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Vincent
19/5/2019
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bonjour
je ne comprends pas le rapport entre votre texte et cette malade mentale grave étant moi mime atteint r'une maladie très proche je ne comprends pas votre démarche peut-être qu'un MP pourrait m'éclairer |
papipoete
19/5/2019
a aimé ce texte
Pas
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bonjour Sodapop
Il est des sujets de versification déroutants ; en voilà un qui fait passer le " carnage " de Hersen et son araignée pour une bluette ! Et pourtant je n'ai pas d'apriori contre la mite, plutôt contre ta tique qui sans gêne, s'en vient nous inoculer celui de " Lyme ", et regretter d'avoir marché parmi les fleurettes ! La naphtaline semblerait poudre de " perlinpinpin " contre cette " crevure de putain à la bouche insatiable " ! Je m'en vais pour me rassurer au-dehors, voir si la douce épeire tisse sa toile ! Brrrrrrrrrrrr une mite !!!!!!!! |
Donaldo75
19/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Sodapop,
Je suis assez d'accord que l'homme est un loup pour l'homme. Cette locution pourrait s'appliquer en dehors de ton poème, sur d'autres sujets. Ici, tu as choisi de la décliner en poésie sombre, dans une tonalité qui éclaire les salissures de notre condition humaine. "La mite s'insinue dans les crânes schizophrènes Aux méninges du fou les crasses Néoprène Comblent les espaces blancs " C'est très punk, en version alternative, un peu comme dans les premiers textes de Nick Cave quand il chantait dans le groupe australien "The Birthday Party". "Crevure de putain à la bouche insatiable Dévorant le cerveau où s'immisce la balle Et déchire les nerfs " Désolé, si je cite un texte issu de la contre-culture rock, mais c'est la meilleure référence que j'ai trouvé, la plus brute, celle où j'ai le moins à me prendre la tête avec des circonvolutions livresques issues d'auteurs morts il y a des décennies voire des siècles. "Va-t'en vomir ce corps en tissus de cabale Et remettre à la terre le prisme cannibale Se consumer la fleur " Avec une mise en musique, guitares saturées et contrechant tribal, ce poème donnerait lieu à une belle pièce musicale en première partie d'un concert de Sonic Youth, ou plutôt de leurs successeurs puisque le groupe a donné son opus final en 2011. Superbe ! Don |
Davide
19/5/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Sodapop,
La mite, insecte destructeur, est dans ce poème le support d'une métaphore filée de la cruauté de l'homme envers l'homme. Merci l'exergue ! Je suis toujours un peu gêné par l'utilisation de termes médicaux ("schizophrène" ici) pour tenter de mettre l'accent sur une image choc qui ne correspond guère à la réalité de la maladie, du handicap ou de la différence. C'est compréhensible, bien sûr, mais souvent réducteur. Bref, c'est un détail, passons. "L'homo economicus" en prend pour son grade : publicité qui comble "les espaces blancs", désirs de consommation qui "grignote[nt] l'intérieur"... et que sais-je encore... ? Quand on sait ce qu'il y a derrière nos téléphones portables, notre technologie super méga giga performante, mais aussi nos habits, notre nourriture... on comprend que ce qui est attractif ("draps blancs") farde une réalité souvent noire, voire insoutenable. Oui, l'homme est un loup pour l'homme, souvent. Mais en marge de cette réalité difficile, de belles choses fleurissent aussi. A nous de regarder ce que l'on veut voir ! De très belles images que ces "Tissus de cabale" (comme un brode un complot) et ce "prisme cannibale", entre autres. Pour la forme, je regrette un certain manque de régularité ainsi que des tournures parfois contournées, se voulant trop en rupture syntaxique, telles (entre autres) : "Se consumer la fleur" ou "Et l'homme s'éliminant… " Du reste, je n'ai pas aimé ce "putain", trop fort, que l'on aurait pu simplement suggérer sans que le poème ne perde de sa vigueur. Un peu plus de simplicité et moins d'éclat auraient, selon moi, donner davantage de consistance à ce texte. L'écriture est maîtrisée mais se perd dans sa volubilité. Une petite remarque orthographique dans "Plus rien même le vide". Je crois qu'il faudrait écrire : "Plus rien, NI même le vide". Pour son originalité et pour son aplomb, j'ai bien aimé ce texte. Mais j'attends personnellement de l'auteur(e) un travail formel plus rigoureux, rigueur à la hauteur de ce qu'il/elle souhaite exprimer. Merci du partage, Davide |
hersen
19/5/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Oh, que voilà un poème bien mité ! :)
Insidieuse, la mite, elle ne rend compte de son passage que lorsque l'on déplie le pull, celui qu'on aime le mieux, après quelques mois d'été sur l'étagère. Comme notre cerveau que l'on aurait posé là, sans assez s'en occuper, s'en l'aérer. De quelle étoffe est donc fait l'homme pour se laisser transpercer ainsi ! La métaphore est excellente, filée soigneusement, elle s'installe dans le poème et trame du lourd. ! et une mite qui grignote des vers... je suis admirative ! ! |
Robot
20/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le cerveau comme un tissu de lin dévoré par les mites. Une métaphore des maladies cognitives.
Une métaphore des maladies qui dévorent les tissus, qui dévorent l'homme encore vivant. C'est terriblement angoissant ce regard sur la déchéance, mais l'image est fondée et le récit mené comme une autopsie. |
Vincente
21/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je n'ai pas réussi à isoler la part d'attraction qui m'a poussé à lire et relire ce poème.
La métaphore de la mite comme processus délétère dans les rapports humains a quelque chose de très signifiant, très intriguant aussi, car le sujet est si vaste et le rapprochement si difficile à "rétrécir" dans une simple assimilation des fibres "textiles/humaines". Il y a un champ à saisir sûrement passionnant, mais dans ces quelques vers, je n'ai pu m'en emparer. Vous me direz, essayez d'appréhender la prégnance de l'envahissement des mites, vous verrez que c'est très difficile. Peut-être pas autant que celle que l'on cherchera à saisir dans celle signifiant que "l'homme est un loup pour l'homme", mais c'est bien complexe à traiter en quelques lignes. Bon pour moi, le fond intéressant ne m'a pas emporté bien loin, il a juste piqué ma curiosité, d'où frustration... déception. Sur la fluidité un peu déroutante du sens dans l'énonciation, ses rapprochements, etc... J'ai bien aimé les discordances ou incongruités apparentes, mais je n'en ai pas senti de "raisonnances" suffisantes... Du coup, je suis resté sur ma faim, peut-être trop insatiable comme celle de la mite/homme que je ne serais que trop ? |
senglar
20/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Sodapop,
Quand la mite crachote l'homme... ou L'homme pelliculaire... Parfois l'on parle de puissance créatrice à propos des poètes, d'autres fois on parle de puissance destructive... Mais quand il s'agit de Sodapop on reste sans voix (Je suis allé lire, réticent au vu de celui-ci - une mite ! Bof ! - lire quelques autres de ses poèmes... OR...) c'est à une voix originale, puissante, comme un chant qui monte de la terre que nous avons affaire là, cette mite - accompagnatrice de la déchéance humaine - quelle est-elle ? On pourrait la croire simple sarcopte mais elle s'estime trop duplice pour cela et sans doute se veut-elle, en rupture de fibres, broyeuse avérée de structures plus diverses. Broie-t-on les idées en broyant l'épiderme ? Broie-t-on le cerveau en broyant le derme ? Broie-t-on... ? Mandela en une vie de réclusion ne fut pas broyé. Moi je la trouve plutôt sympathique, la mite, qui n'aboutit au prix d'un patient labeur qu'à faire renouveler une garde-robe sans s'attaquer au garde-manger donc au garde-à-penser... Ne vous trompez-vous pas de bouc-émissaire Sodapaop même si l'intention est bonne parce que l'adversaire est détestable ? Comment cela ? Mais non je ne vois pas de pellicules sortir de mes oreilles ! Mannndeeeelaaaaa ! Aaaaaah ! Lol Senglar |
Pouet
21/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
Une mite au logis de l'esprit grignotant le tissu cérébral. Bien aimé le rythme, la modernité dans l'expression, les images sans concession. Un poème loin d'être miteux. |
Anonyme
18/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Sodapop,
Un sujet et un poème tout en fait en phase, je dirais. Pas facile de rédiger un commentaire détaillé. Je me laisse emportée par ce tourbillon, très sensible à ce genre de sujet et pour lequel la rationalité est à laisser au vestiaire avant d'entrer. J'ai aimé : Le style -violent et cru, très adapté. La forme, assez régulière mais pas trop qui peut donner illusion de "normalité" qui n'est qu'apparente, ou qui vient contrebalancer la rudesse du propos. "Le fard des draps blancs". Merci du partage, Éclaircie |