|
|
Ornicar
30/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Ce texte désarçonne le lecteur que je suis. Je n'ai pas tout compris de cette longue dissection autour des mots et du silence. Ceux que l'on garde et ceux que l'on jette.
Le thème de l'écriture n'est pas nouveau et fait presque figure de "classique" même si les vers sont libres. Si ce poème n'est pas original par son sujet, il l'est davantage par son traitement. Je ne suis que moyennement convaincu par cet ensemble. Pour moi, cela reste un peu froid et "intellectuel", ça manque de chair, d'incarnation, d'élan, d'emportement, bref d'émotion. Cependant, je reste sensible à certaines images, formulations, jeux sur les sonorités intéressants comme par exemple, "mon poème croît par le milieu", "recel du silence expirant aux confins de l'exprimé", "un tiroir avec service de soin minimal", "la nounou de la mémoire", "je repasse de la harpe aérienne des mots à la rotondité plus avenantes des choses", entre d'autres "variations" qui me semblent relever davantage de l'écriture automatique mâtinée d'une certaine facilité ou de l'exercice purement gratuit : "extinction de soi, extinction de voix, mots nattés de soie" ou encore "phrase réticulaire, vernaculaire, véhiculaire, vestibulaire", comme si le souhait, tout à fait louable et respectable, de jouer avec les mots et les sonorités s'exerçait au détriment du sens général auquel je reste attaché. |
Provencao
11/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour solinga,
J'ai beaucoup aimé votre poésie où vous nous offrez ces mots presque en silence, en silence de réalité, d'évidence et de vérité . Le langage, la parole existent en silence, non pas en un silence distrait, détaché, mais en une belle invitation à la sagesse. Mon passage préféré : "Me relisant Mon poème croît par le milieu Par où je place mon attention Comme un doigt Un doigt qui déploierait chaque mot en toutes ses nervures. On n'en a jamais fini avec le silence" Ce doigt tend a être dans le silence, un silence de vérité. Au plaisir de vous lire Cordialement . |
Eki
11/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
De l'originalité, des mots qui chahutent, trinquent à la poésie...
Derrière ce titre qui peut paraître redondant, il y a la plume foisonnante qui nous invite à la fantaisie d'une composition poétique. La longueur aurait pu me rebuter mais j'ai vite compris qu'elle était due à la pensée créatrice de l'auteur. Peut-être, aurais-je supprimé quelques vers ? Il y a une forme de révérence faite aux mots, une histoire racontée, des images... Un écho poétique, une aspiration qui inspire... |
papipoete
11/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
bonjour solinga
d'emblée ( je pourrais passer mon chemin... ) je vois un texte démesurément long, qui peut rebuter le lecteur. un exercice qui tient du jonglage " façon Devos ", et du Larousse avec ses mots savants ! ne pas perdre le fil, n'en point tomber, savoir rebondir ! NB il faut s'accrocher, et tourner la ligne dans sa tête mille fois, pour dire " ah, mais c'est bien sûr ! " La dernière strophe a ma préférence |
Eskisse
12/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjours Solinga,
Je suis attirée par ce poème car il parle des mots avec une " conscience ludique" et surtout parce qu'il mêle oralité et langue écrite comme si le locuteur monologuait en langage soutenu. Pour le ludique : "Mais que fais-je alors des laissés-pour-compte des mots-rebuts des mots rébus de ceux qui tintent titubant, ne trouvant pas leur place ?" Une poésie qui se parle écrivant, le tête à tête de l'écrivain avec les mots qui reste cependant, un peu froid pour moi, peut-être y manque-t-il, ( toujours pour moi) , tout simplement une attention à autrui, que ce soit les protagonistes créés par les mots ou les autres humains. Mais brisons-la car le titre " Moi liseron relisant" me dit que je suis hors sujet ... |
Pouet
12/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Slt,
le liseron est ambigu, il a la tige volubile et la feuille en forme de flèche, on sait pas trop ce qu'il est, le liseron. Alors si c'est un liseron qui relit, il est fatalement plein de circonvolutions lui qui s'enroule dans sa famille de convolvulacée... Il est question de former une parenthèse géante, avec parenthèse on met en enclos aussi nos ascendances approximatives, nos liens taiseux pour peu qu'on fasse un brin de bilboquet râpeux avec les mots. C'est une perte ce poème ou une tentative infructueuse de rétention. On ne dira jamais tout. Ce qui est perdu, l'est. De toute façon, il n'y a rien à dire. |