandé.
Le chant lexical et les injonctions sous forme de courtes propositions ajoute au ton lyrique qui embrase le texte sur les quatre derniers vers. Un bon moment. |
Henri22
9/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très joli style sur certain vers, " pleurez mes yeux", mis en parallèle avec " pleuvez mes cieux " et " ployez mes cieux ". Cependant, selon moi, le troisième vers et le quatrième cassent le rythme mélancolique des deux premiers par leur trop petite taille. Pourquoi ne pas les avoir mis bout à bout pour obtenir un nouvel octosyllabe ?
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fried
9/5/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'aime la sonorité et le rythme des vers.
Une sensation de désespoir bien traduite. |
Anonyme
13/5/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'entends à vous lire et vous relire, comme une petite musique qui s'installe, et mène ma lecture plaisamment.
Petite complainte "tristounette", qui murmure à mon oreille sa ritournelle insistante. Elle m'a fait penser à une chanson de Michel Polnareff "L'homme qui pleurait des larmes de verres". On ne sait plus trop le pourquoi du comment, seule demeure, la mélancolie des mots. J'ai aimé m'attarder dans mes lectures pour mieux ressentir la force de ces mots mélodiques, cependant juste un petit bémol, j'aurais aimé trouvé de la ponctuation qui fait défaut par moment. |
Proseuse
16/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Silence_ecrit,
Un poème bien agréable à lire, il est mélodieux comme une complainte et personnellement les répétitions autour de -pleurez-pleuvez- ne me gênent pas en revanche, je n' ai pas bien compris la tournure de ces deux vers : "ployez messieurs le vent sauvage arrache les tuiles à vos toits" j' aurais bien vu une virgule après -messieurs- pour ... ployez messieurs, le vent arrache les tuiles de vos toits .. enfin, ce n' est que broutilles mais je suis restée un moment perplexe à cet endroit-là . D' un autre côté, j' ai bien remarqué que vous avez pris l' option - sans ponctuation .. alors ...:-) Merci a vous de ce partage et à vous relire bien sûr |