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Polza
30/12/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Quel dommage d’avoir présenté ce texte de manière aussi condensée, me suis-je dit en le découvrant ! Cela pourrait rebuter le lecteur, me suis-je dit.
D’ailleurs, en voyant sa densité, j’ai bien failli ne pas le lire, quelle grande erreur aurai-je commise ! « car ce n’est plus ainsi que les hommes font » j’ai pensé à Aragon et son poème Bierstube magie allemande : « Est-ce ainsi que les hommes vivent et leurs baisers au loin les suivent comme des soleils révolus » « Le ciel était gris de nuages il y volait des oies sauvages qui criaient la mort au passage au-dessus des maisons des quais je les voyais par la fenêtre leur chant triste entrait dans mon être et je croyais y reconnaître, du Rainer Maria Rilke. » « Seulement un léger air voguant dans l’air du soir, une mélodie si pieuse, comme sortie d’un cauchemar. » Ce passage-là m’a quant à lui fait penser à la scène finale du film les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick. Outre la qualité de votre poème, vous m’avez fait voyager dans les méandres de mes souvenirs. Je me sens parfois sans mots face à un texte que j’ai grandement apprécié, comme si j’avais une peur bleue d’abimer le transcendant avec de la platitude ! Tout ce que je peux vous dire, c’est que votre poème m’a profondément marqué, je l’ai trouvé admirablement bien écrit. J’ai eu l’impression d’assister à un voyage au bout de la nuit ; d’ailleurs, le ton employé m’ a parfois fait penser à du Louis-Ferdinand Céline… Polla en EL |
Cyrill
10/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Skender,
Comme mon prédécesseur en commentaire, j’ai bien entendu pensé à Bierstube d’Aragon, avec sa question existentielle. La référence est presque gênante en tout début d’écrit – un peu comme le sparadrap du capitaine Haddock – mais elle permet aussi de placer le locuteur dans son imaginaire propre et dans sa distanciation de la référence. Si j’ai eu un peu de mal à monter dans le train, je trouve qu’ensuite la prose trouve son rythme de croisière et sa musicalité. Le regard est surréaliste, je ne sais où ni quand situer ce tableau vivant qui rassemble dans le bar d’un hôtel improbable des perdants magnifiques et des dilettantes en mal de repos au seuil de l’enfer. Un purgatoire interlope où vice et vertu se disputent la place des hommes échoués là. Finalement, n’est-ce pas l’aboutissement de toute vie que de se retrouver seul parmi la foule aux portes de l’inconnu et soudain éclairé, frappé au front, que dis-je, interloqué par la vanité de l’existence, doutes et regrets comme culpabilité faisant partie du pot de départ ? Un texte riche en métaphores, vicissitudes garanties. Merci pour le partage. |
ALDO
10/1/2024
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Bonjour
J'aime quand les ivrognes portent de délicates tenues de ville ! Et que les mélodies soient pieuses tellement qu'elles semblent des cauchemars ! J'ai aimé la conjonction " C'est de la mort (...) que la nuit est le chantre" et la syntaxe aussi... J'aime un peu moins que les rayons du soleil soient " pâles", ils le sont toujours en "poésie"... |
papipoete
10/1/2024
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bonjour Skender
Pour qui me connait... un peu depuis que je commente les textes, ce n'est point secret cette aversion que j'ai envers qui picole. Qui picole et sa famille affole Qui picole et de la bibine en fait une idole... Sans forcément remonter au " pourquoi ", s'il y en a un ; mais quand on essuie les plâtres jusqu' à son dernier, on hait la picole. NB il n'empêche que ce texte est formidablement bien écrit ; et nombre de lignes dépeignent si bien ce décor, une " cour des miracles " où visiteur contre mon gré, l'on m'intronisait VICE-ROI avec force silences, et révérences. j'ai grand mal à noter cette prose fort maîtrisée, pour les raisons ci-dessus invoquées, aussi ne le ferai-je pas, au risque de mettre en péril, vos lignes. |
Vincente
12/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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La tonalité générale est prégnante, l'on sent bien que le narrateur est à la fois plongé au cœur de la tourmente du lieu métaphorique, cet "hôtel des nuits sourdes", et pourtant comme distanciant ce qui s'y passe et lui-même ; il y a là une sorte de dédoublement qui participe sensiblement à cette prégnance en suggérant un écartèlement. L'écriture offre une unité qui la renforce encore, naît ainsi une homogénéité au travers de la disparité des ressentis et évocations.
J'ai croisé quelques singulières formulations, poétiques et fortes : "leurs larmes de cire brûlante" "ni les cajoleries de l'immense dégoût" "c'est de la mort, mes enfants, que la nuit est le chantre" "Et chaque seconde qui passe est une année dans un beau purgatoire, j'ai gravé mon nom au fronton de la gloire et je veux bien crever que d'y avoir songé." D'autres moins abouties viennent amoindrir un peu le propos : "Seulement un léger air voguant dans l'air du soir" (la répétition n'apporte rien en elle-même et alourdi à rebours l'intention de légèreté ; "léger air" est peu intéressant à l'oral, à tout prendre un "air léger" aurait été préférable). "La potence au-dessus suinte d'une vilaine glace" (une potence qui suinte, difficile à imaginer l'image…) "et l'on quitte la maison vers midi.". Pas convaincu par ce final en eau de boudin… entre autres, pourquoi "vers midi" ? Mais l'ensemble laisse une impression très positive. |
Skender
23/1/2024
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tentacule_du48
6/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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en fait, j’ai beaucoup aimé le contraste entre le confort recherché dans le chaud ragoût et la froideur de la potence qui suinte une vilaine glace... oui vous avez réussi à peindre une scène où le désespoir est presque comique, comme une pièce où le héros se bat contre des fantômes de glace et des mélodies de cauchemars !!! c’est un peu comme si l'absurde avait pris un verre de rhum avec la mélancolie et qu'ils avaient décidé de nous faire sourire à travers leurs aventures...
AYAYAY, le matin, nous réveillant avec une ironie douce-amère, comme un maître chanteur qui nous dit "Bravooo, vous avez survécu à la nuit ! Maintenant, voici un doute supplémentaire pour agrémenter votre journée... '' c'est rare de croiser un texte où l'alcool et les ombres se mêlent dans une telle harmonie d'absurdité... ça fait sourire même dans la grisaille !!! Merci :) |