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Poésie néo-classique
solinga : Pour papy Jean
 Publié le 22/09/24  -  5 commentaires  -  416 caractères  -  140 lectures    Autres textes du même auteur

À mon grand-père, boulanger de métier, marin de cœur, qui est reparti au clair pays de l'aube.


Pour papy Jean



La dernière aube vint comme une rose blanche,
Ou un ourlet de mer, ton deuxième jardin
Après le vôtre aux pieds de la Seine, la Manche…
Immense manne à souvenirs. Ce qui prit fin

Dans l'ouverture aiguë de l'aurore, il nous faut
L'écouter dans ce qui remplaçait les prières
À tes yeux : la houle et le souffle des rameaux.
– Tu es parti dans les reflets de nos rivières.


 
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   papipoete   
17/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
néo-classique
ce poème n'attirant pas les lecteurs, alors qu'il est là depuis quelque temps... je viens y mettre mes mots.
une petite-fille, petit-fils qui regrette son papi, et se tournant vers le ciel, se rappelle ses regards qu'il portait sur son premier jardin, celui des fleurs et l'autre... la mer
NB je trouve quelque confusion dans ces lignes, que la ponctuation hache parfois comme " ce qui prit fin... " est-ce un enjambement avec " dans l'ouverture aigüe... " ?
un bel hommage pourtant à quelqu'un qui savait regarder, écouter la nature
dodécasyllabes habillent votre texte de néo-classique ( hiatus tolérés )
papipoète

   Boutet   
22/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Un très bel hommage pour ce qui semble être un grand-père. Simplicité de l'expression, sincérité que l'on sent poindre. J'aime bien l'idée de la Manche en second jardin et le dernier vers également très beau.
Dommage qu'il y est cet affreux Ou un ourlet de mer. Il n'est nul besoin de faire plus long pour faire parler son coeur.

   Provencao   
22/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour solinga,

Belle sincérité, vérité et transparence en ces vers, des mots écrits avec des ressentis forts.
Cette vie de Papy Jean dont vous vous appropriez cette dernières aube qui s'offre et s'efforce de lui donner du sens.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Eskisse   
22/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Solinga,

J'aime ce qui est épure et c'est le cas ici. Un rythme solennel (à travers la scansion créée par les enjambements ) vient épouser le lent recueillement.
Une simplicité apparente tant elle cache une attention portée au choix des mots.
Beaucoup de pudeur aussi : l'amour affleure dans les images.

   GiL   
23/9/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime beaucoup
De très belles images, sensibles, originales dans ce poème de deux quatrains épurés qui évoque la mémoire d’un grand-père amoureux de la mer. L’émotion y est perceptible.
Je suis en revanche assez réservé sur la versification : néoclassique n’est certes pas classique, mais pour autant on ne peut pas s’affranchir complètement du rythme (les vers 4 et 6) et de l’euphonie (le regrettable hiatus du vers 2).
Cela dit, j’ai eu plaisir à lire ce joli poème, merci solinga.

PS : j’ai été conquis par votre premier poème néoclassique, paru en janvier, que je viens de découvrir.


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