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Donaldo75
15/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Nu besoin de faire long pour générer de l'impact à la lecture, ce poème le démontre puissamment. Au-delà du signifiant et du signifié - je teste ma propre culture en écrivant ça - c'est ce qui envahit le champ subliminal de ma lecture dont je voudrais parler ici. Dès le titre, il y a de l'évocation, pas dans le sens onirique du terme mais plutôt dans l'instantanéité des mots, de la forme, de ce qui me fait penser à du pop art américain dans cette poésie, forte, sobre, visuelle. Les mots ne sont pas placés ici pour faire joli. Ils pèsent dans mon cerveau de lecteur, s'entrechoquent dans le sens et rendent l'ensemble impactant. Je ne sais pas si je suis clair mais en tout cas je peux résumer mon impression par un seul mot: bravo !
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Ornicar
15/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J'aime beaucoup.
C'est court, très court même, mais vraiment original et incisif dans la concision. L'écriture est très resserrée. Question "image", on est servi par ce bref "dialogue" à la fois cocasse et surréaliste débouchant sur une fin de non recevoir sèche et définitive, entre deux voyelles qu'on imagine volontiers "parquées" de part et d'autre d'une ligne de césure, ligne de démarcation, ligne de fractures. L'élision - liaison peut-elle alors être vue comme une métaphore du métissage ? De tous les métissages ? Et voilà comment ce "pas de plus" d'une lettre un peu "foldingue" dans son envie de croire à un monde plus beau (tant il est vrai que l'élision rend la langue orale et le vers plus beaux), fait faire au lecteur un "pas de côté" riche en réflexions de toute nature. Comme un raccourci saisissant de tous les murs qui s'érigent un peu partout à travers le monde et dans plus en plus d'esprits. L'incipit, tout un poème à lui seul, est du même tonneau. Marrant, surprenant, détonnant. Plus profond qu'il n'y paraît. Un poème qui devrait normalement "parler" à tous nos auteurs "classiques". Les verra-t-on en nombre se bousculer pour commenter ces vers au fort pouvoir évocateur ? |
Cristale
21/10/2024
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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Bonjour Solinga,
Désolée mais pour moi c'est insuffisant, Je n'ai pas su entrer dans ces quelques huit vers malgré maintes lectures. Le rythme manque de musique, le propos ne me touche pas, j'attendais la poésie qui bousculerait mon âme. Peut-être que les vers présentés d'une autre façon auraient attiré mon attention... peut-être... La poésie est une notion propre à chacun, je sais bien. Ça n'a pas fait tilt cette fois-ci, c'est dommage, mais à une autre fois le plaisir de vous lire. |
Provencao
21/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour solinga,
"L'horizon renonce à donner signe" J'ai beaucoup aimé ce contre-courant de tout, cette poésie amusante, désopilante et inénarrable qui reprend ses droits lorsqu’il convient de faire obstacle à ce monde à cet esprit et cette démesure du Hors champ. Votre poésie apparaît moins une question qu’une réponse pérenne à l’histoire de l’humain. Écrit profond, si juste et si vrai. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
21/10/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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bonjour solinga
Je n'ose écrire ce que je pense vraiment, en lisant ces lignes qui me paraissent puériles, comme alignées d'une main tremblante. ainsi le voisin tirant un barbelé déclarerait " il est barré, le chemin de mon coeur... qu'il fait " et Elle... ? déclarerait " à la limite on n'ira pas plus loin... dit-elle " NB je ne voudrais pas être désobligeant avec l'auteur, mais je trouve ces 8 vers étrangement simples dans leur rédaction ? ou bien alors, je passe à côté de ce que je ne sais voir. la métrique ne présente pas d'erreurs |
Dian
23/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Pas lyrique pour vingt sous mais futé formellement parlant. Réflexion sur les limites à la fois du langage et des rapports humains ? J'ai du mal à déchiffrer le sens de ces vers sibyllins.
Le "hors champ" implique une absence de limite, le vide. Aucune "limite" ne peut le circonscrire, aucune "ligne" ne peut le délimiter. Toute ligne est en-elle même une limite ou une frontière (puisqu'elle délimite un champ), quand bien même son parcours tend vers l'infini. L'horizon est une ligne, donc une limite. Qui est le "voisin", si on poursuit la métaphore ? Le champ ? "On froisse le chagrin". Dans quel sens ? On l'écorne ? On le réveille, ou on le froisse comme du vulgaire papier ? "Dentelle" est joli avec "dit-elle" et rappelle certain poème de Mallarmé. Ce mot est-il là pour seulement rimer avec "dit-elle" ou pour souligner une frontière fragilisée qui peut s'évanouir dans le "hors champ" ? La fin se comprendrait donc comme : à la limite (à la rigueur) on peut le faire quand même, on peut transgresser les pseudo limites. |
daphlanote
1/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Très joli.
Ca faisait un moment que je n'étais pas passée par ici. La forme cisèle le propos, peut-être un peu trop à mon goût mais je vis mal les contraintes. Ca reste évocateur, ça raconte quelque chose et c'est plutôt efficace. Oui j'aime bien. J'aurais évidement aimé plus de feu, plus de langueur, plus de lyrisme peut-être. Mais c'est d'abord une affaire de goût personnel plutôt que de suggestion, parce que ça ne me semble pas être le propos de l'auteur. |