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Poésie contemporaine
solinga : Nous, les êtres vitreux des villes
 Publié le 10/09/24  -  5 commentaires  -  637 caractères  -  128 lectures    Autres textes du même auteur

Six haïkus pour s'entrouvrir.


Nous, les êtres vitreux des villes



1.
On ne se voit plus.
Les passants sont surveillants :
Urbains à l'affût.


2.
Modernité blanche :
Nos nuits ne s'éteignent plus.
Nous nous épions.


3.
Nos yeux en épines,
Nos cœurs en désaffection,
Rentrent dans leurs grilles.


4.
Nous rampons gaîment,
Tout calcinés d'algorithmes,
Vaquons sans ciller.


5.
Errant sur les vitres,
Mon âme désinfectée
N'étreint plus son aube.


6.
J'en oublie de voir
Puisque seul l'écran scintille.
Chaque être : en sur-veille.


 
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   papipoete   
2/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
contemporain
quelques pages d'images, pour dire un ressenti que ce que sont les décors citadins, façon haïku
NB techniquement , voici bien des tercets en 5/7/5, mais je crains qu'ils ne soient que trop explicites ( sujet, verbe, cod ) alors que ce procédé original, se doit d'être une scansion...
moi, j'aime bien avec un faible pour le premier
papipoète

   ALDO   
10/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
... et vous continuez...seule...

Et avec vous, nous sommes tous seuls...dans le rythme ...

Déambuler dans la ville fut un temps imaginer ce que cachaient ses vitres.

Mais aujourd'hui qu'elles sont dans nos poches
nous pouvons tout savoir, tout voir ...

Et dans cette blanche modernité, où se cache désormais le secret ?
Derrière quel noir miroir, quel écran ?

Où sont passés les Autres ?

   Provencao   
10/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour solinga,

"J'en oublie de voir
Puisque seul l'écran scintille.
Chaque être : en sur-veille."

j'ai beaucoup aimé cette réflexion de l'effet miroir et du dérobé transformés, qui deviendrait presque la fatalité du Nous, du vouloir-dire, de la condamnation au secret.

Dans votre poésie, nous ne sommes pas dans du non-sens, ou de l’incapacité de faire sens , mais plutôt dans une fatalité de l’image.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Robot   
10/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
Je ne suis pas convaincu par les faux airs de haikus de ces tercets. Avec leurs syllabes et leurs consonnances dures ils ne sont pas gouleyant à la lecture orale.
Contrairement à ce que suggère le prélude, je ne lis pas un texte d'ouverture mais plutôt une suite de sentences qui tend à enfermer dans une sorte de culpabilité qui intègre à la fois le "nous" des lecteurs et le "je" du narrateur.
Est-ce le fond, est-ce la forme ? Peut-être ma sensibilité n'est-elle pas apte à pénétrer pleinement dans ce poème.

   Yannblev   
14/9/2024
Bonjour Solinga,

Je rejoins un peu le commentaire précédent. Si ces petits tercets respectent peu ou prou le code formel du 5/7/5 des haïkus ils sont bien éloignés de ce que foncièrement doit exprimer ce genre de mini poème. Ici pas de référence à la Nature, pas vraiment de sensations ni l’émotion que projettent les 3e vers en principe.

Reste que ces petits tercets, sans être vraiment des haïkus, sont bien écrits et appuient le titre qui les propose. Ils sont cohérents, ce n'est pas toujours le cas des haïkus occidentaux.

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