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Eki
26/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Belle ode à l'aimée disparue...
Un chant mélancolique entendue entre les strophes. Chaque vers semble baigné d'un rai de lune, d'une douce présence. L'auteur nous conte le temps de l'amour, le temps d'une existence heureuse contre le temps de l'absence qui ne peut nous détacher de la force des sentiments vécus, des saisons dénudées... Pourquoi se détacher lorsque les souvenirs tiennent chaud au coeur ? Ce texte parle bien de déchirement comme les mots appartiennent à la nuit qu'un grand soleil vient encore hanté... Joli poème ! |
papipoete
11/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Skender
En une fraction de siècle, j'ai avec ton départ, tout perdu ; je suis plus pauvre que Job ! ne me restent embrumés, que mes souvenirs de bonheur, volupté qui de nous s'emparait. Je ne trouve plus devant ce grand drap blanc, que gris à la palette des couleurs. NB chagrin qui se tarira un jour... tout passe, avec le temps mais céans que du courage ne faut-il pas, pour accepter ce lit devenu trop grand ! se dire que la maison ne sera plus qu'ossuaire, avec ces silences infernaux... la 3e strophe a ma préférence. un poème aux douces assonances que l'on pourrait lire, tout en trémolos... - un chauffard vient de tuer un gamin de 15 ans, près de chez nous aussi ce texte m'émeut. PS au 4e vers, " perdu/e " toute trace... ne fallait-il pas écrire " perdu " ? |
Marite
11/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Impossible de ne pas être touchée par les mots qui traduisent ce déchirement auquel personne n'échappe, un jour passé ou à venir. Tout y est si bien décrit qu'il est difficile d'avoir une préférence pour l'un ou l'autre des quatrains.
Un bémol cependant, les enjambements entre : " ... perdue toure trace / De la candeur des jours ..." " ... lavis/Qui s'anime ..." ils m'ont gênée à la première lecture mais ce n'est qu'un détail. |
Vincente
12/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Beaucoup aimé le désenchantement positif qui s'avoue dans ce poème, cette tristesse assumée, celle qui ne regrette rien de l'amour passée, l'amour qui aujourd'hui se voue à la forme spectrale de cet "ossuaire".
Même si la vie d'une personne in fine peut ne paraître qu'une "ombre" portée (ainsi "l'ombre" qui entame et clôt le poème, celle du narrateur et celle de son amoureux(e)), elle laisse la trace indélébile de l'amour qui s'y est livré. Singuliers, le style, le phrasé, l'atmosphère qu'engendrent cette écriture sonnent juste et installent une troublante revisitation de ce qu'ont vécu les deux personnages, au temps irréversible qui suit le départ de l'un d'eux. Je le redis, beaucoup aimé cette manière originale de faire poésie. |