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lucilius
14/10/2018
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonjour,
En matière de science-fiction, je suis plutôt généralement tolérant, voire bienveillant. Mais cette fois je trouve bien plus distrayant le film "Robocop" que votre version poétisée. Je n'arrive absolument pas jà m'immiscer dans votre univers et la lecture des strophes suivantes : "Passerelles sous-jacentes Aux encéphales de synthèses Intelligence artificielle Arachnéenne luxuriance Quand les réseaux conducteurs Aux nervures pétrifiantes Broieront nos muscles dans l'étau Ou tard inversés de nos sens Dans un océan de limaille Voyage aux confins du cerveau Amnésie éjaculatoire Dans les capteurs du cœur robot" me sidère… Je me demande si j'ai perdu le mode d'emploi qui me permet de comprendre comment fonctionnent vos capteurs ou si, à mon tour, je suis frappé d' "amnésie éjaculatoire". |
INGOA
15/10/2018
a aimé ce texte
Pas
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Je ne comprends pas grand chose à ce texte dont je ne possède malheureusement aucune clé de déchiffrement. Je comprends bien que la science avance de manière vertigineuse et qu'elle robotise à tout-va mais votre style d'écriture me rend hermétique à son intelligence.
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izabouille
15/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est très beau, particulièrement la première strophe.
C'est assez flippant aussi... ça fait froid dans le dos cette vision de l'homme du futur qui sera fait de capteurs et de circuits imprimés. J'ai un peu de mal avec ce mot "passerelle" qui se trouve tout seul au milieu, je ne comprends pas ce qu'il fait là mais ça n'enlève rien au fait que j'ai apprécié votre poésie. Merci pour ce bon moment de lecture |
Donaldo75
16/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
On est bien loin de la vision des robots version Isaac Asimov. Et c'est tant mieux, ai-je envie de dire, parce qu'elle date un peu et n'est pas très poétique. Ici, on est plus dans la poésie au décor industriel, où l'humain est contenu dans les restes de ses propres fabrications, outils, cadavres métalliques. Ce monde n'est plus organique, pas complètement mécanique, pas un hybride non plus. "Nos circuits imprimés Ont inversé le temps Compte à rebours géométrisant Les connecteurs de la pensée " Ce quatrain, de par sa construction et l'usage du participe présent, reflète ce fatras entre avant, après, simplicité, désordre, au point qu'il faut le relire plusieurs fois pour lui trouver un sens qui contente nos propres neurones, notre vision du monde et de la poésie. Bref, c'est réussi à mon goût mais pas forcément facile, en tant que poème. Bravo ! Don |
Anonyme
28/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J’aime, c’est bien écrit à mon goût, c’est un sujet déjà d’actualité, un groupe comme Google possede un département, qui dépense des milliards, pour la recherche de l’homme augmenté, la transcendance humaine dopée à l’IA...d’instinct, je trouve ça malsain...
Tout cela exprimé en poésie, réussi... |
Anonyme
28/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Nul besoin d'être visionnaire ni féru de SF pour imaginer ce que pourra devenir le corps humain demain.
La science supplantera la médecine et les circuits imprimés se substitueront aux organes défaillants. L'humainformatique ? Why not. Si je vous suis sur le fond, j'ai touvé la forme de valeur inégale. Les strophes 1 et 3 sont intéressantes. Par contre, la suite, avec ses " passerelles " informatiques, les " réseaux conducteurs aux nervures pétrifiantes ", '' amnésie éjaculatoire ", ne m'a pas intéressé. " Broieront nos muscles dans l'étau Ou tard inversés de nos sens " A mon avis le jeu de mot à l'enjambement ne donne pas beaucoup de sens à ces deux vers. J'ai aimé moyennement. |
Anonyme
28/10/2018
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Difficile modernité ! Le vers, non régulier (à mon dam (surtout pour le thème) !), laisse souvent une impression gênante et joyeusement troublante : presque inhumaine, l'écriture a des odeurs de plastique brûlé : des Esseintes y trouverait peut-être source de rêve.
Ai-je le sentiment d'une originalité quelque peu provoquée malgré tout, forcée avant sa pleine intégration spirituelle chez le poète. Ce territoire me paraît ouvert à l'auteur ; il l'y peut explorer à l'envi (crois-je), et y découvrir les trésors nouveaux que nous ne dénicherions jamais par nous-mêmes. Bonne chance à lui : la route paraît dure, et la hardiesse aventureuse n'est jamais reconnue avant des années. |
wancyrs
29/10/2018
a aimé ce texte
Bien
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Salut Sodapop,
L'écriture est intelligente, et l'intention bien rendue. Je suis néanmoins sceptique quant à l'hégémonie des machines ; le système actuel de choses sera renversé et l'homme nouveau établi. Néanmoins, la poésie c'est ça, rêver ; et vous le faites bien ! Merci pour le partage Wan |
Anonyme
28/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Sodapop,
Un poème futuriste, dans un style assez sage, l'ensemble fait mouche ! L'exergue annonce la couleur, donc le sujet. J'aime cette manière forte voire violente de l'expression. Toute le poème avec son langage mathématique, industriel, avec "la limaille, la rouille, les automatismes, est très expressif. J'ai aimé trouvé cette "araignée" symbole de réseaux denses. Le passage : "...............dans l'étau Ou tard inversés de nos sens . me plait, aussi. Ce texte aborde l'homme aussi bien dans sa pensée que ses instincts et j'applaudis. Merci du partage, Éclaircie |
Stephane
21/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une perspective devenue déjà réalité, avec ces puces implantées dans le bras (le plus souvent) d'employés de je ne sais plus quelle entreprise (Suédoise, sans doute, mais pas la seule, il me semble) qui n'ont plus ni badge ni clé à porter, ni code à taper pour se servir d'une imprimante pour imprimer des documents, la puce badgeant et se connectant directement à ladite imprimante afin de faire gagner du temps (et de l'argent) à l'employeur, le tout avec l'assentiment des quelques employés ayant bien voulu se prêter à ce petit jeu bien sympathique s'il en est (j'ironise, bien sûr). Mais comme tout ceci est légal, il n'y a rien à redire... Que nous réservera le monde de demain ? Je m'interroge déjà en regardant le monde d'aujourd'hui...
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