Tu abandonnes tes seins au seul avenir de mes mains Je sens frémir ton corps à la chaleur de mes reins Tel un bouquet de fleur nous mélangeons nos parfums, En arrosant nos cœurs et en joignant nos mains Cette chaleur assoiffée d une rage enivrante Éclaire mes veines et fait saigner mes peines
Tel un oiseau sur les bords de la seine J’affronte les courants de tes premiers soupirs En écumant les fonds de ce dernier empire
À toi ma femme que j’ai tant vu souffrir À toi mon ange qui a voulu partir Je viens conter à votre souvenir Qu’il n’est rien de pire que de vivre à l’ombre de vos rires.
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