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MissNeko
20/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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{Espace lecture}
Bonjour Voilà un poème original qui traite de lieux du quotidien qui ont pour point commun d'être bien loin de représenter la poésie comme pourrait le faire la forêt, la campagne etc.. Mais ce que j apprécie en l'espèce c est que l auteur parvient à insuffler une sorte de poésie en utilisant un vocabulaire à la fois "brut de décoffrage" (béton, parking, pneumatiques, parpaing, latrines..) et un vocabulaire léger qui apporte la poésie en ces lieux assez glauques (parfum, soleil, frénésie, liberté). L ensemble créé un poème déroutant et original qui a le grand mérite d apporter de la poesie là où il n y en a pas. Pour moi une réussite qui sort des sentiers battus |
Anonyme
30/1/2018
a aimé ce texte
Bien
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cher auteur
j'aime bien votre tag poétique écrit à la gomme des pneus. Je crois même y avoir aperçu Mad Max... ou son cousin. romantique des mégapoles . |
Jocelyn
30/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime cette logique poétique. L'auteur nous amène à percevoir ce qu'il perçoit, mais perçoit autrement ce qui s'offre à lui. Parfois la simplicité relève du génie
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Anonyme
30/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
La vie des hommes en ce qu'elle a de plus sinistre, des aires bétonnées sans nom, grises et sales, où les habitudes obscures se jouent. J'ai beaucoup aimé le dernier paragraphe: "Repérer son secteur en lettres capitales Dans l'océan des corps aux allures de ferrailles Au niveau inférieur par la cage d'escalier Retrouver la lumière, rue de la liberté Porte C". "C" comme l'initiale de Ciel, synonyme de paradis. Toute notre existence de cloporte est là, en ces quelques mots. Chercher le chemin vers le haut, vers la lumière. Les hommes auront grandi quand ils auront su transformer leurs hideux parkings en luxuriants paysages. Et malheureusement, ce n'est pas demain la veille. Nous sommes dans cette ère des bagnoles qui errent sur nos aires, étouffant l'air. Merci à vous pour ce très joli texte sur ces décors de fin de civilisation. |
Brume
30/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Sodapop
Et oui quelle angoisse ces bétons sales et gris. Le regard que tu portes sur cet environnement est très intéressant, riche, distant. Quand je lis ton poème je sens l'odeur des gaz du pot d'échappement, des pneus, la pollution "Se dessinent à la gomme brûlée des pneumatiques Dans des galeries sans nom" Un tableau dont nous en faisons aussi partis, dont les détails ajoutent une richesse "les tags, la tôle froissée, flèches bombées à la peinture..." Très belle description tout en poésie d'un morne quotidien. |
Pouet
30/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
Un poème ma foi bien sympathique, l'ambiance est là. Je vais retenir plus particulièrement (parmi d'autres): "Sous un soleil de pierre au décor de barrières Tôle froissée en sous-sol dans des lieux de passages Où les larves circulent mais jamais ne s'attardent" Seul bémol pour ma part, le rythme qui ma semblé chaotique mais qui, du coup, peut bien coller au thème. |
Anonyme
30/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je me suis longuement attardé dans votre écrit.
Vous me donnez la possibilité de voir ce "sordide" décor, de plus près, sans détourner le regard. Car bien souvent, on jette qu'un regard vague et distant sur l'aperçu d'un tel endroit. Les images arrivent accompagnées par les odeurs, les couleurs, tout cela engendre une émotion troublée qui bouscule intérieurement. Forte retranscription au cœur de vos mots, ainsi l'atmosphère puissante nous enserre. Bon rythme, lecture aisée, thème originalement bien mené, qui permet au lecteur de se faire une idée sans concession d'un tel lieu. |
Myndie
3/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Sodapop,
encore une fois, j’adore, j’adhère à ta vision poétique. Promeneur urbain, tu dépeins « la ville basse » dans ce qu’elle a de plus original, tu en dégages l’essence. Les lieux sont laids et sont superbes à la fois. Tu cherches moins à représenter avec précision qu’à inventer les images en puisant dans un flux lexical brut de décoffrage, comme cela a déjà été dit, mais d’une richesse inouïe : « frénésie des tags » « des latrines en parfums mécaniques » « dans l’océan des corps aux allures de ferrailles » et ce « barathrums » qui sied si bien au paysage ! Il en résulte un foisonnement descriptif qui au final rend parfaitement les sensations visuelles éprouvées. Décrits ainsi, les parkings n’ont plus rien d’objectif : c’est toute une palette d’impressions/émotions qui passe sous les yeux de la lectrice que je suis. Et ça me va très bien. |
sourdes
30/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Sodapop,
la vie semble s'être arrêtée à l'entrée de vos parkings sous l'effet d'un flash poétique qui a tout figé . Nous sommes conviés à une visite dans un monde décrit avec précision, avec cette petite touche de malaise grandissant mais non envahissant qui nous conduit vers le lumière de la sortie. Une première strophe campe la scène qui se termine avec une grande économie de mots à la deuxième strophe créant un effet de suspens, une temporisation. Les troisième et quatrième strophes nous font réellement entrer dans cet univers que vous avez construit avec très peu de verbes conjugués, une sorte d'énumération de nos labyrinthes urbains et mentaux. La libération arrive avec la dernière strophe et un arrière-goût interrogatif sur l'accès à la lumière et la liberté par portes numérotées. J'ai apprécié la concision de style et votre parti pris de mise en scène qui conviennent à ces espaces le plus souvent vides. Cet un thème anti-poétique par excellence pour se référer à un courant dont on reparle beaucoup ces derniers jours. En vous relisant j'ai pensé également à la "socialité" froide de ces espaces urbains chère à Pierre Sansot. Sourdès |
Anonyme
31/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il est peu courant de lire des poésies consacrées à ce sujet. Et pourtant ce sont des endroits que nous fréquentons presque au quotidien ; par obligation bien sûr mais toutefois utiles.
Une description personnelle et réaliste des parkings souterrains. " Repérer son secteur en lettres capitales " une action à ne point négliger. Un écrit intéressant. |
Donaldo75
3/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Sodapop,
Voici un poème brillant, pictural, avec un arrière-goût de cinéma allemand des années soixante-dix tendance Wenders. Le thème est bien mis en avant, cette ville impersonnelle, sorte de cimetière bétonné dont les parkings pourraient être les églises. Bravo ! Don |
Papillon26
7/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème fort original, qui illustre fort bien ces lieux où parfois la peur, l'angoisse règne.
J'ai particulièrement aimé ce passage : Les parkings Se dessinent à la gomme brûlée des pneumatiques Dans des galeries sans nom je le trouve visuel. |
Stephane
21/5/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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"Parkings" est un texte qui restera gravé dans ma mémoire, sans nul doute. C'est un poème que j'aurais voulu écrire et peut-être en écrirai-je un dans la même veine.
Tout est beau et la dernière strophe, avec le tout dernier vers, est splendide. Je le remet d'ailleurs ici pour m'en imprégner à nouveau : "Retrouver la lumière, rue de la liberté Porte C" Un grand bravo ! Stéphane |