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hersen
29/1/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai été dans un premier temps assez gênée par les répétitions.
Mais à la relecture, et vu le propos, je comprends que ces répétitions sont comme les briques d'un mur monté à grand-peine, construit déconstruit et l'oubli, ce prédateur féroce, sans rien faire est le pire des destructeurs. c'est un poème libre assez fort, enclavé entre le silence du premier vers et le cri du dernier, ce qui donne une résonance à l'ensemble. Je ne sais pas si ma compréhension en est bonne, mais cette construction construction est une belle idée pour porter l'idée d'un épuisement, d'un désespoir de se retrouver seul, dans l'oubli. J'aime beaucoup le rythme des vers; merci de la lecture ! |
Anonyme
29/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Il n'est pas aisé d'associer des vers poétiques à un tableau, qu'il soit d'une nature morte ou vivante, ou d'un personnage. Mais je trouve que ce poème aux vers courts collent d'assez près à la peinture en exergue. Notamment ce cri et ce sinueux boa enserrant sans pitié. C'est un peu comme une musique avec un texte, ça colle ou ça ne colle pas, ici je pense l'ensemble assez réussi. |
papipoete
29/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonsoir solo974
je vais sûrement m'éloigner aussi loin de votre idée, que vous l'êtes de moi sur votre belle île... si vous vous inspirâtes de ce tableau pour écrire, je ne peux m'empêcher de le situer dans un camp, Auchwitz puisque nous célébrons sa libération ces temps-ci. Dans ce monde où le silence était déchiré par le cri des kapos, le hurlement des chiens féroces, tout ne respirait que la mort," le silence s'insinue tel un serpent et détruit jour et nuit ce que j'ai construit "... NB et je pourrais citer chaque fragment de ce poème glaçant ( selon ma vision de la scène qui se joue, jour après jour ) " ce que j'ai de vie "..." en dévorant autrui "... pardonnez-moi chère poétesse si je m'égare ( sûrement ), mais le personnage de la peinture et vos vers m'obligent à rester derrière ces barbelés, et regarder fumer les cheminées... |
Anonyme
29/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai bien aimé votre façon de décrire cette sorte d'angoisse existentielle que Edvard Munch a su faire ressentir avec son " Cri ".
J'ai trouvé les images bien choisies pour traduire cet état d'âme. " le silence qui me cerne est glaçant pire que la mort " "enserrant sans pitié ce que j’ai de vie ce que j’ai construit ".... Une lecture intéressante. |
Stephane
29/1/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir solo974,
Je trouve ce poème plutôt bien écrit dans le sens où il relate bien ce cri dont vous faites référence dans le tableau du peintre évoqué dans l'incipit. J'ai vraiment réussi à me plonger dans ce tableau grâce à la lecture du poème, et vice-versa. Pourtant j'ai moins aimé le second vers mais le troisième est vraiment bon. Dans l'ensemble l'oeuvre m'a interpellé et je peux dire que j'ai aimé. Stéphane |
Vincente
30/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Librement inspiré du tableau de Munch, « Le Cri »" annonce l'exergue.
"Librement" et "inspiré", ces deux termes me sont apparus bien "justifiés" dans la manière d'évoquer ce que force à ressentir le tableau. L'auteure n'a pas cherché à reprendre "mot pour mot", "mot à mots", ce qu'un critique d'art viendrait produire de signifiances envers une œuvre qui n'a pas besoin "d'explications" tant elle est parlante. Elle l'a donc laissé s'exprimer par le biais de la résonance produite en elle, narratrice. En fait, de biais, l'on devine par la véracité de l'énonciation qu'il lui a plutôt fait front, comme si elle l'avait pris en pleine face. "« Le Cri »" est, dans le tableau, si pénétrant que l'on ne peut s'empêcher de deviner la détresse qui le produit, ou plutôt de se sentir "dans" cette détresse déchirante. La poétesse, faisant sensiblement corps avec son sujet, semble ainsi s'adresser à ses propres angoisses devant "le silence qui me cerne". En choisissant la première personne du singulier, elle endosse si bien la détresse du visage torturé, que j'ai entendu sa douleur parler. Qu'elle soit effective ou empathique, sa prégnance n'en est pas moins réelle. D'ailleurs, le titre "crie" cette évidence sans appel, un cri sans appel tant il s'étouffe dans sa propre exténuation… L'emploie du féminin avoue que la personne du tableau s'est fondue dans la messagère qui l'écrit dans ces mots. La première strophe vous attrape directement, claire, en mots simples déchirants, pensées déchirées… Elle est ma préférée pour sa force, même si l'image du serpent me semble un peu trop convenue, appauvrie d'avoir été trop convoquée. Ce qui me fait penser que l'auteure s'est "libérée" du tableau, c'est que le poème traite du "silence" qui "cerne" le narrateur. L'on comprendra dans les deux derniers vers, "il est l'oubli / et moi je crie" ; très forte et touchante déclaration ! Les cinq occurrences racinaires autour de la "construction" ("j'ai construit – j'ai construit – reconstruire – avais construit – la construisant") "envahissent" le texte. Ce n'est pas une visée constructive que vise la plume, mais plutôt l'expression d'une persuasion "déconstructive" du silence qui éteint… "pire que la mort". Le narrateur semble surnager dans son affliction, pour le lecteur, la perception de cet état terrible est très impliquant, la force du propos tient dans cette richesse émotionnelle, dont l'on espérera qu'elle ne sourd pas d'une extrême vérité. |
Gouelan
30/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un cri de silence dans le vide.
On ressent le néant, l'étreinte. J'aime bien l'image du boa. "mon cri s’envole jour et nuit pour reconstruire mon être lisse vide de ce que j’avais construit sans faire de bruit" Une vie pour rien, qui s'étouffe d'oubli, de silence. Qui ne laissera pas de traces. J'aime la forme de ce poème, les vers courts, à bout de souffle. Une belle appropriation de ce tableau angoissé. |
STEPHANIE90
31/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour solo,
voici une poésie plutôt bien réussi. Vous nous inventez en mots ce tableau que tout le monde connaît et le résultat est très réussi. L'ambiance générale est en corrélation avec le sujet. Il flotte un abandon amoureux derrière ces mots, je me trompe peut-être mais c'est mon ressenti à la lecture de vos lignes : Le silence ... "tel un monstre sans conscience, vide de tout remords, poursuivant sa vie, la construisant en dévorant autrui ; il est l’oubli et moi je crie" Bravo pour cette poésie solo, et ce cri du cœur, mes amitiés poétiques pour briser le silence. biz Stéphanie |
solo974
22/3/2020
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