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Anonyme
16/2/2017
a aimé ce texte
Pas ↓
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Voici une ode un peu pompeuse et empruntée qui me laisse sur le bord du chemin.
Je m'interroge sur ce que peut ressentir celle à qui s'adresse les vers suivant : "Orgiaque agonie, Aux frimas de ton fluide cervical déversé." La seule explication qui me vienne est qu'il s'agit d'un songe (on parle de succube donc je présume que c'est à une femme rêvée que l'on s'adresse) auquel cas la pente vertigineuse du langage s'expliquerait d'elle-même mais l'exergue parle de métempsychose ce qui ne manque pas de m'égarer. Quelques éclaircissements seraient les bienvenus. |
Proseuse
26/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Je suis un peu ennuyée avec votre poème, je sens que vos mots sont là pour "m'emporter" dans votre lyrisme, mais je ne parviens pas vraiment à vous suivre, sans en connaître vraiment la raison! alors, forcément je reste un peu déçue par l' ensemble tout en trouvant pourtant, certaines images très belles ! En vous remerciant du partage à bientôt de vous relire |
Arielle
27/2/2017
a aimé ce texte
Pas
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De deux choses l'une ou bien le narrateur est un tantinet nécrophile en regard du plaisir qu'il prend à nous exhiber les "fibres de ton sexe mutilé, cet amas de nerfs ...
frimas de ton fluide cervical déversé" ... ou bien c'est un de ces vers nécrophages qui offrent aux cadavres leurs sarabandes orgiaques. N'étant pas parvenue à entrer dans la peau d'un de ces personnages je me suis appliquée à chercher ce que pouvait bien cacher " Les embruns ionisant ton cœur d'aluminium de leurs parfums charnels." En vain. J'attendrai donc quelques éclaircissements concernant ce monde "Aux lumières magnificentes" |
Alcirion
12/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il faut toujours se méfier de la belle formule, du bel assemblage, du cadavre un peu trop exquis : le risque est de tomber dans la facilité, le rébus, ou la faiblesse du sens au profit de la beauté de la forme.
En même temps, la provocation, la recherche, l’originalité, la nouveauté constituent une façon d’ aborder l ‘expression poétique et cette voie existait déjà avant les surréalistes. Que serait le lyrisme sous l’outrance, sans l’exaltation, par exemple ? Pour ce qui est du sens, il est en quelque sorte permis au poète depuis Mallarmé de donner ce qu’il veut et sous la forme qu’il veut, en ce sens l'hermétisme des images de ce poème ne me dérange pas, elles ne me paraissent pas forcées. Pour toutes ces raisons, je trouve ce texte intéressant. Les mots ont une capacité de représentation, d’évocation, de vision, elles donnent à voir ou à imaginer : c’est déjà une réussite. Pour la forme, c’est ma foi bien écrit, des vers plutôt longs et cohérents pour le rythme et les sonorités. Bonne continuation ! |
Brume
12/3/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Sodapop
C'est dark, un tableau carrément gothique. Pas trop le genre de poème que j'aime lire mais bon. Pour moi vous n'êtes pas dans du trash, je trouve les descriptions dérangeantes certes, mais les images donnent une impression de mouvement, il y a une atmosphère terrifiante, votre poème nous emmène dans un univers spectral. Le récit se déroule comme un film. J'avoue que "sexe mutilé", " amas de nerfs", et "orgiaque agonie" m'ont désarçonné tellement ont a pas l'habitude de lire des vers pareil en poésie. Mais ce n'est pas gratuit ça fait partie de l'histoire. Maintenant il n'y a pas que dans les nouvelles que l'on peut lire de l'horreur/épouvante. Juste ces vers qui me perturbent: - "Par l'iris de tes yeux" - l'iris est obligatoirement dans les yeux "à ton iris" tout simplement serait mieux selon moi. - "infinité bleue de ton regard d'argent" - pourquoi ajouter "bleue?" Les vers offrent une belle peinture au récit. Il y a des passages dérangeants mais vous ne vous y attardez pas pour ne pas sombrer dans du trash. Je trouverai dommage que les lecteurs bloquent juste à ces ves que j'ai relevé plus haut. |
Anonyme
12/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Des images quelquefois abruptes, voire violentes afin de mieux définir cette envie de se fondre dans l'autre, être le même corps ; ensuite que ces deux âmes fusionnent puis disparaissent.
" Accompagner ton âme à la périphérie des horloges du temps " " Ô succube divin, bel insecte fou, Les zébrures de mes doigts ont éventré la nuit," ou bien est-ce tout simplement un rêve ? |
Anonyme
13/3/2017
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Psychopompe et Métempsycose (& Sportswear?). C'est un titre de Thiéfaine. Mais la mort n'est pas plus présente dans son morceau que dans ce texte.
- Un texte métallique. L'argent, le zinc et l'aluminium me parlent de... métallurgie. - L'iris et l'absinthe dans le même paragraphe me parlent de... Gainsbourg. - Les "horloges du temps" sont une maladresse, ou alors je suis passé à côté d'une image. La démarche est osée, l'idée excellente mais le travail difficile. Je n'ai pas vu grand chose, rien ressenti. Mais cela pourrait bien venir de moi... |
Bartik
13/3/2017
a aimé ce texte
Un peu
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De belles images suggérées sur le sujet de l'amour. "L'océan d'absinthe" fait un peu vieillot mais je suis sensible à la musique qui donne envie de relire le poème plusieurs fois.
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MissNeko
13/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voici un texte riche et complexe comme je les aime. On y retrouve les thèmes de l'amour, de la passion et de la mort sous fond glauque et gothique aux accents d érotisme cru.
J aimé le côté tendre et romantique ( s'embraser par l iris de tes yeux etc..) qui tranche complètement Avec la suite où l on découvre une relation bestiale et Trash ( orgie, sexe mutilé) Le texte dérange car il trouble et nous interroge. Qui est cet être aimé ? Succube? Un être aimé qui aurait trépassé? Et puis qui est cet amoureux- narrateur ? Ne serait-ce pas l'assassin de l cet être aimé ? À aimer si fort l'aurait- il tuée pour mieux posséder cet amour et devenir l autre ? J'aime ! |
Pouet
15/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bjr,
Pas forcément vraiment compris de quoi il s'agissait, je l'avoue. Une qualité d'écriture bien présente. J'ai plus particulièrement apprécié certains vers comme par exemple: "Sous ta peau errer comme un murmure évanoui à la croisée des rêves." Ou: "Les embruns ionisant ton cœur d'aluminium de leurs parfums charnels." (j'aurais enlevé le d' avant aluminium) Moins aimé pour leurs côtés un peu lapalissade: "iris de tes yeux" ou "horloge du temps" L'ensemble m'est toutefois apparu un peu trop affecté à mon goût, je crois que j'aurais d'autant plus apprécié les images avec un peu moins d'emphase. Enfin, on insiste beaucoup à mon sens sur le "entrer en toi" et toutes ses variantes et ça devient redondant. Cordialement. |
JeanMarc
8/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour, j'aime beaucoup le ton, le rythme aussi de ce beau texte avec plein d'images aussi belles les unes que les autres...
Un grand bravo pour ce texte qui fait réagir, merci |
Anonyme
26/6/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
On se fait un peu l'interprétation qu'on veut dans ta poésie, c'est sympa (ou pas en fonction du point de vue où on se place). Je vois une sorte d'entité qui prend possession du corps d'un mourant... (une mourante) et donc le titre me semble judicieux. On appelle passeurs d'âme les "médiums" qui vident les maisons et les corps des défunts qui ne veulent pas partir. Et du coup, si on le prend comme ça, tout le reste s'explique de soi-même... et la fin (renvoyer le défunt vers la lumière, le chasser de sa demeure terrestre) tombe bien. Peut-être que je passe complètement à côté. Peut-être que je devrais m'arrêter sur les maladresses (le qui de trop vers 3 dansant à la place de danse, trop de de/des) ou sur le langage un rien trop prout-prout-madame. Mais je m'en fous, j'ai passé un bon moment de lecture. Parce que le symbolisme c'est quelque chose qui me plait beaucoup ! Au plaisir de te relire ! Ananas, fruit agréablement surpris |