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Volontaire
1/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Il se trouve que l'image de l'aube me poursuit alors votre poème attire particulièrement mon attention. Le soin mis à la description de l'aube, à tout ce qui suscite le désir de la conserver, à l'impossibilité maintes fois soulignée d'accomplir ce désir d'une "lune diurne" donne beaucoup de grain à moudre. L'aube apparaît comme le symbole fragile, paradoxal de la possibilité d'un renouvellement. En quoi l'ordre de ce jour nouveau diffèrerait-il de l'ordre du jour précédent après tout ? Contentons-nous d'aimer la promesse pour elle-même. Contentons-nous d'aimer la beauté des mots fugaces d'une promesse inaccomplie. Mais peut-on aimer la belle promesse sans croire un peu à la possibilité de son accomplissement ? C'est peut-être un peu plus que l'espoir qui fait vivre. Bref, vos images précises, sensibles me donnent à méditer :) L'expression "dur d'origine" me plaît par ailleurs infiniment, et le rapport établi entre le désir d'aube et une "aube de la vie" peut-être crépusculaire, présentée abruptément dans la structure même du poème, résonne avec mes représentations. Très bonne soirée à vous et merci pour cette lecture qui me laisse méditative :) |
hersen
1/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Ce cri d'amour pour l'aube, la naissance du jour chaque fois renouvelée porteuse d'espoir.
Dans l'aube, il y a toutes les promesses et c'est cela son miracle : aucune n'est jamais pareille, et elle comble, par sa richesse quotidienne, les alea qui nous rendraient boiteux si nous ne la vivions pas comme notre richesse intrinsèque. J'aime bien lire que l'on "trottine" à sa rencontre, il y a dans ce verbe une joie enfantine, naïve, pour aller à la rencontre d'une rescapée, que je lis comme une projection de l'auteur. J'aime beaucoup ces vers libres, ils laissent passer la lumière, n'éblouissent pas mais apaisent. je trouve l'écriture très maîtrisée, un plaisir de lecture, qui incite à prendre son temps et à relire encore. Merce pour la lecture. |