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Myndie
8/4/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Bonjour,
Je trouve dommage que votre poème se démarque autant de l'image en ne laissant que si peu de place à l'imagination et au rêve. Pourquoi tout dire, tout expliquer ? Comme l'indique le titre, vous évoquez le busard vivant à la Réunion, espèce protégée mais néanmoins menacée par la déforestation. L'angle d'attaque est original et la démarche louable mais je trouve le traitement du sujet un peu trop scolaire. L'oiseau, son environnement (île, forêt, canopée), tout est évoqué un peu trop platement pour éveiller des résonances et faire vibrer la corde sensible. Et dans ce décor très convenu que nous offre le poème, les pointes d'humour paraissent bien incongrues : « quand j'y croise un autre oiseau, je le salue de mon bec pointu car je suis très poli » « je ne me nourris que de rats c'est dire si je suis gentil » Est-ce par manque d'élévation, d'enchantement, d'émotion? Votre poème a des airs d'encart scientifique ou de cours de sciences naturelles. Je pense qu'il gagnerait en force suggestive si vous l'étoffiez d'images moins prosaïques. Et de rêverie. |
Lebarde
14/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Une statue de verre multicolore stylisée conduit à une jolie description d’un oiseau endémique de l’île de La Réunion: le « papangue « ou le busard de Maillet que ce plaisant poème en octosyllabes parfois bancals et coupés d’hexasyllabes me fait découvrir de bien belle manière.
L’écriture élégante ne manque pas de poésie mais je regretterai toujours l’absence de ponctuation et de majuscule que la poésie libre autorise évidemment mais qui pour moi ( je sais c’est ma tare) me gênera toujours. Beau travail que je peux tout de même apprécier pour l’exotisme reposant et le goût de liberté et des grands espaces marins qui se dégagent de ce poème bien agréable et dépaysant. Lebarde |
Donaldo75
16/4/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Je n’ai pas trop vu la poésie dans ce texte qui dit plus qu’il n’expose ; la dernière strophe résonne comme le résultat d’une charade. Quand je relis l’ensemble, cela me parait encore plus flagrant que ce texte penche plus du côté de la devinette – du genre celle qu’un touriste pourrait lire sur un fascicule de l’office du tourisme local – que du poème. Je comprends les contraintes du concours cependant même si cela ne change en rien mon impression de lecture.
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Polza
26/4/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Bonjour,
Je ne connaissais pas cet oiseau des îles aussi, je suis allé voir sur Wikipédia de quoi il en retournait. Je n’aurais peut-être pas dû, car mon commentaire va malheureusement tenir compte de ce paramètre. En relisant votre poème après coup, j’ai eu la désagréable impression que vous aviez essayé de retranscrire l’article Wikipédia. « oiseau diurne/Papangue à La Réunion, est le dernier rapace diurne » « j'aime lisser mes grandes ailes dont l'envergure épate/L’envergure varie entre 125 et 140 cm » « longtemps considéré comme un « oiseau de malheur »/il était perçu comme un « oiseau de malheur » « si je vole dans la canopée je ne me nourris que de rats/De nombreuses espèces entrent dans le régime alimentaire de ce busard. Les mammifères (rats, souris et musaraignes), etc. En soi, cela aurait pu fonctionner si l’écriture ne m’avait pas semblé un brin « enfantine » ou du moins trop prosaïque et en manque d’inspiration poétique. « j'aime lisser mes grandes ailes dont l'envergure épate » peut-être qu’en supprimant l’adjectif grandes, l’image n’en aurait pas souffert pour autant. « de m'y sentir si libre » un exemple de ce dont je veux parler en parlant de style presque « enfantin » « je ne me nourris que de rats c'est dire si je suis gentil » je ne vois pas en quoi le fait de se nourrir que de rats est quelque chose de gentil en soit, mais j’imagine que vous avez voulu dire que cet oiseau débarrassait l’île de nuisibles peut-être ? « depuis quelque trois ans » je trouve la formule lourde, peut-être depuis trois ans ou depuis bientôt trois ans, m’auraient paru être des formules plus simples dans la construction. « je suis devenu un moyen de transport très prisé sur mon île » j’ai beaucoup de mal à trouver une once de poésie dans ce passage, désolé. Par rapport à ce que j’ai pu lire de déjà publié ou en espace lecture à propos de ce concours, je ne peux malheureusement pas vous mettre une appréciation plus haute que d’autres poèmes pour lesquelles j’ai parfois mis écriture convenable et aime un peu ou aime bien. J’ai fort heureusement mis beaucoup plus d’écriture aboutie ou très aboutie et aime beaucoup. J’espère que vous ne resterez pas sur mon appréciation plutôt négative et que cela vous encouragera à retravailler ce texte afin d’essayer de l’améliorer, je pense en toute modestie qu’il en a besoin. |
Robot
26/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Avec ce texte on est plus dans la description que dans la poésie. S'il y a effectivement de l'imagination, cela manque d'originalité.
Je vous encourage à remettre ce texte sur la page blanche car tout n'est pas négatif. En soi l'écriture possède une bonne tenue qu'il aurait fallu soutenir par des images moins ordinaires. |
papipoete
26/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour concurrent
je suis, je suis l'oiseau d'ici et de nulle part ailleurs ! On me traqua, me planta sûrement au-dessus de la porte d'entrée de la maison... et pourtant, je suis gentil de manger rats et autres vermines. NB oiseau de Papangue et lieu-dit piton du même nom ; je ne connais pas mais j'en sais beaucoup à présent sur cet oiseau de malheur, devenu emblème d'une ile. aimant bien le style " narratif ", je ne vais pas critiquer ce texte, mais je vois bien un " arrêt sur image ", à travers ce portrait. la dernière ligne évoquant " busard " montre que la légende existe toujours - oui, mais c'est un rapace ; comme " l'aigle noir " de la chanson ! la seconde strophe a ma préférence |
BlaseSaintLuc
28/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Vers libres : Le poème suit une structure de vers libres, sans rimes régulières. Cela donne une impression d’authenticité et de spontanéité.
Langage simple : Le langage est accessible, sans fioritures ni métaphores complexes. Cela renforce l’impression d’un récit direct. Répétition : La répétition de l’expression « j’aime » au début de chaque strophe crée un rythme et une cohérence thématique. Imagerie : Les images d’oiseaux, d’ailes, d’océan et de salutations sont claires et évocatrices. Fond : Thème de la liberté : Le poème évoque la liberté de l’oiseau qui survole l’océan. Cela peut symboliser la quête de liberté et d’indépendance. Contraste : Le contraste entre l’oiseau poli qui salue les autres oiseaux et sa réputation passée d’« oiseau de malheur » ajoute de la profondeur au texte.Ce poème est simple, mais il parvient à évoquer des thèmes universels tels que la liberté, la rédemption et l’identité. Le style direct et l’imagerie claire permettent au lecteur de s’immerger dans l’univers de l’oiseau diurne. Le choix de la forme en vers libres renforce l’authenticité du récit. Cependant un peu trop éloigné de l'image dont il s'inspire.trop "réaliste" en somme . |
Yannblev
4/5/2024
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Bonjour
Si on pense que la « poésie » est partout en général, on s’aviserait alors de penser aussi qu’elle n’est nulle part en particulier, même en la présentant « libre ». Ici, particulièrement et très personnellement, je n’en trouve guère. L’évocation de ce busard réunionnais est cependant plutôt bien apportée, la description et les infos concernant le volatile sont claires et intéressantes mais évoquent aussi bien et même davantage un commentaire de science naturelle d’un magazine pour la jeunesse qu’un poème stricto sensu. L’écriture qui « va à la ligne » sans réelle nécessité n’est pas versifiée pour autant et je me suis permis de récrire ce petit texte sans y aller, j’ai obtenu un petit texte en prose. Il se tient aussi bien, peut-être mieux mais je ne suis pas sûr qu’il pourrait s’inscrire dans la rubrique « poésie en prose ». On sent quand même l’intérêt que l’auteur porte indubitablement à son sujet et c’est sans doute là une opportunité qu’il a de le transcrire avec un souffle de merveilleux dans un cadre qui l’est autant… poétiquement en quelque sorte. Pour que la poésie soit libre il faut libérer sa plume, fut-elle de Papangue. à vous lire. |