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Poésie néo-classique
solo974 : La sensitive
 Publié le 25/09/21  -  7 commentaires  -  744 caractères  -  179 lectures    Autres textes du même auteur

« Quand on est en péril de mort toutes les armes sont bonnes pour se défendre. »
Paul Claudel


La sensitive



Elle avait deux amours, son fils et le grand art.
Son fils qu’elle adulait était toute sa vie :
Désir tant espéré, qui comblait son envie
De vivre pour lui seul, objet de son regard.

Elle avait des doigts d’or. Quand il se faisait tard,
Tout en le surveillant car c’était sa survie,
Elle se consacrait à son talent, ravie,
Celui pour le collage auquel sans un retard,

Y confiant ses émois, elle se vouait joyeuse
De pouvoir tant créer. Comme elle était heureuse
Dotée de ses ciseaux, maniés avec ardeur !

Cet arsenal l’aidait ! Quand elle s’est éteinte
Dans les bras de son fils, en une ultime étreinte,
Ils étaient sur son cœur. Elle, c’était ma sœur.


 
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   poldutor   
11/9/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour
Belle déclaration d'amour à une soeur artiste.
Cette femme était uniquement occupée de son fils, l'un de ses amours et de collage, l'autre...
Des artistes comme Picasso et Matisse, ont porté cet art au sommet.
"Son fils qu’elle adulait était toute sa vie"
"Elle avait des doigts d’or."
"Elle se consacrait à son talent, ravie
Celui pour le collage..."
"Dotée de ses ciseaux, maniés avec ardeur "
"...Quand elle s’est éteinte
"Ils étaient sur son cœur."
et la chute surprenante et touchante :
"...Elle, c’était ma sœur."
Votre beau poème laisse un sentiment d'étrange tristesse qui lui donne de l'humanité.
Merci pour ce moment de douceur.

   papipoete   
12/9/2021
 a aimé ce texte 
Bien
néo-classique
Elle aimait son fils et se passionnait pour le collage d'art. De ses doigts d'or, elle créait des merveilles jusqu'à ce jour funeste, où les bras de son fils posés sur son coeur, elle s'endormit pour un éternel sommeil...
NB pas de père ou plus, l'on ne sait ; mais cet enfant chéri aida la soeur de l'auteur à vivre de ses deux passions... la chair de sa chair et ses mains agiles si chères.
On voit la vie en accéléré de cette maman et son bébé, et sa fin dans les bras de celui-ci ; ce qui rend le récit touchant.
Un sonnet bien construit, sauf au 9e vers, où les pieds font défaut !
Je n'aime guère les enjambements...
papipoète

   GiL   
14/9/2021
 a aimé ce texte 
Bien
À la première lecture ce sonnet m'a très modérément intéressé... jusqu'à la chute, abrupte, imprévue, qui m'a aussitôt contraint à le relire. Et, là, sous ce nouvel éclairage, la description du personnage prend une nouvelle dimension, celle de l'amour.

Sur le plan technique il y a peu de choses à dire : certains alexandrins pourraient être plus fluides, on en perçoit la facture, mais l'ensemble est agréable à lire ; l'enchaînement entre le deuxième quatrain et le premier tercet, inhabituel dans un sonnet, m'a gêné. Les rimes, sans être originales, sont bien choisies et riches, pour la plupart.

J'aime bien le premier vers mais surtout, bien sûr, le dernier ! La rime à l'hémistiche est bien venue.
Une agréable lecture, Merci.
GiL en EL

   Miguel   
25/9/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Même si je comprends qu'un hommage à une personne aimée aborde plusieurs aspects attachants de sa vie, il me semble que l'amour pour le fils (si naturel) et l'amour pour l'art sont deux choses bien différentes, deux sujets à part. Il y a une sorte de dispersion à les traiter communément. Mais la dimension affective du poème, qui donne toute sa mesure à la fin, aide à mieux l'admettre.

   Vincent   
25/9/2021
Bonjour

Je ne suis pas convaincu que le collage soit un grand art

et je ne vois pas ce que ça veut dire le grand art

   EtienneNorvins   
25/9/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
974 fait dévier ma lecture du titre de votre poème vers le 'mimosa pudique', cet hypersensible 'trompe-la-mort' qui replie ses feuilles quand on les touche - et le "collage", vers ce "grand art" qu'est la broderie de Cilaos, si fine et minutieuse, pour laquelle il faut en effet des doigts d'or et beaucoup de patience...
Du coup, cette vie humble mais intense, de mère et de créatrice aux doigts de fée, si proche de la poésie, réveille des souvenirs aux résonances émotionnelles très fortes, à défaut de respecter la lettre de votre poème... Je vois presque une âme paille-en-queue s'élever dans le silence qui suit la lecture...
Merci beaucoup,

   Anonyme   
8/12/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
oupsss Désolée, je m'étais promis de te commenter avant ma sortie.
Ben, je ne peux pas trop, trop émue.

Bravo pour le néo.
J'adore les figures de styles employées, gouteuses. Pour le choix du sonnet.
L'avais-tu présenté en classique ?
Et, pour ne pas pleurer, je trouve bien meilleurs les quatrains que les tercets, tandis que ceux-ci sont honorable, à mon avis

Peux-tu solo, me confirmer que les sonnets au sens d'Oniris ne sont que dans la catégorie classique ?


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